Tuesday, October 12, 2010

LAURENT GBAGBO LE CANDIDAT DE L'ESPOIR



- L’histoire de la naissance du FPI en tant que parti politique déclaré a véritablement commencé à se faire en 1982. Mais, l’histoire de la naissance d’un parti politique s’apparente un peu à celle d’un être humain. En effet, ce n’est pas à l’accouchement que l’enfant naît. L’enfant est le résultat de plusieurs évènements qui ont précédé sa naissance. Il y a d’abord le flirt entre les parents, puis viennent les fiançailles, le mariage et enfin la conception et la naissance de l’enfant.

Dans cette comparaison, l’enfant c’est le FPI. La mère de l’enfant, ce sont les valeurs de démocratie, de justice et de liberté. Le père, ce sont les démocrates qui ont travaillé dans la clandestinité à la création de la force politique que représente aujourd’hui le FPI. Ces démocrates sont : Laurent GBAGBO, Simone GBAGBO, Aboudramane SANGARE, DOUDOU BOGA, KOKORA Pierre, ASSOA Adou, etc...

Pour certains d’entre eux, tels que GBAGBO Laurent et ASSOA Adou, la lutte a commencé en 1968 à Paris où en tant qu’étudiants, ils ont avec ZADI Zahourou créé à l’époque déjà, un groupe de réflexion sur l’avenir de la Côte d’Ivoire en matière d’instauration d’une vraie démocratie dans ce pays. Il est important de rappeler que de 1960 à 1990, le Président Houphouët BOIGNY, prenant prétexte des impératifs de développement, a imposé le parti unique de fait en Côte d’Ivoire bien que l’article 7 de la Constitution ivoirienne permettait le multipartisme.

Les autres démocrates se joindront à Laurent GBAGBO plus tard en 1973 en Côte d’Ivoire. Ce sont Simone GBAGBO, Aboudramane SANGARE, BOGA Doudou, KOKORA Pierre.

En décembre 1980, ils forment dans le milieu universitaire un groupe politique clandestin qu’ils appellent « le noyau des cinq ». Les membres de ce noyau étaient tous des syndicalistes qui, voyant qu’avec le syndicat (SYNARES) ils ne pouvaient pas aller au-delà des revendications corporatistes, ont décidé de créer un parti politique. Ces derniers, pour rester dans l’anonymat, ont décidé de se donner des pseudonymes. Ainsi, Laurent GBAGBO se faisait appeler Santia, puis DJEDJE Léon ; Aboudramane SANGARE avait pour pseudonyme Jean-claude ; KOKORA Pierre se faisait appeler YAO ; BOGA DOUDOU cachait son identité derrière le pseudonyme DIOP et Simone GBAGBO avait pour nom d’emprunt Dominique. Ils signaient tous les documents du parti naissant sous les pseudonymes ci-dessus indiqués. Chacune de ces cinq personnes avait constitué un sous-noyau de travail et chaque sous-noyau travaillait de manière isolée ; si bien que tous ne se rencontraient jamais à une même réunion de peur d’attirer l’attention des autorités du PDCI RDA.

Ces sous-noyaux avaient pour tâches de recruter des militants et de créer des comités de base. En 1980, Laurent GBAGBO est élu directeur de l’Institut d’Histoire pour trois ans, mais il n’achèvera pas son mandat. Une grève éclate sur le campus de l’université d’Abidjan début 1982. Elèves et enseignants réclament plus de liberté et de démocratie. Dans cette effervescence, Laurent GBAGBO est sollicité pour prononcer le 08 février 1982, une conférence sur le thème « Jeunesse et Politique », à la demande du club des étudiants juristes.

La conférence est interdite, le campus bouillonne, le président Houphouët BOIGNY accuse ouvertement les cadres bétés de vouloir renverser son régime. ZADI ZAHOUROU, KIPRE Pierre alors Secrétaire Général du SYNARES et Laurent GBAGBO, tous des enseignants à l’université et membre du Synares sont dans le collimateur du président Houphouët BOIGNY. Leur péché est d’avoir déclenché une grève pour protester contre la violation des franchises universitaires, suite à l’interdiction de la conférence que devait prononcer Laurent GBAGBO à l’invitation des étudiants juristes. Face aux menaces qui pèsent sur la vie de Laurent GBAGBO qui est déjà recherché par la DST. Le Noyau des cinq se réunit rapidement et prend deux décisions d’importance capitale pour la vie du mouvement clandestin : la création officielle d’un mouvement pour la conquête des droits démocratiques en Côte d’Ivoire ; mais aussi le départ en exil de Laurent GBAGBO.

C’est le début de six années d’exil pour Laurent GBAGBO. Le but de l’exil est de faire connaître à l’opinion internationale, les réalités effectives de la vie politique en Côte d’Ivoire. c’est également pendant cette période qu’a commencé la production d’une littérature de combat. En 1983, c’est la publication contenant les propositions du mouvement politique clandestin pour gouverner la Côte d’Ivoire.

Laurent Gbagbo a toujours conceptualisé son combat politique avant de l’engager. Une façon de mieux en mesurer les enjeux et développer une stratégie pour le gagner. Les sept ouvrages politiques qu’il a écrits répondent chacun à une étape de la lutte politique : de la conquête des libertés passant par son ambition pour la Côte d’Ivoire pour arriver à Bâtir la paix sur la Démocratie et la Prospérité. (Côte d’Ivoire : Pour une alternative démocratique (1983) ; Côte d’Ivoire : Histoire d’un retour (1989) ; Agir pour les Libertés (1991) ; le Temps de l’Espoir (1995) ; Côte d’Ivoire : Bâtir la paix sur la Démocratie et la Prospérité), Quatre des sept livres politiques commencent par Côte d'Ivoire cela traduit son amour fusionnel avec la Côte d’Ivoire. C’est cet homme qui a une grande ambition pour la Côte d’Ivoire et que 10 partis politiques et associations des organisations de la société ont décidé de se donner comme candidat pour perpétuer le combat que nos père ont commencé en 1940 et que d’autres ont laissé, tomber. Parmi les ouvrages de Gbagbo, pour une alternative démocratique exprime l'opinion que Laurent Gbagbo se fait de l'opposition : c'est à dire que ce doit être une alternative pacifique au pouvoir. Une Opposition ce doit être un contre pouvoir pacifique et non violente de propositions concrètes et de projets; " Et c'est ce que nous avons fait. Nous n'avons jamais pris les armes contre notre Pays" affirme le PR Candidat

POUR LA COTE D’IVOIRE, LAURENT GBAGBO PROPOSE UN NOUVEAU PACTE POUR BATIR LA PAIX SUR LA DEMOCRATIE ET LA PROSPERITE.
Le Programme du PR Candidat se trouve détaillé dans son livre programme son tout dernier ouvrage dont voici quelques extraits: " En 1983, j’ai lancé un appel pour la transition pacifique à la démocratie en Côte d’Ivoire. Nous étions sous le parti unique. Ensemble, nous avons obtenu le multipartisme en 1990. Nous avons alors bâti patiemment l’alternative démocratique au pouvoir.
En 2000, je me suis présenté à l’élection présidentielle avec l’engagement de faire de la Côte d’Ivoire un Etat moderne et stable, garantissant la démocratie. Je vous ai demandé de soutenir la promotion du travail et du mérite, l’égalité des chances pour tous, le bien-être social, la solidarité et la justice.
En Octobre 2000, j’ai été élu Président de la République, sur la base du programme que j’ai proposé. Le pays était alors dans une situation sociale, économique et politique fragile. J’ai pris immédiatement les mesures qui s’imposaient pour rassurer les populations alors en proie à l’angoisse face aux incertitudes engendrées par le coup d’Etats militaire de Décembre 1999. Le forum de la réconciliation nationale répondait à ce souci d’apaisement pour consolider le tissu social.
Au plan économique, j’ai initié des réformes qui ont permis d’améliorer les recettes de l’Etat et de faire face à ses obligations régaliennes. Nous avons pu stabiliser l’économie nationale, amorcer sa relance et renouer avec les principaux bailleurs de fonds.
Au plan politique, la formation du gouvernement d’ouverture avait disposé le pays à un climat apaisé, et permis de s’attaquer aux injustices les plus intolérables de notre société. C’est ainsi que nous avons mis fin au régime des « salaires à double vitesse » instauré dans l’enseignement depuis 1991. Nous avons adopté les textes instaurant les statuts particuliers des personnels de la police nationale, des douanes et du corps préfectoral.
Nous étions dans cet élan de normalisation de notre société, lorsqu’en Septembre 2002, ce que nous avions cru impensable s’est donc produit. Il y a eu la guerre en Côte d’Ivoire. Il y a eu des morts, des vies brisées, des déplacés de guerre et des réfugiés. Nous avons constaté qu’avec la guerre, nous étions tous menacés dans les mêmes droits élémentaires. Quelles que soient nos appartenances régionales, religieuses et politiques, quelles que soient nos positions sur la guerre elle-même, nous avons frôlé une catastrophe collective. Notre pays, la Côte d’Ivoire, a failli sombrer dans le chaos.
Mais les peuples entrent en action quand l’histoire l’exige. Les peuples se mobilisent toujours pour sauver les nations du péril. Le peuple ivoirien s’est dressé pour opposer au mauvais destin une même volonté résolue. Il a refusé la régression et nous sommes resté débout.
Mais cette guerre, loin de nous détourner de l’essentiel, nous a plutôt ouvert les yeux sur notre capacité à nous rassembler pour réagir. Nous nous sommes retrouvés pour défendre l’ordre républicain et pour sauver la mère-patrie.
Aujourd’hui la guerre est terminée. Il s’agit à présent de gagner la paix.
Aujourd’hui, l’avenir à nouveau nous appartient. Allons découvrir ensemble le sens que prend l’histoire, notre histoire commune, l’histoire de notre pays, la Côte d’Ivoire.
Je vous invite à un nouveau pacte au sein de la République, autour des valeurs de la démocratie. Je vous invite à une alliance de la dignité et du développement de la personne humaine.
Je veux construire, avec vous, une société de solidarité et de générosité, bâtir une économie moderne et compétitive, raffermir les institutions de l’Etat et assurer à la Côte d’Ivoire un rayonnement internationale au service de la paix en Afrique de l’Ouest et sur tout le continent.
Je n’ai pas renoncé à transformer notre société. Bien au contraire. Je réaffirme ici mon engagement à gouverner autrement la Côte d’Ivoire, dans le sens de l’approfondissement des libertés démocratiques.
Je veux engager la Côte d’Ivoire sur la voie du travail et de la prospérité durable. Sur cette vois, nous allons bâtir une école pouvant garantir l’égalité des chances, mettre en œuvre une politique de la santé assurant l’égal accès aux soins, mettre à la disposition de tous un cadre de vie décent.
Notre société n’offre pas encore à la femme toute la place qu’elle mérite. Il faut inventorier tous les obstacles à l’épanouissement et aux droits des femmes. Il faut s’attaquer à ces obstacles et les lever. C’est mon engagement. J’avais déjà imposé dans les instances du parti que je dirigeais, étant dans l’opposition, un quota d’au moins 30% de femmes. Il faudra engager le débat au parlement pour ouvrir cette perspective aux femmes dans les institutions de l’Etat.
Le problème de l’emploi était déjà préoccupant avant la crise. La guerre l’a exacerbé. Le chômage est devenu massif. Il a atteint des niveaux d’autant plus intolérables qu’il touche les jeunes. C’est pourquoi la création d’emploi, la formation professionnelle et le service civique sont les trois piliers du contrat que j’ai signé avec notre jeunesse.
Nous sommes engagés dans la promotion du développement durable. Le Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP) adopté par le gouvernement pour la période allant de 2009 à 2013, est un des instruments de cette politique. L’admission de la Côte d’Ivoire au point de décision des institutions financières internationales, et demain au point d’achèvement pour la réduction de la dette, est une opportunité à saisir pour donner un nouvel essor au développement de notre pays.
Mais ce dispositif tout autant que les autres outils de développement, ne pourra nous être utile que si nous sommes décidés, nous-mêmes à nous en sortir. Ce pays sera ce que nous voudrons qu’il soit.
J’appelle donc à un rassemblement autour de la Côte d’Ivoire au-delà des clivages partisans. C’est le rêve des ivoiriens qui ont fait triompher le droit sur la violence en 2000, opposé une résistance sans faille à la régression en 2002 et relevé la dignité de notre nation en 2004. Plus encore, c’est l’idéal des jeunes générations qui aspirent à un meilleur avenir.
J’appelle chacun et chacune à s’engager avec moi dans le combat de l’avenir qui est l’enjeu de cette élection présidentielle. Ce combat, nous l’engageons aujourd’hui pour nous-mêmes, pour nos enfants et pour notre pays, mais nous l’engageons aussi pour l’Afrique dans le prolongement des luttes pour nos libertés et la souveraineté de nos Etats. Nous l’engageons pour donner à l’Afrique toute sa place dans le nouveau contexte des relations internationales.
Je suis candidat, parce que j’ai un projet de développement pour notre pays. Je veux rendre effectif l’ESPOIR de toutes celles et de tous ceux qui ont foi en eux-mêmes et en ce pays et qui ne cessent d’offrir leurs forces et leurs intelligences pour le défendre.

En avant ! Allons aux élections pour la victoire "

- Hier Alassane était la victime de Bedié avec son "ivoirité" aujourd'hui les deux sont ensemble contre nous. Cela veut essentiellement dire que ces deux candidats n'ont ni programme ni idéal, ni amour propre, ni amour de la Patrie, leur seul but et objectif: c'est le pouvoir à tout prix et par tous les moyens.

- Tout le monde sait que la côte d'Ivoire est en crise et que la pauvreté s'est accrue du fait de la guerre et que ce n'est pas nous qui avons amené la guerre et ses conséquences en Côte d'Ivoire. Mais avec le peuple de Côte d'Ivoire et les bonnes volontés qui aiment ce pays, nous allons bâtir la Paix sur la Démocratie et la Prospérité.

LAURENT GBAGBO


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