Tuesday, November 22, 2011

15 Réponses “Côte d’Ivoire: « Ouattara ne tient pas parole » (Human Rights Watch)” →


  1. Et Puis quoi encore vous vous attendiez a ce qu’il tienne parole? vous n’avez rien vu encore
  2. A defaut d’un Francais blanc, on a un Franco-Americain Ivoiro-Bukinabe noir a la tete de notre pays. C’est pas mal…Ouattara l’international. Il est le rebelle-president le plus international du monde…Le jour de son jour est arrive….et bien, le jour de son jour passera….le temps, c’est l’autre nom de Dieu…Patientez vous chers freres Ivoiriens et essuyez vos larmes…CA VA ALLER!!!!

  3. Mes chers compatriotes, de mon lieu de détention, je continue de garder la foi en notre combat. Comme dans tous les combats, il y a des batailles perdues. Mais l’essentiel reste la finalité qui correspond à l’objectif du départ. Qu’une bataille perdue, ne nous détourne pas de notre objectif final qui est l’affirmation de notre existence en tant que communauté de destins libre et souveraine.
    Laurent Gbagbo
    Président de la République de Côte d’Ivoire
  4. Oter 


    La verité c’est que les usa et l’europe de l’ouest sont actuellement empêtrés dans de grosses difficultés financieres et economiques publiques dont ils ne pourront plus s’en sortir sur du moyen ou long terme.
    effectivement ca sera comme la chute du mur de berlin qui a signé l’arret de mort du communisme en 1989. là sous peu de temps ça sera la fin irreversible du capitalisme predateur et sauvage occidental auquel on assiste qui a déjà vécu pour permettre la concretisation d’un monde plus juste économiquement . c’est pour eviter cela que les usa, la france et l’angleterre créé et fomente honteusement des guerres un peu partout en lybie; cote d’ivoire, etc
    c’est ici les vraies raisons de la récente guerre de la france de sarkozy contre la cote d’ivoire ou de nombreux civil ivoiriens ont été massacrés impunement par l’armée francaise en cote d’ivoire lors des bombardement aeriens.
    c’est aussi les vraies raisons de la guerre de la france de sarkozy, de l’angleterre, de l’italie et des usa etc contre la lybie de notre grand resistant du 21è siecle le colonel kadaffi.
    là bas aussi la coalition satanique de l’otan a la demande de cameron et sarkozy fait massacrer impunément des nombreux civils lybiens pour s’emparer du gaz et du petrole en lybie comme en cote d’ivoire (petrole et gaz du golf de guinee aux controles et mains de sarkozy après avoir installé par la force militaire ouattara comme pantin à l’image du cnt lybien) pour tenter de résoudre les gros problemes de dettes et deficits publics qu’ils ont chez eux et au niveau européen (zone euro dans le chaos quoiqu’on en dise) et qu’ils n’arrivent plus a juguler.
    l’afrique et les africains dignes doivent dire non à la recolonisation du continent pour resoudre de cette façon injuste les problemes economiques et financiers des pays dits developpés qui consiste a vouloir faire de l’accaparement des richesses et ressources petrolieres africaines par ces guerres créées de toutes sorte en afrique par les occidentaux avec la complicité des marionettes locales un veritable plan de sauvetage economique des gouvernements occidentaux pour se refaire une santé economique et financiere au detriment des africains eux memes.




    Chronique diplomatique «Un homme, une vision»: la leçon particulière de Laurent Gbagbo
  5. «Un homme, une vision », est un documentaire dont la presse ivoirienne a peu parlé. Un documentaire en huit cassettes, finalisé sur Laurent Gbagbo, par Laurent Gbagbo. Historien de formation, Laurent Gbagbo est un homme politique dans son siècle, un élément-bilan des 51 ans de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Un homme politique qui écoute ses passions. Pendant 30 minutes sur l’écran de la télévision ivoirienne, en février dernier, j’ai vu Laurent Gbagbo dans sa « vision » de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique, prendre partie pour la démocratie et l’économie partagée. J’ai absolument retenu, que dans sa « vision » politique, Laurent Gbagbo n’avait pas pour passion ‘’les portefeuilles’’.
    51 ans d’indépendance, la Côte d’Ivoire ne peut faire son bilan, sans évoquer le nom de Laurent Gbagbo, opposant politique historique à Félix Houphouët-Boigny, premier Président de la Côte d’Ivoire. Docteur en histoire, socialiste, Laurent Gbagbo, est un mélange de savoir et d’humour de conversation, avec sa façon souriante pour le débat d’idées, dans une voix fiévreuse. Dans « un homme, une vision » l’ancien Président de la République fait savoir qu’il n’avait que des rapports politiques, avec Félix Houphouët-Boigny, rien que pour rassurer l’opinion ivoirienne, qu’il s’était autorisé simplement à dire au premier président, que sa politique de développement régional était mal repartie.
    C’était la bataille de Laurent Gbagbo contre Félix Houphouët-Boigny et autant de réponses, aux réflexions de ceux qui s’interrogeaient, à la gestion de la Côte d’Ivoire par le Pdci… Parti- Etat. Dans « un homme, une vision », Laurent Gbagbo précise lui-même, son étiquette morale politique : socialiste, et professeur d’histoire. Cela a peut être fait rire Félix Houphouët-Boigny qui lui aussi, a tout donné pour l’indépendance de la Côte d’Ivoire, et qui ne voulait recevoir de leçons de personnes.
    « Un homme, une vision » nous rappelle que Félix Houphouët-Boigny et Laurent Gbagbo, pour toutes sortes de raisons politiques, ne pouvaient s’afficher en duo, gérant la Côte d’Ivoire, en concomitance. Parce que tout simplement, tous les Ivoiriens savent, que Laurent Gbagbo, retient difficilement, ce qu’il a, à dire, avare de confidences, comme un professeur d’histoire. « Un homme, une vision » est un véritable documentaire-journal politique, qui ne pouvait s’achever, sans nous montrer l’autre rareté de l’histoire politique de Laurent Gbagbo : sa rencontre avec les socialistes français, et naturellement, sa première confrontation politique, en octobre 1990, avec Félix Houphouët-Boigny, dans le cadre de l’élection présidentielle. 51 ans d’indépendance, Laurent Gbagbo fait logiquement partie du bilan, à cause de ses expériences personnelles : le 18 février 1992, ses emprisonnements à Abidjan et à Séguéla… pour ses idées qui ont d’ailleurs permis aux Ivoiriens de savoir et de mesurer, l’écart politique colossal qui sépare Laurent Gbagbo, des autres hommes politiques de la Côte d’Ivoire.
    Pour nous, qui avons un métier de décryptage, « un homme, une vision » est un document politique de poussées historiques, rare dans les archives de l’histoire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. C’est cela la leçon particulière de Laurent Gbagbo, aux Ivoiriens, dans la gestion de l’histoire politique de la Côte d’Ivoire. C’est dommage qu’on ne parle pas de Félix Houphouët-Boigny. Aucun documentaire sérieux, filmé sur le ‘’père’’ de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. A toute vitesse, combien d’Ivoiriens savent-ils, que la Côte d’Ivoire avait connu déjà, le multipartisme dans les années 1940 ?
    Combien d’Ivoiriens savent que Félix Houphouët-Boigny a été ministre, puis ministre d’Etat en France. Il avait représenté la France à l’Onu, au cours d’une session extraordinaire à New-York. Ils sont nombreux au Pdci-Rda qui ne savent pas, que Félix Houphouët-Boigny, avait fait un passage au parti communiste français. C’est dommage, qu’aucun héritier et disciples de Félix Houphouët-Boigny, n’ait pensé à un document d’actualité filmé, sur le parcours politique du ‘’père’’ de l’indépendance, premier intégrationniste de l’Afrique de l’Ouest : En 1959, Félix Houphouët-Boigny avait créé le conseil de l’Entente, comprenant le Niger, le Dahomey, la Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Malheureusement, aucun hériter, aucun disciple politique de Félix Houphouët-Boigny, ne commémore par un commentaire filmé, ces grands moments de l’histoire politique du premier Président de la Côte d’Ivoire. Un documentaire qui aurait pu être une véritable passion pour les Ivoiriens.
    Pauvre Félix Houphouët-Boigny, dont les héritiers et disciples sont devenus des superstitieux politiques croyant à un ‘’enfer froid’’. C’est pourquoi, un « homme, une vision » est une leçon particulière. Et Laurent Gbagbo, au-delà du combat politique, est un intellectuel, un historien africain. « Un homme, une vision » ressemble à son auteur : vivre le métier politique. Mais, le plus simplement du monde.
    Par Ben Ismaël
    Source : cotedivoire.canalblog.com (L’Intelligent d’Abidjan)


  6. Il n’ y a vraiment rien en face
    « Il faut véritablement appliquer l’Etat de droit. Comme première action, je vais mettre en place des commissions d’enquêtes sur le coup d’Etat de 1999, une autre commission d’enquête sur la rébellion, pour savoir comment elle a été financée, qui l’a faite ». Dixit Alassane Dramane Ouattara, au cours de l’historique face à face avec le président Laurent Gbagbo. Fraternité Matin – 26 – 11 – 2010
    « Œuvrons pour Une Côte d’Ivoire dotée d’un Etat fort, moderne et impartial, avec des Institutions crédibles ; un Etat qui respectera l’indépendance de la justice, qui luttera contre l’impunité et fera la promotion du mérite et de la compétence. » Alassane Dramane Ouattara, discours du 07 – 08 – 11.
    Comme le dit l’adage « c’est au pied du mur, on voit le vrai maçon ». La France, les Etats-Unis et l’ONU avait présenté ADO comme l’homme providentiel de la Côte d’Ivoire aux ivoiriens, aujourd’hui le monde entier se rend compte que l’homme n’est rien d’autre qu’un fieffé menteur selon les conclusions de Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à Human Rights Watch: « Le gouvernement Ouattara a promis à plusieurs reprises de rompre avec le passé, époque pendant laquelle les forces de sécurité étaient au-dessus de la loi. Et pourtant, plutôt que de créer une armée susceptible de respecter l’État de droit, M. Ouattara a décerné des promotions à des hommes qui étaient à des postes de commandement lorsque des atrocités étaient commises et qui devraient faire l’objet d’enquêtes au lieu de recevoir des récompenses. ». L’on se rend compte qu’un clivage se creuse entre le discours de Ouattara et la réalité.
    Le président Laurent Gbagbo, lui au moins a eu le courage de mettre plusieurs des cadres et non des moindres, de son parti à la disposition de la justice. Ceux-ci ont séjourné dans les geôles de la MACA (Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan) aussi longtemps que le voulait la justice, d’autres comme paix à son âme, le ministre Désiré Tagro ont fait l’objet d’enquête après les accusations du président du LIDER Mamadou Koulibaly. Il a tenu sa promesse et a recommandé des enquêtes nationales et internationales sur le coup d’Etat de 99, le charnier fabriqué de toutes pièces par le RDR à Yopougon, la crise électorale de 2002 etc. qui sont à la disposition du public. Le général Matthias Doué après la soi disant bavure des FDS dans l’opération « Dignité » fut remplacé ; pas qu’il était coupable mais cela engageait sa responsabilité en tant que chef.
    Alors, Mister « Solution » a promis une enquête sur le coup d’Etat sur le coup de 99 et la rébellion. Il suffit seulement de demander « au Conseil de sécurité de l’ONU de rendre public le rapport de la Commission d’enquête de 2004 sur les crimes commis pendant le conflit armée de 2002-2003 » et le coup d’Etat de 99 selon les recommandations de Human Rights Watch dans son rapport du 16 mai 2011. L’ONU a dans ses tiroirs toutes les enquêtes sur les trafics de la rébellion, il faut qu’elle (ONU) les déclassifie.
    Pendant que les ivoiriens et le monde entier s’attendent à voir le chef de l’Etat de rompre avec le passé c’est-à-dire l’époque de Laurent Gbagbo, qu’il a longtemps critiquée, il fait la promotion de l’incompétence en nommant des criminels de guerre à des hauts postes de notre armée. Le gouvernement Ouattara n’a inculpé aucun membre des Forces républicaines – les troupes qui l’ont soutenu dans ses efforts pour écarter M. Gbagbo du pouvoir et qui constituent désormais l’armée du pays – pour les graves crimes commis durant la période post-électorale. En revanche, plus de 70 responsables du camp Gbagbo ont étéinculpés par des procureurs civils ou militaires écrit Human Rights Watch.
    Où est alors le changement tant promis.
    Chérif Ousmane dit « papa Guépard », « Celui qui s’est débarrassé d’un corps torturé et exécuté d’un chef de milice et a donné l’ordre d’exécution de 29 détenus » à Yopougon selon Human Rights Watch après la capturation » (demandé le sens au ministre Kandia Camara ; ministre de l’Education Nationale) de Laurent Gbagbo vient d’être nommé Commandant en second de la Gspr. Son frère rebelle Ousmane Coulibaly responsable des mêmes massacres a été aussi promu. Selon l’ONU, Fofié serait en partie responsable de l’une des plus graves violations des droits de l’homme enregistrées au cours du [premier] conflit [ivoirien]. Ce dernier qui est sous sanction de l’ONU vient de se voir confier le commandement de l’EKT (une unité basée à Korhogo). Tous les chefs de guerre qui ont endeuillé la Côte d’Ivoire depuis le coup d’Etat manqué de 2002, viennent d’être récompensés pour « service rendu » au chef de l’Etat et àla France.
    Hier, Human Rights Watch, Amnesty International, la Croix-Rouge et autres connexions de l’ONU étaient des organisations crédibles dans leurs rapports sur le gouvernement de Laurent Gbagbo. Toute la presse pro-RHDP se faisait l’écho de leurs rapports. Aujourd’hui, sous Alassane Dramane Ouattara, elles font des « publications de rapports sur la base d’enquêtes relativement superficielles qui font courir à toutes ces organisations le risque de décrédibiliser la noble mission qui leur est dévolue » selon le conseil des ministres du 15 juin 2011. Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko lui demande qu’ « on lui apporte des preuves. ». Le président Laurent Gbagbo, chaque fois que son gouvernement était indexé, signait un décret pour des enquêtes nationales, parlementaires et internationales. Il ne pleurnichait pas.
    Il n’ y a vraiment rien en face.
    Tiekpo charles
    tiekpocharles@yahoo.fr
    Source : cotedivoire.canalblog.com (infodabidjan.net)


  7. DESTRUCTION DE BIENS ET MASSACRE DE CIVILS : LA France DOIT REPARER LE PREJUDICE !
    Chronique-9/8/2011
    La Chronique de Hassane Magued
    La Révolution Permanente N°0052/08/11
    « A quelque chose malheur est bon », ainsi parle l’adage. Nicolas Sakorzy a appris le droit et dans une certaine mesure, l’économie. Il comprendra et expliquera donc aux autres, l’esprit et la lettre de cet Article 51e de la Révolution Permanente.
    Les faits
    Alors qu’une élection présidentielle organisée en terre ivoirienne venait de déboucher sur un contentieux électoral des plus ordinaires, la France comme du temps des conquistadors, a décidé de passer outre les lois ivoiriennes qui permettaient de vider ce contentieux, pour organiser la razzia de la Côte d’Ivoire. Une épopée macabre fut alors déclenchée avec l’appui de milliers de mercenaires burkinabés, sénégalais, nigérians, maliens, togolais associés à des prisonniers libérés, des braconniers armés et au reste des tirailleurs de la Rébellion de OUATTARA.
    A Duékoué ville située dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire, la France et ses alliés ont laissé après leur passage, plus de 2000 civils non armés tués et brûlés, essentiellement des femmes, des enfants et des vieillards réfugiés dans des centres d’accueil. A Abidjan, des centaines de civils amassés en bouclier humain autour de la Résidence officielle des Chefs d’Etat ivoiriens présentée de façon mensongère comme le “Bunker de GBAGBO le dictateur” ont été bombardés volontairement par l’Armée française aux ordres de Nicolas Sarkozy. Le nombre des victimes est encore incertain. Mais les premiers témoignages parlent d’au moins un millier de civils tués. A ces civils, il faut ajouter des officiers militaires pris dans le piège des bombardements français alors qu’ils s’étaient rendus à la Résidence des Chefs d’Etat pour prendre des instructions en vue d’annoncer un cessez-le-feu unilatéral. Mais chose paradoxalement inexplicable, la France a procédé à un bombardement aveugle de l’Hôpital militaire d’Abidjan qui accueille plus de civils que de militaires malades. Elle a bombardé le centre hospitalier universitaire de Yopougon (quartier jugé pro-GBAGBO), le Centre hospitalier de Koumassi sis non loin du Camp commando de l’Armée ivoirienne baptisée armée pro-GBAGBO par la France. Après quoi, l’armée française a bombardé plusieurs éléments non hostiles de la marine nationale, une barbarie corroborée par un crime lâche commis sur l’Autoroute du Nord à la hauteur de la Forêt classée du Banco (en plein cœur d’Abidjan) où des jeunes marins de la force d’élite de la marine commando dénommée DEMIR, rentrant d’une intervention au sous-quartier CIPOREX de Yopougon pour empêcher le pillage de magasins appartenant à des opérateurs économiques libanais, ont été tués dans leur char par une frappe des hélicoptères français. La photo du char en flamme est disponible sur le Net. Bref. La liste est très longue. Car des édifices à usage commercial ou culturel n’ont pas échappé à la furie française. Il sied d’ajouter à toutes ces listes, les embargos décrétés sur demande de Nicolas Sarkozy dont ceux très criminels portant sur les médicaments, la fermeture des banques françaises sans avis préalable à la clientèle, l’interdiction de tout mouvement financier sortant de la Côte d’Ivoire ayant paralysé irrémédiablement la plupart des petites et moyennes entreprises (PME) ivoiriennes et, provoqué leur fermeture définitive du fait que leurs clients ont tiré prétexte de cette situation pour se délocaliser sans payer le prix des prestations fournies par ces PME.
    Aujourd’hui, la Révolution Permanente est déclenchée avec des contours non encore perceptibles par les non initiés. Mais d’ores et déjà, nous pensons que tout en nous inclinant devant la mémoire des personnes tombées sous les balles françaises alors que la France n’avait pas déclaré la guerre à la Côte d’Ivoire et que malgré cette agression sauvage, l’armée ivoirienne n’a pas reçu l’ordre d’utiliser les armes de guerre pour lancer une contre offensive contre les positions françaises, il reste un devoir patriotique et citoyen de demander réparation à la France.
    Pourquoi et quelle forme pour la réparation du préjudice ambiant ?
    La Côte d’Ivoire et la France partagent le même Code civil : le fameux Code civil napoléonien. L’article 1382 de ce Code civil nous enseigne que : “Tout fait quelconque de l’homme qui cause, un dommage, oblige celui par la faute duquel il est arrivé, à le réparer.” Cet article est complété par l’article 1383 du même Code civil qui dit: “Chacun est responsable du dommage qu’il a causé, non seulement par son fait, mais encore par sa négligence ou son imprudence”.
    Au regard de ces deux textes, vous comprenez pourquoi la France doit réparer personnellement le préjudice multiforme causé en Côte d’Ivoire. Elle pourrait prétendre qu’elle exécutait une Résolution de l’ONU. Mais cette résolution fantaisiste prétendait que la mission onusienne et la France devaient détruire les armes lourdes et protéger les civils. La France ne peut donc pas alléguer sa propre turpitude car “Nemo creditur propriam turpitudinem allegans: N’est pas cru celui qui allègue pour excuse sa propre turpitude, sa propre bassesse, sa propre fraude morale”.
    Pour comprendre cette fraude morale, j’invite tous ceux qui n’ont pas encore visité la Côte d’Ivoire après les combats à venir découvrir en grandeur nature l’escroquerie morale des prétendues armes lourdes que GBAGBO Laurent aurait utilisées. Vous ne trouverez aucune trace de combat, aucun mur cassé, aucune route détruite par une explosion, même dans le quartier de Yopougon que certains contacts ont visité il y a quelques semaines. Les seules traces de destructions qui ont été rapportées se trouvent d’une part, à certains points d’Abobo où des tirs de chars de l’ONUCI protégeant le “commando invisible” ont laissé des impacts sur des murs et d’autre part, dans l’enceinte de la Résidence des Chefs d’Etat qui n’appartient pas à GBAGBO Laurent mais à l’Etat de Côte d’Ivoire qui l’a construit dans les années 60 ou 70 avec un sous-sol de sécurité présenté malicieusement au monde entier comme le “Bunker de GBAGBO”.
    Le mal est fait. Il est trop profond. Les milliers d’orphelins laissés par les personnes tuées par la France ou avec sa complicité passive sont sans ressources. Les familles des civils massacrés n’ont bénéficié d’aucune assistance psychologique pour parler d’un début de soulagement matériel. Les biens publics détruits sont en épave. Et sous la protection des contractuels du crime français appelés Légionnaires dont 317 éléments sont tombés incognito en une semaine de combat défensif (engagé par les forces d’élite FDS-CI) lorsque ces barbouzes ont tenté l’aventure du combat au sol, la horde de bandits de OUATTARA continue de commettre des crimes dont les plus choquants en date, sont ceux du village d’Akoupé-Zeudji où plusieurs villageois ont eu leurs oreilles arrachées à l’arme blanche par l’armée d’illettrés et de mercenaires de OUATTARA Dramane, le dimanche 31 août dernier.
    C’est pourquoi je pense qu’à défaut d’une réparation par équivalent, c’est-à-dire, une vie contre une vie, un bien public contre un bien public et, un bien privé contre un bien privé (parce que cela n’est pas le sens de notre engagement révolutionnaire), je suggère qu’au lendemain de la victoire du volet “Action de terrain” de la Révolution Permanente, que les biens publics français dûment identifiables en Côte d’Ivoire soient saisis et vendus pour dédommager les familles victimes de l’agression barbare de la France. Je pense notamment à l’Ambassade de France, au site du 43ème BIMA, à la Résidence de l’Ambassadeur de France, etc. Pour la réparation des préjudices soufferts par l’Etat, des mécanismes existent bel et bien pour que justice soit rendue. Mais permettez que nous n’en parlions pas ici. Le moment venu, le peuple souverain de Côte d’Ivoire saura faire respecter son droit à une juste réparation des crimes contre l’humanité, des crimes économiques et des crimes de sang commis de façon raciste par la France. Mais chaque chose en son temps. Pour l’heure, le temps est à l’épreuve des nerfs et à l’analyse stratégique du théâtre des opérations à venir. Lorsque l’Etat de Droit sera rétabli, place sera faite au droit. Telle est ma conviction patriotique.
    A très bientôt.
    Hassane Magued
    source : cotedivoire.canalblog.com

  8. avez vous vu les émeutes en anglettere? l’europe est en plein declin financier et j’ai peur qu’ils ne se lancent dans une nouvelle aventure coloniale pour piller les richesses de l’afrique et se mettre à l’abris du besoin. pour le moment ils bombardent la libye mais je suis convaincu qu’ils iront au sol pour l’occuper et exploiter le pètrole.

  9. Alassane ne tient pas parole la preuve:
    Des éléments Frci égorgent deux habitants de Dibolé Sanépa et blessent plusieurs autres
    source : abidjandirect
    Le village de Dibolé Sanépa, dans la Sous préfecture de Bayota a encore subi le courroux des éléments des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci). En effet, dans la nuit du 8 juillet dernier, alors que les jeunes dudit village se rendaient à Bahompa (village voisin) à une veillée funèbre, ont eu une altercation avec un jeune Guinéen qui expressément à voulu les heurter avec sa mobylette. Ce guinéen est allé saisir le chef du village qui lui a promis un règlement pacifique de ce différend. Malgré la promesse à lui faite par le patriarche, celui est allé à la recherche des Frci qui deux jours plus tard, sont venus en grand nombre, aux environs de 23H, pendant que le village était endormi. Ils ont tué deux jeunes dont Ouraga Daniel qui a été égorgé et blesser plusieurs autres. Le Jeune Bolu Kuyo qui lutte contre la mort a été blessé à la machette. Son œil est sorti de son orbite. Une femme, s’est vue l’épaule arrachée à la machette. La réconciliation que prône Alassane Ouattara n’est certainement pas pour aujourd’hui. Puisque la quasi-totalité des villageois de l’ouest sont l’objet d’exaction et de torture, au quotidien.
  10. Il n’ y a vraiment rien en face
    infodabidjan
    Il n’ya rien en face.
    « Il faut véritablement appliquer l’Etat de droit. Comme première action, je vais mettre en place des commissions d’enquêtes sur le coup d’Etat de 1999, une autre commission d’enquête sur la rébellion, pour savoir comment elle a été financée, qui l’a faite ». Dixit Alassane Dramane Ouattara, au cours de l’historique face à face avec le président Laurent Gbagbo. Fraternité Matin – 26 – 11 – 2010
    « Œuvrons pour Une Côte d’Ivoire dotée d’un Etat fort, moderne et impartial, avec des Institutions crédibles ; un Etat qui respectera l’indépendance de la justice, qui luttera contre l’impunité et fera la promotion du mérite et de la compétence. » Alassane Dramane Ouattara, discours du 07 – 08 – 11.
    Comme le dit l’adage « c’est au pied du mur, on voit le vrai maçon ». La France, les Etats-Unis et l’ONU avait présenté ADO comme l’homme providentiel de la Côte d’Ivoire aux ivoiriens, aujourd’hui le monde entier se rend compte que l’homme n’est rien d’autre qu’un fieffé menteur selon les conclusions de Daniel Bekele, directeur de la division Afrique à Human Rights Watch: « Le gouvernement Ouattara a promis à plusieurs reprises de rompre avec le passé, époque pendant laquelle les forces de sécurité étaient au-dessus de la loi. Et pourtant, plutôt que de créer une armée susceptible de respecter l’État de droit, M. Ouattara a décerné des promotions à des hommes qui étaient à des postes de commandement lorsque des atrocités étaient commises et qui devraient faire l’objet d’enquêtes au lieu de recevoir des récompenses. ». L’on se rend compte qu’un clivage se creuse entre le discours de Ouattara et la réalité.
    Le président Laurent Gbagbo, lui au moins a eu le courage de mettre plusieurs des cadres et non des moindres, de son parti à la disposition de la justice. Ceux-ci ont séjourné dans les geôles de la MACA (Maison d’Arrêt et de Correction d’Abidjan) aussi longtemps que le voulait la justice, d’autres comme paix à son âme, le ministre Désiré Tagro ont fait l’objet d’enquête après les accusations du président du LIDER Mamadou Koulibaly. Il a tenu sa promesse et a recommandé des enquêtes nationales et internationales sur le coup d’Etat de 99, le charnier fabriqué de toutes pièces par le RDR à Yopougon, la crise électorale de 2002 etc. qui sont à la disposition du public. Le général Matthias Doué après la soi disant bavure des FDS dans l’opération « Dignité » fut remplacé ; pas qu’il était coupable mais cela engageait sa responsabilité en tant que chef.
    Alors, Mister « Solution » a promis une enquête sur le coup d’Etat sur le coup de 99 et la rébellion. Il suffit seulement de demander « au Conseil de sécurité de l’ONU de rendre public le rapport de la Commission d’enquête de 2004 sur les crimes commis pendant le conflit armée de 2002-2003 » et le coup d’Etat de 99 selon les recommandations de Human Rights Watch dans son rapport du 16 mai 2011. L’ONU a dans ses tiroirs toutes les enquêtes sur les trafics de la rébellion, il faut qu’elle (ONU) les déclassifie.
    Pendant que les ivoiriens et le monde entier s’attendent à voir le chef de l’Etat de rompre avec le passé c’est-à-dire l’époque de Laurent Gbagbo, qu’il a longtemps critiquée, il fait la promotion de l’incompétence en nommant des criminels de guerre à des hauts postes de notre armée. Le gouvernement Ouattara n’a inculpé aucun membre des Forces républicaines – les troupes qui l’ont soutenu dans ses efforts pour écarter M. Gbagbo du pouvoir et qui constituent désormais l’armée du pays – pour les graves crimes commis durant la période post-électorale. En revanche, plus de 70 responsables du camp Gbagbo ont étéinculpés par des procureurs civils ou militaires écrit Human Rights Watch.
    Où est alors le changement tant promis.
    Chérif Ousmane dit « papa Guépard », « Celui qui s’est débarrassé d’un corps torturé et exécuté d’un chef de milice et a donné l’ordre d’exécution de 29 détenus » à Yopougon selon Human Rights Watch après la capturation » (demandé le sens au ministre Kandia Camara ; ministre de l’Education Nationale) de Laurent Gbagbo vient d’être nommé Commandant en second de la Gspr. Son frère rebelle Ousmane Coulibaly responsable des mêmes massacres a été aussi promu. Selon l’ONU, Fofié serait en partie responsable de l’une des plus graves violations des droits de l’homme enregistrées au cours du [premier] conflit [ivoirien]. Ce dernier qui est sous sanction de l’ONU vient de se voir confier le commandement de l’EKT (une unité basée à Korhogo). Tous les chefs de guerre qui ont endeuillé la Côte d’Ivoire depuis le coup d’Etat manqué de 2002, viennent d’être récompensés pour « service rendu » au chef de l’Etat et àla France.
    Hier, Human Rights Watch, Amnesty International, la Croix-Rouge et autres connexions de l’ONU étaient des organisations crédibles dans leurs rapports sur le gouvernement de Laurent Gbagbo. Toute la presse pro-RHDP se faisait l’écho de leurs rapports. Aujourd’hui, sous Alassane Dramane Ouattara, elles font des « publications de rapports sur la base d’enquêtes relativement superficielles qui font courir à toutes ces organisations le risque de décrédibiliser la noble mission qui leur est dévolue » selon le conseil des ministres du 15 juin 2011. Le ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko lui demande qu’ « on lui apporte des preuves. ». Le président Laurent Gbagbo, chaque fois que son gouvernement était indexé, signait un décret pour des enquêtes nationales, parlementaires et internationales. Il ne pleurnichait pas.
    Il n’ y a vraiment rien en face.
  11. Ouatara searit-il vraiment une individu sans coeur?


    Ahmadou Yacouba Sylla à Alassane Ouattara : ‘’Monsieur le Président de la République, libérez Michel Gbagbo !’’. Un mois après il rendit l’âme
    Honorable Président, de grâce, essuie mes larmes…
    M. Alassane OUATTARA Président de la République, Premier Magistrat du Droit et de la Justice, Au Nom de Dieu Clément et Miséricordieux
    J’atteste en la vérité, ne pas être un exégète ayant la connaissance savante du Droit, et des Droits Humanitaires qui meublent la pensée des Démocrates de par le monde. J’en appelle avec la plus spirituelle humanité à ta conscience lucide, à ta raison discursive et à ton sens de respect de l’impériale vérité de la germination vie.
    DE GRACE PROCEDE A LA LIBERATION DE MON FILS MICHEL GBAGBO ! DIEU te le vaudra!
    Je te souhaiterai d’avoir la lecture pénétrée et le regard profond sur ces trois images… La première, l’humiliation carcérale de mon fils Michel le 11 Avril 2011… Les deux autres images du 15 et 18 Mars 2006 à Christ Barnard Hospital de Cap Town. Le très long parcours jusqu’au Cap de Bonne espérance, que mon fils Michel a effectué pour venir soutenir « son père » soumis depuis le 02 Mars 2006, à une CERVICODISCOPATHIE AVEC COMPESSION MEDULLAIRE DES C3 C4 ET C4 C5. Mon fils Michel en plus de sa visite du 15 à la clinique, viendra à nouveau le 18, les bras chargés de fleurs d’exquis arômes pour partager le petit espace de mon lit de malade. Ma lecture Soufi de sa filiale et puissante présence à mes côtés, illustre la grandeur, comme quoi, il n’y a rien d’aussi vrai que la magnificence de l’amour. En Allah, le plus loyalement et le plus fidèlement possible, je demeure un débiteur paternel insolvable. M. le Président, sachez que JE SUIS CHOQUE, ulcéré et dépité face à une telle méprise de l’ignorance. Michel est le fils de son Père, et de « ses Pères » Laurent Gbagbo et Ahmadou SYLLA. En quoi serait-il responsable de nos paternelles tribulations de la gestion de nos responsabilités à charge d’assumer le dualisme contradictoire de nos approximations.
    M. le Président, le 23 Juin 2011 sous le couvert de ton Epouse Dominique Ouattara, je t’ai adressé un pressant S.O.S, te sollicitant pour mon transfert médical à Tunis en vue de corriger dans un centre spécialisé Post-chirurgical ce qui manque à l’opération de Cap Town. Je suis dans la disposition d’esprit même étant si malade, de récuser le contenu de mon S.O.S au cas où ma demande de libération de mon fils Michel n’aura pas retenu ta bienveillante attention présidentielle. Je choisis de demeurer à ses côtés dans une aussi détestable condition carcérale… tous les deux, nous partagerons nos épreuves de la vie dans l’espérance du Temps d’Allah. InchAllah ! Tous, nous sommes pour un petit moment sur cette misérable terre de transit, dans l’attente prémonitoire de l’inéluctable dessein de Dieu. InchAllah, en une autre occasion, que Dieu me prêtera, je te ferai une dissertation sur la sociologie Bété de Laurent, fondamentalement différente de celle «Abourre» de Simone que je ne connais qu’à travers les images des médias. La contradiction qui se dispute le contradictoire au point de susciter la tragique avalanche le 11 Avril 2011, avalanche de la rupture consommée et consumée hélas !
    Qu’ALLAH nous guide et nous protège dans la Côte d’Ivoire de la vraie fraternité !!! Gloire à Dieu !
    Abidjan le 01 Juillet 2011
    Ahmadou Yacouba SYLLA
    Disciple Hamalliste, assis
    A l’Ombre de Cheick Yacouba SYLLA,
    le Grand Martyr de
    l’intolérance coloniale
    De l`ombre du Soufi à l`Ombre d`Allah, Hamadou Yacouba Sylla est mort le 07 Août
    Il est mort dimanche 7 Août vers 16H00. Sa dépouille a été transférée en même temps à Gagnoa. Il a été inhumé aussitôt.
    Je l’appelais doyen ou papa. Il me disait mon fils. Mais il préferait simplement dire L’Intelligent, oui Alafé ‘’l’Intelligent’’. Chaque fois, il s’amusait de la confusion que nous faisions sur son nom. Touré Youssouf, le Directeur de publication, qui allait le voir plus souvent que moi, avait passé de longues heures avec lui, et établi une complicité avec ses médecins et ceux qui le gardaient. On lui exigeait un repos total, mais le besoin d’écrire était plus fort. Et il écrivait. Chaque écrit de ces derniers temps, était considéré comme un testament, comme le dernier. Mais, c’était vraiment plus fort que lui. Tant qu’il lui restait encore un souffle de vie, écrire était un médicament pour lui. Quand nous écrivions Cheick Yacouba Sylla, le doyen ne manquait pas de rectifier: C’est Hamadou Yacouba Sylla. Mais, c’était plus fort que nous, que les correcteurs. Comme si nous voulions le rappeler à d’autres réferents, l’erreur revenait souvent. Hamadou Yacouba Sylla était un homme de grande culture. Un érudit.
    Versé dans la lecture profonde et immense du Coran, il était également un grand lecteur de la presse ivoirienne, et un observateur avisé de la vie politique nationale. Son souci était toujours d’appeler les gouvernants à l’humilité et à la tempérance. De Bédié à Ouattara, il a été souvent entendu, mais, il n’était pas toujours bien en cours. On le trouvait souvent agaçant, pas toujours bien inspiré, avec son style, si particulier, qui faisait que plus d’une fois, je remettais au lendemain, la relecture et la correction de ses textes. Samedi 6 Août la veille de son rappel à Allah, jai reçu quatre petits textes de lui. Deux jours avant, il m’avait fait appeler pour me dire son testament. Il ne tenait pas lui même le téléphone, mais de loin, j’entendais cette voix alerte autrefois et désormais prête à s’éteindre: “mon fils, je vais mourir. Ecris et note, ce que je vais te dire. Que le Président libère Michel Gbagbo. Qu’il écoute le message de Dieu. “Ensuite, celui qui tenait le téléphone a dit qu’il enverrait un mail. Il a tenu parole. “Alafé et Touré, Trouvez-moi le chapeau qui convient avant publication qui s’accorde avec la ligne éditoriale de l’ I.A. Est-ce mon testament politique? Je n’en sais rien. En Dieu, soyez ma lumière”.
    En Dieu, soyez ma lumiere! Quelle délicatesse, quelle humilité intellectuelle et spirituelle ! Le soufi érudit ne voulait rien imposer. Il nous autorisait souvent à corriger et à rectifier ses révoltes de sage et de soufi. Son combat pour la vérité et pour la justice s’est voulu dans la droite ligne du chef spirituel hamaliste Yacouba Sylla déporté par le colon. Malgré tout, il ne fut jamais véritablement anti- colon ni anti-francais, au titre des souverainistés. Cheick Hamadou Yacouba était un homme ouvert sur le monde. Lorsque j’avais été arrêté et jugé pour faux et usage de faux, pour fraude sur la nationalité ivoirienne, le doyen avait joint sa voix à celle des autres pour dénoncer. C’etait ça l’homme: un engagement sans concession pour la vérité et la justice. A Laurent Gbagbo en qui, il a vraiment cru un moment, il n’hésitait pas à dire des vérités qui n’ont pas toujours plu. Saluant le dialogue direct, interivoirien entre Gbagbo, Bédié, Ouattara et Soro, à la veille des Assemblées annuelles de la Bad à Abidjan, l’homme avait offert ses services pour une médiation. Au nom d’Houphouët. Hélas, il a prêché dans le désert. Tout comme il a prêché dans le désert au sujet de Michel Gbagbo, son dernier combat. Autant, il avait pris position pour dénoncer le hold-up électoral du camp Gbagbo, de son lit d’hopital et à la grande inquiétude des siens en ce 21 Janvier 2011, autant il avait fait du sort de Michel Gbagbo, une véritable obsession. C’était une de ses dernières volontés.
    Ce pro-Ouattara de dernière heure, cet Alassaniste par défaut, devenu tel pour avoir reconnu la défaite de Gbagbo en pleine crise et avoir appélé à son départ, était devenu aussitôt un observateur critique de certaines options et nominations de la nouvelle administration. Difficile pour lui à son âge de se taire et de couvrir ce qui ne va pas. Hamadou Yacouba Sylla voulait être ce Sage qui manquait à la cité, et chez qui, tout le monde pouvait et devait venir pour parler et pour confier ses peines. Helas! Pour lui et pour la Côte d’Ivoire. Pars en paix Doyen! Ton rapel à Allah le 07 Août n’est pas un simple hasard, toi qui parlais d’independance et de souverainété, toi qui étais attaché à la terre de Gagnoa, de Côte d’Ivoire mais aussi, à l’Afrique et à l’intégration continentale. Ton style d’écriture à «la soufi» restera inégalé et inimitable. En Dieu, sois notre lumière. Qu’Allah Soubouhanan Wattalah ait pitié de ton âme!
    Alafé W.
    Source: L’intelligent d’Abidjan
    Son patriarche pour la petite histoire, fut déporter par l’administration coloniale du Soudan français actuelle Mali à Gagnoa dans la colonie française de Côte d’Ivoire pour activités ‘subversives’ comme ont été aussi déporté Gbéhanzin, Samory et certains groupes Abbeys d’Agboville après leur révolte vers la colonie française d’Oubangui-Chari actuel Centrafrique.
    Arrivé dans la ville, lui et sa famille furent bien accueilli, bien installé et bien reçu par les autochtones de la région. Ils furent fortune dans différentes activités dans lesquelles ils ont prospèrés tel que le commerce, la mécanique automobile de proximité, le cinéma et le transport.
    Parlant très bien et même couramment l’ethnie de la région, certains membres de cette grande famille furent intronisé notables dans certains village de la région. Des fils de cette famille ayant fait de études furent intégrés dans les différentes administration et conseils municipaux et régionaux de la région.
    Ils furent de mariages mixtes épousant et en acceptant d’intégrer dans leur famille d’autre habitants de la région tout en acceptant que ces derniers fassent aussi partie d’autres familles de leur région d’adoption. Ils participaient aussi aux activités de réjouissance ainsi qu’aux commémorations et festivités culturelle, socio-economique et aussi sportives ou des membres de cette famille devinrent des célèbres footballeurs bien connus dans la région.
    Cette famille est considérée comme originaire de la région ou elle est établie.
    Voici une très bel exemple d’intégration, de respects, de partage et de tolérance devant lequel nous devons tous nous incliner.
  12. Moi ce matin j ai eu des problemes de connexion je vit en amerique du nord
    Salut a tous et que Dieu veille sur nous tous.Gardons toujours espoir.Ce qui m énerve dans tout ca ce sont les ivoiriens résidants au pays qui ne font que subir, et quand tu leur demande mais ou sont passées votre ferveur et votre détermination ils te répondent tous q avec les freres cissé dans les rues ils ne peuvent rien faire.Et pourtant, en 2000 nous avons tous bravé l armée réguliere pour le respect des urnes.J ai moi meme été battue par cette armée déchainée aux environs du palais des sports.
    J ai vraiment mal pour mon pays, l unique. Et jamais je n y retournerai tant et si longtps que cet énergumene appelé alasco l ane le dramatique avec sa voix d outre tombe sera le préfet de mon cher pays, avec ses gardes flogo appelés frci, l armée de son parti rdr.Mais étant une croyante je sais q ce regne ne durera pas car toute chose sur cette terre a une fin.
  13. A propos de nomination des ex rebelles.
    La crise ivoirienne est complexe et chaque pas que fait le pouvoir démontre les ambiguités de la lutte menée depuis 2002 pour parvenir sur le fameux trône ensanglanté. Le général Bakayoko lors de son intronisation avait déjà magnifié les ex FAFN, le mouvement rebelle qui a conduit cette lutte vitorieuse durant toute une décennie en sacrifiant des générations entières d’ivoiriens. Sa joie indicible était perceptible dans sa voie étreinte par l’émotion lors de son allocution inaugurale. Coup d’état infructueux, rébellion sans succès, guerre civile quasiment imposée à un pays paisible et qui malgré tout refusait de rompre. Enfin, l’allégresse d’une victoire inespérée grâce à l’armée du colonisateur que l’avènement de Gbagbo avait atténué l’impact quotidien dans la vie des ivoiriens. Ils sont de retour sur leurs grands chevaux. Alors comment ne pas s’en orguéllir après tant d’efforts et surtout ne pas recompenser ses experts en massacre qui ont permis cet aboutissement heureux?
    Le PR en nommant les chefs de guerre encore en vie à de hautes fonctions dans l’armée veut traduire à l’instar de son chef d’état-major, sa reconnaissance à l’égard de ses jeunes gens qui ont mené l’aventure qui a conduit ce beau pays sur des chemins incertains et qui l’ont installé dans la précarité généralisée. Mr le PR, vous faites preuve de réalisme et c’est bien. Sauf que la lutte ensanglantée de vos petits laisse un arrière goût forcément amer. Vous allez construire l’état de droit avec des assassins, vous allez emprisonnez certains vos ennemis d’hier, pour laisser vos chiens de guerre en liberté. C’est immoral. Mais me direz vous que vient chercher la morale dans la lutte pour le pouvoir.
    Vous êtes si charmant dans votre discours même s’il rappelle parfois celui du démon au visage d’ange.
    Mais si vous parvenez à garder la sérénité devant tant d’incohérences morales, alors on peut comprendre pourquoi et envers tout vous êtes arrivez à vos fins. Le fils Gbagbo dit en passant comment va t-il? Il aurait du être le fils d’un autre. Quand on dit qu’en politique il n’y a pas de sentiments, il se trouve des gens pour penser le contraire. Une chose est sure, prési tu es déterminé à apporter le bonheur à ton peuple. Donne à manger et à boire aux ivoiriens. Quand le nègre a bien mangé que voudra t-il d’autres? Prési on te soutient. organise des concerts ou seuls tes partisans s’y rendent pour insulter ceux qui se sont opposés à toi hier et Donne une carte de militant RDR à Adama Dahico, il fait vraiment pitié. Pissancessi a magne dèh! Eh puis finalement ça fait quoi si on nomme des ex rebelles, ils ont gagné la guerre ou non. Des organisations de droits de l’homme trouvent que Chérif Ousmane est un boucher, le PR lui affirme qu’il est l’un des meilleurs soldats du pays. On y perd son latin dans tout ça. Mr le PR c’est vous qui avez raison. C’est vous qui marchez sur le tapis rouge et Alpha Blondy après avoir soutenu Gbagbo , vous soutient comme tous ces braves qui ont fait allégeance après ta victoire aux forceps. La raison se trouve toujours chez le plus fort jusqu’à ce qu’il la perde un jour. Demander au woody il ne dira pas le contraire.

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