Saturday, October 9, 2010

Les Protocoles des Sages de Sion

 

Avertissement : Les Protocoles des Sages de Sion est un document écrit à la fin du XIXe siècle à Paris par un faussaire antisémite russe, Mathieu Golovinski. L’auteur a voulu faire croire qu’il s’agissait d’un programme mis au point par un conseil de sages juifs voulant anéantir la chrétienté et dominer le monde. Le livre simule des comptes rendus d’une vingtaine de réunions secrètes exposant un plan secret de domination du monde. Ce plan imaginaire utiliserait violences, ruses, guerres, révolutions et s’appuierait sur la modernisation industrielle et le capitalisme pour installer un pouvoir juif. La publication à grande échelle de ce texte prétendait dévoiler ce complot.
Il a été démontré très peu après sa publication en anglais et en allemand, en 1920, que ce texte était le décalque d'un texte préexistant, le Dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, publié en 1864 à Bruxelles par Maurice Joly, texte disponible sur Wikisource. Voir sur Wikipédia le complément d’information sur les protocoles des sages de Sion ; sur l’interdiction de ce texte en France, voir page de discussion.

PREMIER PROTOCOLE

Laissant de côté toute phraséologie. Nous parlerons bien franchement et discuterons le sens de chaque réflexion, faisant ressortir, par des comparaisons et des déductions, des explications complètes. Nous exposerons, par ce moyen, la conception de notre politique, ainsi que celle des Goïm. Il faut remarquer que le nombre des hommes aux instincts corrompus est plus grand que celui des gens aux instincts nobles. C’est pourquoi les meilleurs résultats s’obtiennent, dans le gouvernement du monde, en employant la violence et l’intimidation plutôt que les discussions académiques. Tout homme a soif du pouvoir: chacun aimerait à être un dictateur si seulement il le pouvait, et bien rares sont ceux qui ne consentiraient pas à sacrifier le bien-être d’autrui pour atteindre leurs buts personnels.
Le droit réside dans la force
Qu’est-ce qui a contenu les sauvages bêtes de proie, que nous appelons hommes ? Par quoi ont-ils été gouvernés jusqu’à ce jour ? Aux premières époques de la vie sociale, ils étaient soumis à la force brutale et aveugle, puis ils se soumirent à la loi, qui n’est, en réalité, que la même force masquée. Cette constatation me mène à déduire que, de par la loi naturelle, le droit réside dans la force.
Ce qui tue la vraie liberté
La liberté politique n’est pas un fait, mais une idée. Cette idée, il faut savoir comment l’appliquer quand il est nécessaire, afin de la faire servir d’appât pour attirer les forces de la foule à son parti, si ce parti a décidé d’usurper celles d’un rival. Le problème est simplifié si ledit rival s’infecte d’idées de liberté, de prétendu libéralisme et si, pour l’amour de telles idées, il cède une partie de son pouvoir.
Notre idée va triompher de façon évidente en ceci : les rênes du Gouvernement étant abandonnées, il s’ensuivra, de la loi de la vie, qu’elles seront immédiatement saisies par une nouvelle main, parce que la force aveugle de la foule ne peut exister un seul jour sans chef. Le nouveau Gouvernement ne fait que remplir la place de l’ancien que son libéralisme a affaibli.
L’or a détruit la religion
L’anarchie nous livre les peuples
De nos jours, la puissance de l’or a supprimé celle des autorités libérales. Il fut un temps où la religion gouvernait. L’idée de liberté est irréalisable, parce que personne ne sait en user avec discrétion.
Il suffit de donner un instant à la foule le pouvoir de se gouverner elle-même pour qu’elle devienne, aussitôt, une cohue désorganisée. Dès ce moment naissent des dissensions qui ne tardent pas à devenir des conflits sociaux ; les États sont mis en flammes et toute leur importance disparaît. Q’un État soit épuisé par ses propres convulsions intérieures, ou qu’il soit livré, par les guerres civiles, à un ennemi étranger, il peut, dans l’un et l’autre cas, être considéré comme définitivement détruit, - il est en notre pouvoir.
L’or est entre nos mains
Le despotisme du capital, qui est entièrement entre nos mains, tendra à cet État un brin de paille auquel il sera inévitablement forcé de s’accrocher sous peine de tomber dans l’abîme.
Pas de moralité dans la lutte
Si, pour des motifs de libéralisme, quelqu’un était tenté de me faire remarquer que de semblables discussions sont immorales, je poserais cette question : - Pourquoi n’est-il pas immoral qu’un État qui a deux ennemis, l’un au dehors, l’autre au dedans, emploie, pour les combattre, des moyens différents : plans secrets de défense, attaques nocturnes ou avec des forces supérieures ? Pourquoi, en effet, serait-il immoral que l’État employât de tels moyens contre celui qui ruine ses fondements et sa prospérité ?
Il faut semer l’anarchie dans les masses
Un esprit logique et sensé peut-il espérer réussir à gouverner les foules par des arguments et des raisonnements, alors qu’il est possible que ces arguments et ces raisonnements soient contredits par d’autres arguments ? Si ridicules qu’ils puissent être, ils sont faits pour séduire cette partie du peuple qui ne peut pas penser très profondément, étant entièrement guidée par des raisons mesquines, des habitudes, des conventions et des théories sentimentales. La population ignorante et non initiée, ainsi que tous ceux qui se sont élevés de son sein, s’embarrasse dans les dissensions de partis qui entravent toute possibilité d’entente, même sur une base d’arguments solides. Toute décision des masses dépend d’une majorité de hasard, préparée d’avance, qui, dans son ignorance des secrets de la politique, prend des décisions absurdes, semant ainsi dans le Gouvernement les germes de l’anarchie.
Pas de morale en politique
La politique n’a rien de commun avec la morale. Un souverain gouverné par la morale n’est pas un habile politique ; il n’est donc pas d’aplomb sur un trône. Celui qui veut gouverner doit recourir à la ruse et à l’hypocrisie. En politique, les grandes qualités humaines d’honnêteté et de sincérité deviennent des vices et détrônent un souverain plus immanquablement que son plus cruel ennemi. Ces qualités doivent être les attributs des pays non juifs, mais nous ne sommes aucunement obligés d’en faire nos guides.
Le droit et la force
Notre droit réside dans la force. Le mot « droit » est une idée abstraite qui ne repose sur rien. Il ne signifie pas autre chose que ceci : « Donnez-moi ce dont j’ai besoin pour prouver que je suis plus fort que vous ».
Où commence le « droit » ? Où finit-il ? Dans un État où le pouvoir est mal organisé, où les lois et la personne du souverain sont annihilées dans un continuel empiétement du libéralisme, j’adopte un nouveau système d’attaque, me servant du droit de la force pour détruire les ordonnances et réglements existants, me saisir des lois, réorganiser les institutions et devenir ainsi le dictateur de ceux qui, de leur propre volonté, ont libéralement renoncé à leur puissance et nous l’ont conférée.
L’invincibilité de la judéo-maçonnerie
Notre force, étant donné la situation branlante des pouvoirs, sera plus grande qu’aucune autre, parce qu’elle sera invisible jusqu’au jour où elle sera telle qu’aucune ruse ne la saurait miner.
Libéralisme destructeur
Du mal temporaire, auquel nous sommes actuellement obligés d’avoir recours, sortira le bienfait d’un gouvernement inébranlable qui rétablira le cours du mécanisme de l’existence normale détruit par le libéralisme. La fin justifie les moyens. Il faut, en dressant nos plans, que nous fassions plus attention à ce qui est nécessaire et profitable qu’à ce qui est bon et moral.
Nous avons devant nous un plan sur lequel est tirée une ligne stratégique dont nous ne pouvons nous écarter sans détruire l’œuvre de siècles entiers.
La foule est aveugle
Pour élaborer un plan d’action convenable, il faut se mettre en l’esprit la veulerie, l’instabilité et le manque de pondération de la foule incapable de comprendre et de respecter les conditions de sa propre existence et de son bien-être. Il faut se rendre compte que la force de la foule est aveugle, dépourvue de raison dans le discernement et qu’elle prête l’oreille tantôt à la droite, tantôt à la gauche. Si un aveugle conduit un autre aveugle, ils tombent tous deux dans le fossé. En conséquence, les parvenus, sortis des rangs du peuple, fussent-ils des génies, ne peuvent pas se poser en chefs des masses sans ruiner la nation.
L’impuissance des partis
Seul un personnage élevé pour exercer la souveraineté autocratique peut lire les mots formés par les lettres de l’alphabet politique. Le peuple livré à lui-même, c’est-à-dire à des chefs sortis des rangs, est ruiné par les querelles de partis qui naissent de la soif du pouvoir et des honneurs et qui créent les troubles et le désordre.
Est-il possible à la masse de juger avec calme et d’administrer sans jalousie les affaires de l’État qu’il ne lui faudra pas confondre avec ses propres intérêts ? Peut-elle servir de défense contre un ennemi étranger ? C’est impossible, car un plan, divisé en autant de parties qu’il y a de cerveaux dans la masse, perd sa valeur et devient inintelligible et inexécutable.
Seul gouvernement possible : l’autocratie
Seul un autocrate peut concevoir de vastes projets et assigner à toute chose son rôle particulier dans le mécanisme de la machine gouvernementale. C’est pourquoi nous concluons qu’il est utile au bien-être du pays que son gouvernement soit entre les mains d’une seule personne responsable. Sans le despotisme absolu, pas de civilisation possible, car la civilisation ne peut avancer que sous la protection d’un chef, quel qu’il soit, pourvu qu’il ne soit pas entre les mains de la masse. La foule est barbare et le prouve en toute occasion.
Dès que le peuple s’est assuré la liberté, il se hâte de la transformer en anarchie qui, par elle-même, est le comble de la barbarie.
Alcoolisme et corruption
Considérez ces brutes alcoolisées stupéfiées par la boisson, dont la liberté tolère un usage illimité ! Allons-nous nous permettre et permettre à nos semblables de les imiter ? Chez les chrétiens, le peuple est abruti par l’alcool, la jeunesse est détraquée par les classiques et la débauche prématurée à laquelle l’ont incitée nos agents : précepteurs, domestiques, institutrices dans les maisons riches, employés, etc., nos femmes dans les lieux de plaisir ; j’ajoute à ces dernières les soi-disant « femmes du monde », - leurs imitatrices volontaires en matière de luxe et de corruption.
La force et l’hypocrisie
Notre devise doit être : « Tous les moyens de la force et de l’hypocrisie ».
Seule la force pure est victorieuse et politique, surtout quand elle se cache dans le talent indispensable aux hommes d’État. La violence doit être le principe, la ruse et l’hypocrisie la règle de ces gouvernements qui ne veulent pas déposer leur couronne aux pieds des agents d’un nouveau pouvoir quelconque. Ce mal est le seul moyen d’arriver au bien. Ne nous laissons donc pas arrêter par l’achat des consciences, l’imposture et la trahison, si par eux nous servons notre cause.
En politique, n’hésitons pas à confisquer la propriété, si nous pouvons ainsi acquérir soumission et pouvoir.
La terreur
Notre État, suivant la voie des conquêtes pacifiques, a le droit de substituer aux horreurs de la guerre des exécutions moins apparentes et plus expéditives qui sont nécessaires pour maintenir la terreur et produire une soumission aveugle. Une sévérité juste et implacable est le principal facteur de la puissance d’un État. Ce n’est pas simplement pour l’avantage qu’on peut en tirer, mais encore par l’amour du devoir et de la victoire que nous devons nous en tenir au programme de violence et d’hypocrisie. Nos principes sont aussi puissants que les moyens que nous employons pour les mettre à exécution. C’est pourquoi nous triompherons certainement, non seulement par ces moyens mêmes, mais par la sévérité de nos doctrines, et nous rendrons tous les Gouvernements esclaves de notre Super-Gouvernement. Il suffira que l’on sache que nous sommes implacables quand il s’agit de briser la résistance.
« Liberté-Égalité-Fraternité »
Nous fûmes les premiers, jadis, à crier au peuple : « Liberté, Égalité, Fraternité », ces mots si souvent répétés, depuis lors, par d’ignorants perroquets, venus en foule de tous les points du globe autour de cette enseigne. A force de les répéter, ils ont privé le monde de sa prospérité et les individus de leur vraie liberté personnelle si bien protégée naguère contre la populace qui voulait l’étouffer.
Les Gentils, soi-disant sages et intelligents, ne discernèrent pas combien étaient abstraits ces mots qu’ils prononçaient et ne remarquèrent point combien ils s’accordaient peu les uns avec les autres et même se contredisaient.
Ils ne virent pas qu’il n’est aucune égalité dans la Nature qui créa elle-même des types divers et inégaux d’intelligence, de caractère et de capacité. De même en est-il pour la soumission aux lois de la Nature. Ces prétendus sages n’ont pas deviné que la foule est une puissance aveugle et que les parvenus sortis de son sein pour gouverner sont également aveugles en politique ; ils n’ont pas compris davantage qu’un homme destiné à régner, fût-il un imbécile, peut gouverner, tandis qu’un autre qui n’a pas reçu l’éducation voulue, fût-il un génie, n’entendra rien à la politique.
Tout ceci a échappé aux Gentils.
Contre les régimes dynastiques
Ce fut sur cette base, cependant, que fut fondé le régime dynastique. Le père enseignait au fils le sens et le cours des évolutions politiques de telle manière que, sauf les seuls membres de la dynastie, personne n’en eût connaissance et n’en pût dévoiler les secrets au peuple gouverné. Avec le temps, le sens des vrais enseignements, tels qu’ils avaient été transmis dans les dynasties, de génération en génération, se perdit, et cette perte contribua au succès de notre cause.
L’abolition des privilèges
Notre appel « Liberté, Égalité, Fraternité » amena dans nos rangs, des quatre coins du monde, grâce à nos agents inconscients, des légions entières qui portèrent nos bannières avec extase. Pendant ce temps, ces mots, tels autant de vers rongeurs, dévoraient la prospérité des chrétiens, détruisaient leur paix, leur fermeté et leur union, ruinant ainsi les fondements des États. Comme nous le verrons plus loin, ce fut cette action qui amena notre triomphe. Elle nous donna, entre autres choses, la possibilité de jouer notre as d’atout : l’abolition des privilèges, en d’autres termes, l’existence de l’aristocratie des Gentils, seule protection qu’avaient contre nous les nations et les pays.
L’aristocratie ploutocratique
Sur les ruines de l’aristocratie naturelle et héréditaire, nous élevâmes, en lui donnant des bases ploutocratiques, une aristocratie à nous. Nous l’établîmes sur la richesse tenue sous notre contrôle et sur la science promue par nos savants.
Flatter les faiblesses et les passions
Notre triomphe fut facilité par le fait que, grâce à nos relations avec des gens qui nous étaient indispensables, nous avons toujours appuyé sur les cordes les plus sensibles de l’esprit humain, exploitant le faible de nos victimes pour les bénéfices, leurs convoitises, leur insatiabilité, les besoins matériels de l’homme. Chacune de ces faiblesses, prise à part, est capable de détruire toute initiative ; en les flattant, nous mettons la force de volonté du peuple à la merci de ceux qui voulaient le priver de cette initiative.
La liberté nous livre le pouvoir
Le caractère abstrait du mot « Liberté » a permis de convaincre la populace que le Gouvernement n’est qu’un gérant représentant le propriétaire, c’est-à-dire la nation, et qu’on peut s’en débarrasser comme d’une paire de gants usés.
Le seul fait que les représentants de la nation peuvent être déposés les livra à notre pouvoir et mit pratiquement leur choix entre nos mains.

DEUXIÈME PROTOCOLE

Nécessité des guerres économiques
Il est indispensable à nos desseins que les guerres n’amènent aucune altération territoriale. Dans ces conditions, toute guerre serait transférée sur le terrain économique. Alors les nations reconnaîtront notre supériorité en voyant les services que nous rendons ; cet état de choses mettra les deux adversaires, tout spécialement formés dès la plus tendre enfance pour disposer de ressources absolument illimitées. Alors nos droits internationaux balayeront les lois du monde entier et gouverneront les pays comme les gouvernements individuels leurs sujets.
Fonctionnaires serviles
Nous choisirons parmi le public des administrateurs aux tendances serviles. Ils seront inexpérimentés dans l’art de gouverner. Nous les transformerons facilement en pions sur notre échiquier où ils seront mus par nos savants et sages conseillers, tout spécialement formés dès la plus tendre enfance pour le gouvernement du monde. Ainsi que vous le savez déjà, ces hommes ont étudié cette science de gouverner d’après nos plans politiques, l’expérience de l’Histoire et l’observation des événements actuels. Les Gentils ne profitent pas des observations continuellement fournies par l’Histoire, mais ils s’en tiennent à une routine de théorie, sans se préoccuper des résultats qu’elle ne peut donner. Nous n’accorderons donc aucune importance aux Gentils. Qu’ils s’amusent jusqu’à ce que les temps soient accomplis ; qu’ils vivent dans l’espérance de nouveaux plaisirs, ou dans le souvenir des joies passées. Qu’ils croient que ces lois théoriques que nous leur avons inspirées sont d’une suprême importance. Avec cette idée en perspective et le concours de notre presse, nous augmenterons sans cesse leur confiance aveugle en ces lois. L’élite intellectuelle des Gentils s’enorgueillira de sa science et, sans la vérifier, la mettra en pratique telle que la lui auront présentée nos agents, pour former leurs esprits dans le sens voulu par nous.
Darwin, Marx, Nietzsche exploités par les Juifs
Ne croyez pas que nos assertions sont des mots en l’air. Considérez le succès de Darwin, Marx et Nietzsche, préparé par nous. L’effet démoralisant des tendances de ces doctrines sur l’esprit des Gentils ne devrait certes pas nous échapper.
Pouvoir d’adaptation
Pour ne pas risquer de commettre des fautes dans notre politique ou dans notre administration, il nous est essentiel d’étudier et d’avoir bien présents à l’esprit le courant actuel de la pensée, le caractère et les tendances des nations.
Le triomphe de notre théorie est son adaptabilité au tempérament des nations avec lesquelles nous prenons contact. Elle ne peut réussir que si son application pratique repose sur l’expérience du passé, jointe à l’observation du présent.
La presse
La presse est, entre les mains des Gouvernements existants, une grande puissance par laquelle ils dominent l’esprit public. La presse révèle les réclamations vitales de la populace, informe de ses sujets de plainte, et, parfois, crée le mécontentement. La libre parole est née de la presse. Mais les Gouvernements n’ont pas su tirer parti de cette force et elle tomba entre nos mains. Par la presse, nous acquîmes l’influence, tout en restant dans la coulisse.
L’or et notre sang
Grâce à la presse, nous accumulâmes l’or, bien qu’il nous en coûtât des flots de sang ; il nous en coûta le sacrifice de bien des nôtres, mais chacun de nos sacrifices vaut, devant Dieu, des milliers de Gentils.

TROISIÈME PROTOCOLE

Le cercle du Serpent symbolique
Aujourd’hui, je puis vous assurer que nous ne sommes plus qu’à quelques pas de notre but. Encore une courte distance à franchir, et le cercle du Serpent symbolique - le signe de notre peuple - sera complet. Quand ce cercle sera fermé, il entourera tous les États de l’Europe comme de chaînes indestructibles.
Pour atteindre les chefs d’État
Bientôt s’écrouleront les échafaudages qui existent actuellement, parce que nous leur faisons continuellement perdre l’équilibre pour les user plus rapidement et les mettre hors de service. Les Gentils s’imaginaient qu’ils étaient suffisamment solides et que leur équilibre serait durable. Mais les supports des échafaudages - c’est-à-dire les chefs d’État - sont gênés par leurs serviteurs inutiles, entraînés qu’ils sont par cette force illimitée de l’intrigue qui leur est propre et grâce à la terreur qui règne dans les palais.
N’ayant aucun moyen d’accès au cœur de son peuple, le souverain ne peut se défendre des intrigants avides de pouvoir. Comme le pouvoir vigilant a été séparé par nous de la force aveugle de la populace, tous deux ont perdu leur signification, parce qu’une fois séparés ils sont aussi impuissants qu’un aveugle sans son bâton.
Opposer les partis
Afin d’inciter les amateurs de pouvoir à faire mauvais usage de leurs droits, nous avons dressé tous les pouvoirs les uns contre les autres en encourageant leurs tendances libérales vers l’indépendance. Nous avons favorisé toute entreprise dans ce sens ; nous avons mis des armes formidables aux mains de tous les partis et nous avons fait du pouvoir le but de toute notre ambition. Nous avons transformé les Gouvernements en arènes pour les guerres de partis.
Pour ruiner le pouvoir
Bientôt le désordre flagrant et la banqueroute apparaîtront partout. D’incorrigibles bavards ont converti en parlottes les assemblées parlementaires et administratives. D’audacieux journalistes et des pamphlétaires impudents attaquent continuellement les pouvoirs administratifs. Les abus de pouvoir prépareront définitivement l’effondrement de toutes les institutions, et tout tombera en ruines sous les coups de la populace en fureur.
Des droits fictifs pour les masses
Les gens sont asservis, à la sueur de leur front, dans la pauvreté, d’une manière plus formidable qu’au temps des lois du servage. De celui-ci, ils pouvaient se libérer d’une manière ou de l’autre, tandis que rien ne les affranchira de la tyrannie du besoin absolu. Nous avons eu soin d’insérer, dans les Constitutions, des droits qui sont pour la masse purement fictifs. Tous les soi-disant « droits du peuple » ne peuvent exister que sous forme d’idées inapplicables en pratique.
Le pouvoir contre le peuple
Qu’importe à un ouvrier prolétaire, courbé en deux par un dur labeur et opprimé par son sort, qu’un bavard obtienne le droit de parler, ou un journaliste celui de publier une sottise quelconque ? A quoi sert une Constitution au prolétariat s’il n’en retire d’autre avantage que les miettes que nous lui jetons de notre table, en échange de ses votes pour l’élection de nos agents ? Les droits républicains sont une ironie pour le pauvre, car la nécessité du travail quotidien l’empêche d’en retirer aucun avantage, et ils ne font que lui enlever la garantie de salaire fixe et assuré, le rendant dépendant des grèves des patrons et des camarades.
Noblesse et profiteurs
Sous nos auspices, la populace extermina l’aristocratie qui, dans son intérêt propre, avait pourvu aux besoins du peuple et l’avait défendu, car son intérêt est inséparale du bien-être de la populace. De nos jours, ayant détruit les privilèges de la noblesse, le peuple tombe sous le joug de profiteurs rusés et de parvenus.
Protection aux communistes
Nous tenons à passer pour les libérateurs du travailleur, venus pour le délivrer de cette oppression en lui suggérant d’entrer dans les rangs de nos armées de socialistes, d’anarchistes et de communistes. Nous protégerons toujours ces derniers, feignant de les aider par principe de fraternité et d’intérêt général pour l’humanité, évoqué par notre Maçonnerie socialiste. La noblesse qui, de droit, partageait le travail des classes laborieuses, avait tout intérêt à ce qu’elles fussent bien nourries, saines et fortes.
Brimer le travailleur
Notre intérêt veut, au contraire, la dégénérescence des Gentils. Notre force consiste à maintenir le travailleur dans un état constant de besoin et d’impuissance, parce qu’ainsi nous l’assujétissons à notre volonté ; et dans son entourage, il ne trouvera jamais ni pouvoir ni énergie pour se dresser contre nous.
Le droit de l’or
La faim conférera au Capital des droits plus puissants sur le travailleur que jamais le pouvoir légal du souverain n’en conféra à l’aristocratie.
Nous gouvernerons les masses en tirant parti des sentiments de jalousie et de haine allumés par l’oppression et le besoin. Et, au moyen de ces sentiments, nous nous débarrassons de ceux qui entravent notre marche.
Détruire les obstacles
Quand viendra pour nous le moment de couronner notre « Maître du Monde », nous veillerons à ce que, par les mêmes moyens - c’est-à-dire en nous servant de la populace - nous détruisions tout ce qui serait un obstacle sur notre route.
L’enseignement. La science de la vie
Les Gentils ne sont plus longtemps capables de penser sans notre aide en matière de science. C’est pourquoi ils ne se rendent pas compte de la nécessité vitale de certaines choses que nous aurons soin de réserver pour le moment où notre heure sera venue, à savoir que, dans les écoles, doit être enseignée la seule vraie et la plus importante de toutes les sciences : la science de la vie de l’homme et celle des conditions sociales ; toutes deux exigent une division du travail et, par suite, la classification des gens en castes et en classes. Il est indispensable que chacun sache que la véritable égalité ne peut exister, étant donné la différence de nature des diverses sortes de travail, et que ceux qui agissent au détriment de toute une caste, ont, devant la loi, une autre responsabilité que ceux qui commettent un crime ne compromettant que leur honneur personnel.
L’organisation secrète
La vraie science des conditions sociales, aux secrets de laquelle nous n’admettons pas les Gentils, convaincrait le monde que les métiers et le travail devraient être réservés à des castes spéciales, afin de ne pas causer la souffrance humaine provenant d’une éducation qui ne correspond pas au travail que les individus sont appelés à accomplir. S’il étudiait cette science, le peuple, de sa propre et libre volonté, se soumettrait aux pouvoirs régnants et aux classes gouvernementales classées par eux. Étant donné les conditions présentes de la science et la ligne que nous lui avons permis de suivre, la populace, dans son ignorance, croit aveuglément tout ce qui est imprimé et les fallacieuses illusions dûment inspirées par nous, et elle est hostile à toutes les classes qu’elle croit au-dessus d’elle, car elle ne comprend pas l’importance de chaque caste.
Les crises économiques
Cette haine sera encore accrue par l’effet que produiront les crises économiques qui arrrêteront les marchés et la production. Nous créerons une crise économique universelle par tous les moyens détournés possibles et à l’aide de l’or qui est entièrement entre nos mains. Simultanément, nous jetterons à la rue, dans toute l’Europe, des foules énormes d’ouvriers. Ces masses seront alors heureuses de se précipiter sur ceux que, dans leur ignorance, elles ont jalousés dès l’enfance : elles répandront leur sang et pourront ensuite s’emparer de leurs biens.
Protéger les Juifs
On ne nous fera pas de mal, parce que le moment de l’attaque nous sera connu et que nous prendrons des mesures pour protéger nos intérêts.
Le libéralisme doit disparaître
Nous avons persuadé les Gentils que le libéralisme les conduirait au règne de la raison. Notre despotisme sera de cette nature, car il sera en situation d’abattre toute rébellion et de supprimer, par une juste rigueur, toute idée libérale dans toutes les Institutions.
La « grande » révolution
Quand la populace s’aperçut qu’au nom de la liberté on lui accordait toute espèce de droits, elle s’imagina être la maîtresse et essaya de s’emparer du pouvoir. Naturellement, comme tout autre aveugle, la masse se heurta à d’innombrables obstacles. Alors, ne voulant pas retourner à l’ancien régime, elle déposa sa puissance à nos pieds. Souvenez-vous de la Révolution française, que nous appelons « la Grande » ; les secrets de sa préparation, étant l’œuvre de nos mains, nous sont bien connus.
Le Roi-Despote
A partir de ce moment, nous avons conduit les nations de déception en déception, de sorte qu’elles en viennent à nous désavouer en faveur du Roi-Despote issu du sang de Sion que nous préparons au monde.
Force internationale de la Juiverie
Actuellement, en tant que force internationale, nous sommes invulnérables, parce que si un gouvernement des Gentils nous attaque, d’autres nous soutiennent. L’intense abjection des peuples chrétiens favorise notre indépendance - soit qu’à genoux ils rampent devant le pouvoir, ou qu’ils soient sans pitié pour le faible, sans miséricorde pour les fautes et cléments pour les crimes ; soit qu’ils refusent de reconnaître les contradictions de la liberté ; soit enfin qu’ils se montrent patients jusqu’au martyre dans leur indulgence pour la violence d’un audacieux despotisme.
De la part de leurs dictateurs actuels, Présidents du Conseil et Ministres, ils supportent des abus pour le moindre desquels ils auraient assassiné vingt Rois.
Éducation faussée du peuple
Comment expliquer un tel état de choses ? Pourquoi les masses sont-elles si logiques dans leur conception des événements ? Parce que les despotes persuadent le peuple, par l’intermédiaire de leurs agents, que, même s’ils faisaient un mauvais usage du pouvoir et portaient préjudice à l’État, ce serait dans un but élevé, c’est-à-dire en vue de la prospérité du peuple pour la cause de la fraternité, de l’union et de l’égalité internationales.
Certes, ils ne leur disent pas qu’une telle unification ne peut être obtenue que sous notre domination. Aussi, voyons-nous la populace condamner l’innocent et acquitter le coupable, convaincue qu’elle peut toujours faire ce qui lui plaît. En raison de cet état d’esprit, la foule détruit tout équilibre et crée partout le désordre.
La « liberté »
Le mot « liberté » met la société en conflit avec toutes les puissances, même avec celle de la Nature et avec celle de Dieu. C’est pourquoi, lorsque nous arriverons au pouvoir, ils nous faudra effacer le mot « liberté » du dictionnaire humain, comme étant le symbole du pouvoir bestial qui transforme les hommes en animaux sanguinaires. Mais rappelons-nous que ces animaux s’endorment dès qu’ils sont rassasiés de sang et qu’il est facile alors de les charmer et de les asservir. Si on ne leur donne pas de sang, ils ne dormiront pas et se battront entre eux.

QUATRIÈME PROTOCOLE

L’évolution de la république
Toute république passe par diverses phases. La première ressemble aux premiers jours de fureur d’un homme frappé de cécité, qui balaye et détruit tout à droite et à gauche. La seconde, c’est le règne du démagogue faisant naître l’anarchie pour lui substituer le despotisme. Ce despotisme n’est pas officiellement légal et, partant, irresponsable ; il est caché et invisible, tout en se laissant sentir ! Il est généralement sous le contrôle de quelque organisation secrète, qui agit derrière un agent, ce qui la rend d’autant plus audacieuse et sans scrupule. Ce pouvoir secret n’hésitera pas à changer ses agents qui le masquent. Ces changements seront profitables à l’organisation qui pourra ainsi se débarrasser de vieux serviteurs auxquels il aurait fallu donner de plus importantes gratifications pour leur long service.
L’action occulte des Loges
Par qui ou par quoi pourrait être détrôné un pouvoir invisible ? Or, c’est là justement ce qu’est notre Gouvernement. La Loge maçonnique joue, inconsciemment, dans le monde entier, le rôle d’un masque qui cache notre but. Mais l’usage que nous allons faire de ce pouvoir dans notre plan d’action, et jusque dans nos quartiers généraux, reste à jamais ignoré du monde en général.
Détruire la foi en Dieu
La liberté pourrait être inoffensive et exister dans les gouvernements et les pays sans être préjudiciable à la prospérité du peuple, si elle reposait sur la religion et sur la crainte de Dieu, sur la fraternité humaine, exempte d’idées d’égalité qui sont en opposition directe aux lois de la création lesquelles ont prescrit la soumission.
Gouverné par une telle foi, le peuple serait sous la tutelle des paroisses et vivrait paisiblement et humblement sous la direction des pasteurs spirituels et soumis à la Providence divine sur cette terre. C’est pourquoi nous devons arracher de l’esprit des chrétiens jusqu’à la conception même de Dieu et la remplacer par des calculs arithmétiques et des besoins matériels.
Pour ruiner les Gentils - La spéculation
Pour détourner l’attention des Chrétiens de notre politique, il est essentiel que nous l’arritions du côté du commerce et de l’industrie ; en sorte que toutes les nations luttant pour leurs intérêts propres ne s’occuperont pas, dans cette agitation universelle, de leur commun ennemi. Mais, pour que la liberté puisse disloquer et ruiner la vie sociale des Gentils, il faut que nous établissions le commerce sur une base spéculative, ce qui aura pour résultat d’empêcher les Gentils de retenir entre leurs mains les richesses tirées de la production du sol ; par la spéculation, elles passeront dans nos coffres.
La soif de l’or
La lutte pour la supériorité et les spéculations continuelles dans le monde des affaires créera une société démoralisée, égoïste et sans coeur. Cette société deviendra compètement indifférente à la religion et à la politique dont elle aura même le dégoût. La passion de l’or sera son seul guide et elle fera tous ses efforts pour se procurer cet or qui, seul, peut lui assurer les plaisirs matériels dont elle a fait son véritable culte. Alors les classes inférieures se joindront à nous contre nos compétiteurs - les Gentils privilégiés - sans alléguer aucun but élevé, ou même l’amour des richesses, mais par pure haine des classes supérieures.

CINQUIÈME PROTOCOLE

Gouvernement despotique
Quelle sorte de gouvernement peut-on donner à des sociétés où la concussion et la corruption ont pénétré partout, où les richesses ne peuvent s’acquérir que par d’astucieuses surprises ou par des moyens frauduleux, où les querelles dominent continuellement, où la morale doit être soutenue par le châtiment et par de sévères lois et non par des principes volontairement acceptés ; où les sentiments patriotiques et religieux se noient dans des convictions cosmopolites ?
Quelle autre forme de gouvernement peut-on donner à ces sociétés, si ce n’est la forme despotique que je vais vous décrire ?
Nous voulons organiser un gouvernement central et fort, de façon à obtenir pour nous-mêmes les pouvoirs sociaux. Par de nouvelles lois, nous réglerons la vie politique de nos sujets, comme s’ils étaient autant de rouages d’une machine. De telles lois restreindront graduellement la liberté et tous les privilèges accordés par les Gentils. Notre règne se développera ainsi en un despotisme si puissant qu’il pourra à tout moment et en tout lieu écraser les Gentils mécontents ou récalcitrants.
On nous dira que la sorte de despotisme que je suggère ne s’accordera pas avec le progrès actuel de la civilisation, mais je vais vous prouver le contraire.
Le pouvoir basé sur la ruine de la religion
Au temps où le peuple croyait au droit divin de ses souverains, il se soumettait paisiblement au despotisme de ses monarques. Mais, du jour où nous inspirâmes à la populace la notion de ses propres droits, elle regarda les rois comme de simples mortels ; l’onction sacrée disparut à ses yeux, et lorsque nous lui eûmes enlevé sa religion, le pouvoir fut jeté dans les rues comme propriété publique, et nous nous en emparâmes. De plus, parmi nos talents administratifs, nous comptons également celui de régir les masses et les individus au moyen d’une phraséologie et de théories habilement construites, de règles de vie et de toutes sortes de stratagèmes. Toutes ces théories, auxquelles les Gentils ne comprennent rien, sont fondées sur l’analyse et sur l’observation, combinées avec un raisonnement si habile qu’il ne peut être égalé par nos rivaux, pas plus que ceux-ci ne peuvent entrer en compétition avec nous dans la construction de plans d’action politique et de solidarité. A notre connaissance, la seule société capable de lutter avec nous dans cette science serait celle des Jésuites. Mais nous sommes parvenus à la discréditer aux yeux de la foule stupide, comme étant une organisation apparente, tandis que nous sommes restés dans la coulisse, tenant occulte notre organisation.
En outre, qu’est-ce que cela pourra bien faire au monde que celui qui doit devenir son maître soit le chef de l’Église catholique ou un despote du sang de Sion ? Mais à nous, le « peuple choisi », la chose ne peut être indifférente.
Désunion des peuples chrétiens
Pendant un certain temps, les Gentils pourraient peut-être bien composer avec nous. Mais, sur ce point, nous ne courons aucun danger, étant sauvegardés par les profondes racines de leur haine mutuelle qui ne peuvent être extirpées. Nous avons mis en désaccord les uns avec les autres tous les intérêts personnels et nationaux des Gentils pendant près de vingt siècles, en y mêlant des préjugés de religion et de tribu. De tout cela, il résulte que pas un seul gouvernement ne trouvera d’appui chez ses voisins lorsqu’il fera contre nous appel à leur aide, parce que chacun d’eux pensera qu’une action intentée contre nous pourrait être désastreuse pour son existence individuelle. Nous sommes trop puissants - le monde doit compter avec nous. Les gouvernements ne peuvent même pas faire un traité de peu d’importance sans que nous y soyons secrètement impliqués.
Le « génie » du peuple élu
« Per me reges regunt » (Que les rois règnent par moi).
Nous lisons, dans la « Loi des Prophètes », que nous avons été choisis pour gouverner la terre. Dieu nous donna le génie pour que nous puissions accomplir cette œuvre. S’il se trouvait un génie dans le camp ennemi, il pourrait, cependant, nous combattre, mais un nouveau venu ne pourrait se mesurer à de vieux lutteurs de notre espèce, et le combat serait entre nous d’une nature si désespérée que le monde n’en a encore jamais vu de semblable. Il est déjà trop tard pour leur génie.
L’or, seule puissance gouvernementale
Tous les rouages du mécanisme de l’État sont mus par une force qui est entre nos mains, à savoir : l’or.
La science de l’économie politique, élaborée par nos savants, a déjà prouvé que la puissance du capital surpasse le prestige de la couronne.
Le monopole des affaires
Le capital, pour avoir le champ libre, doit obtenir le monopole de l’industrie et du commerce. Ceci est en voie d’être réalisé, dans toutes les parties du monde, par une main invisible. Un tel privilège donnera un pouvoir politique aux industriels qui, s’enrichissant de profits excessifs, opprimeront le peuple.
De nos jours, il est plus important de désarmer le peuple que de le mener à la guerre. Il est plus important d’utiliser pour notre cause les passions brûlantes que de les éteindre, d’encourager les idées des nôtres et de s’en servir pour nos desseins que de les écarter.
Le rôle de notre presse
Le problème essentiel de notre gouvernement est celui-ci : comment affaiblir la pensée publique par la critique, comment lui faire perdre sa puissance de raisonnement, celle qui engendre l’opposition, et comment distraire l’esprit public par une phraséologie dépourvue de sens ?
« Discours éloquents »
De tout temps, les nations, comme les individus, ont pris les mots pour des actes. Satisfaits de ce qu’ils entendent, ils remarquent rarement si la promesse a vraiment été tenue. C’est pourquoi, dans le seul but de parader, nous organiserons des institutions dont les membres, par des discours éloquents, prouveront et glorifieront leur contribution au « progrès ».
Nous nous donnerons une attitude libérale vis-à-vis de tous les partis et de toutes les tendances, et nous la communiquerons à tous nos orateurs. Ces orateurs seront si loquaces qu’ils fatigueront le peuple de leurs discours, à ce point qu’ils lui rendront tout genre d’éloquence insupportable.
Et corruption de l’opinion publique
Pour s’assurer l’opinion publique, il faut, tout d’abord, l’embrouiller complètement en lui faisant entendre de tous côtés et de toutes manières des opinions contradictoires, jusqu’à ce que les Gentils soient perdus dans leur labyrinthe. Ils comprendront alors que le meilleur parti à prendre est de n’avoir aucune opinion en matière politique ; matière qui n’a pas été comprise du public, mais qui doit être exclusivement réservée à ceux qui dirigent les affaires. Ceci est le premier secret.
Le second secret, nécessaire au succès de notre gouvernement, consiste à multiplier à un tel degré les fautes, les habitudes, les passions et les lois conventionnelles du pays que personne ne soit plus capable de penser clairement dans ce chaos ; les hommes cesseront ainsi de se comprendre les uns les autres.
Cette politique nous aidera également à semer des dissensions parmi tous les partis, à dissoudre toutes les puissantes collectivités et à décourager toute initiative individuelle pouvant gêner nos projets.
Contre toute initiative personnelle
Il n’est rien de plus dangereux que l’initiative personnelle : s’il y avait un cerveau par derrière, elle pourrait nous faire plus de mal que les millions d’individus que nous avons mis aux prises.
Il nous faut diriger l’éducation des sociétés chrétiennes, de telle façon que, chaque fois que l’initiative est requise pour une entreprise, elles s’avouent désespérément vaincues. La tension produite par la liberté d’action perd de sa force dès qu’elle se heurte à la liberté d’autrui ; de là, les chocs moraux, les déceptions et les échecs.
Le Supergouvernement juif
Par tous ces moyens nous opprimerons tant les Chrétiens qu’ils seront contraints de nous demander de les gouverner internationalement. Dès que nous aurons atteint une telle position, nous pourrons aussitôt absorber toutes les puissances gouvernementales du monde entier et former un supergouvernement universel. Nous remplacerons les gouvernements existants par un monstre que nous appellerons l’Administration du Supergouvernement. Ses mains s’étendront au loin comme de longues tenailles et il aura à sa disposition une organisation telle qu’il ne pourra manquer de soumettre toutes les nations.

SIXIÈME PROTOCOLE

L’absorption des fortunes
Bientôt nous nous mettrons à organiser de grands monopoles - réservoirs de richesses colossales dans lesquels entreront précisément les grosses fortunes des Gentils, en sorte qu’elles sombreront ensemble, avec le crédit de leur gouvernement, le lendemain de la crise politique.
Que les économistes présents parmi vous aujourd’hui mesurent seulement l’importance de ce dessein !
Nous devons employer toute espèce de moyens possibles pour développer la popularité de notre Supergouvernement, le présentant comme le protecteur et le rémunérateur de tous ceux qui, volontairement, se soumettent à nous.
Ruiner l’aristocratie par les impôts
L’aristocratie des Gentils, comme puissance politique, n’est plus. Il est donc inutile de nous en occuper désormais à ce point de vue ; mais, comme propriétaires fonciers, les aristocrates sont encore dangereux pour nous, parce que leur indépendance est assurée par leurs ressources. Il nous est donc indispensable de dépouiller à tout prix l’aristocratie de ses terres. Pour arriver à ce but, la meilleure méthode est d’élever les impôts et les taxes. Cette méthode maintiendra les revenus des biens fonciers au minimum. Les aristocrates Gentils qui, par les goûts dont ils ont hérité, sont incapables de se contenter de peu, seront bientôt ruinés.
Pour drainer toutes les richesses
Il faut qu’en même temps nous protégions le plus possible le commerce et l’industrie, et tout particulièrement la spéculation, dont le principal rôle est de servir de contrepoids à l’industrie.
Sans la spéculation, l’industrie accroîtrait les capitaux privés et tendrait à relever l’agriculture en affranchissant la terre de dettes et d’hypothèques avancées par les banques agricoles. Il est essentiel que l’industrie draine toutes les richesses de la terre et que la spéculation verse entre nos mains ces mêmes richesses ainsi captées. Par ce moyen, tous les Gentils seront jetés dans les rangs du prolétariat. Alors, les Gentils se courberont devant nous pour obtenir le droit d’exister.
Encourager le luxe
Afin de ruiner l’industrie des Gentils et d’activer la spéculation, nous encouragerons l’amour du luxe effréné que nous avons déjà développé.
Salaires et « vie chère »
Nous augmenterons les salaires, ce qui ne soulagera pas les ouvriers, car, en même temps, nous élèverons le prix des objets de première nécessité, sous prétexte de mauvaises récoltes.
L’alcoolisme
Nous voulons aussi miner la production dans sa base en semant des germes d’anarchie parmi les ouvriers et en flattant leur goût pour l’alcool. Nous emploierons, en même temps, tous les moyens possibles pour chasser de la terre toute l’intelligence des Gentils.
Fausses doctrines économiques
Pour que les Gentils ne se rendent pas prématurément compte de la véritable situation des affaires, nous la dissimulerons sous un désir apparent d’aider les classes ouvrières dans la solution des grands problèmes économiques, dont nos théories économiques facilitent la propagande de toutes les manières possibles.

SEPTIÈME PROTOCOLE

Les armements
L’intensification du service militaire et l’augmentation des forces de police sont essentielles à la réalisation des plans ci-dessus mentionnés. Il faut que nous arrangions les choses de façon qu’en dehors de nous il n’y ait dans tous les pays qu’un immense prolétariat dont tous les individus seront autant de soldats et d’agents de police dévoués à notre cause.
Fomenter la lutte entre Nations
Dans toute l’Europe, et avec l’aide de l’Europe, sur les autres continents, nous devons exciter la sédition, les dissensions et l’hostilité mutuelle. Il y a à cela double avantage : d’abord nous commandons par ces moyens le respect de tous les pays qui savent bien que nous avons le pouvoir de créer les soulèvements à volonté ou de restaurer l’ordre. Tous les pays sont accoutumés à recourir à nous quand la répression devient nécessaire. En second lieu, nous embrouillerons, par des intrigues, tous les fils ourdis par nous dans les ministères de tous les gouvernements, non seulement au moyen de notre politique, mais par des conventions commerciales et des obligations financières.
Pour atteindre ces fins, il nous faudra recourir à beaucoup de ruse et d’artifice pendant les négociations et les débats ; mais dans ce qui s’appelle le « langage officiel », nous semblerons adopter la tactique opposée et paraîtrons honnêtes et conciliants. Ainsi, les gouvernements des Gentils, à qui nous avons appris à ne regarder que le côté brillant des affaires, telles que nous les leur présentons, nous considéreront même comme les bienfaiteurs et les sauveurs de l’humanité.
Buts des guerres
Nous devons être à même de répondre à toute opposition par une déclaration de guerre du pays voisin de l’État qui ose se mettre en travers de notre route ; mais si ces voisins, à leur tour, devaient se décider à s’unir contre nous, il faudrait leur répondre en déchaînant une guerre mondiale.
L’art politique
En politique, le succès capital consiste dans le degré de secret qu’on a su garder pour y atteindre. Les actes d’un diplomate ne doivent pas correspondre à ses paroles.
L’opinion publique
Pour favoriser notre plan mondial, qui est près d’aboutir à ses fins désirées, il nous faut influencer les gouvernements des Gentils par ce que l’on nomme l’opinion publique, prédisposée par nous au moyen de la plus grande de toutes les puissances : la presse, qui, à part quelques insignifiantes exceptions, auxquelles il ne vaut pas la peine de s’arrêter, est tout entière entre nos mains.
Bref, afin de démontrer que tous les gouvernements des Gentils d’Europe nous sont asservis, nous manifesterons notre pouvoir à l’un d’eux, au moyen de crimes, de violences, c’est-à-dire par un règne de terreur, et, au cas où ils se révolteraient tous contre nous, nous répondrions avec les fusils américains, chinois ou japonais.

HUITIÈME PROTOCOLE

Une fausse justice
Nous devons nous assurer tous les moyens dont nos ennemis pourraient se servir contre nous. Nous aurons recours aux expressions les plus obscures et les plus compliquées du dictionnaire de la loi, afin de nous justifier dans le cas où nous serions obligés de prendre des décisions qui pourraient sembler trop hardies ou injustes. Car il sera important d’exprimer de telles décisions d’une manière si énergique, qu’aux yeux du peuple elles puissent paraître de nature excessivement morale, équitable et juste.
Les auxiliaires du Juif
Notre gouvernement devra s’entourer de toutes les puissances de la civilisation au sein de laquelle il aura à agir. Il attirera à lui les publicistes, les avocats, les praticiens, les administrateurs, les diplomates, et, enfin, tous ceux que nous aurons formés dans nos écoles spéciales modernistes.
But des écoles spéciales
Ces gens connaîtront les secrets de la vie sociale, ils seront maîtres de toutes les langues rassemblées dans le vocabulaire politique ; ils connaîtront à fond le côté intérieur de la nature humaine avec toutes ses cordes les plus sensibles, sur lesquelles ils auront à jouer. Ces cordes constituent le cerveau des Gentils, leurs bonnes et leurs mauvaises qualités, leurs tendances et leurs vices, les particularités des castes et des classes. Il va sans dire que ces sages conseillers de notre puissance auxquels je fais allusion ne seront pas choisis parmi les Gentils, qui ont coutume de poursuivre leur travail administratif sans garder en vue les résultats qu’ils doivent obtenir et sans savoir pour quelle fin ces résultats sont requis. Les administrateurs des Gentils signent des papiers qu’ils ne lisent pas et servent pour l’amour de l’argent ou par ambition.
Professeurs d’économie
Nous entourerons notre gouvernement de toute une armée d’économistes. C’est la raison pour laquelle la science de l’économie est le principal sujet enseigné aux Juifs. Nous aurons autour de nous des milliers de banquiers, de négociants et, ce qui est plus important encore, de millionnaires, parce qu’en réalité l’argent décidera de tout.
Exploitation des gens tarés
Cependant, tant qu’il ne sera pas sûr de remplir les postes de gouvernement par nos frères juifs, nous confierons ces postes importants à des gens dont les antécédents et la réputation sont si mauvais, qu’ils forment un abîme entre eux et la nation, et à des hommes tels, qu’au cas où ils enfreindraient nos ordres, ils pourraient s’attendre à être jugés et emprisonnés. Et tout ceci dans le but de les obliger à défendre nos intérêts jusqu’à leur dernier souffle.

NEUVIÈME PROTOCOLE

Pour la rééducation des peuples
En appliquant nos principes, faites surtout attention au caractère de la nation particulière au sein de laquelle vous vivez et devez travailler. Il ne faut pas vous attendre à réussir en appliquant partout nos doctrines, jusqu’à ce que la nation en question ait été rééduquée par nos principes ; mais, en procédant avec précaution dans leur application, vous découvrirez qu’avant dix ans le caractère le plus obstiné aura changé, et nous aurons ajouté une nation de plus à celles qui nous ont déjà fait leur soumission.
Destruction des pouvoirs
A la formule libérale de notre devise maçonnique : « Liberté. Égalité. Fraternité » nous substituerons non pas les mots de notre devise, mais des mots exprimant simplement une idée, et nous dirons : « le droit de la Liberté, le devoir de l’Égalité et l’idée de Fraternité », tenant ainsi le taureau par les cornes. En fait, nous avons déjà détruit tous les pouvoirs régnants, excepté le nôtre ; mais, en théorie, ils existent encore.
L’antisémitisme de certains nous favorise
Actuellement, si quelques gouvernements se rendent répréhensibles à notre égard, ce n’est que pure formalité, et tout se passe avec notre connaissance et notre plein consentement, car nous avons besoin de leurs débordements antisémites pour maintenir dans l’ordre nos frères inférieurs. Je ne m’étendrai pas sur ce point qui a déjà fait le sujet de nombreuses discussions.
La dictature juive
Somme toute, nous ne rencontrerons aucune opposition. Notre gouvernement est dans une situation si extraordinairement forte devant la loi que nous pouvons presque le définir par l’énergique expression de dictature. Je peux honnêtement dire que, pour le temps présent, nous sommes des législateurs ; nous tenons des assises et infligeons des peines : nous mettons à mort ou faisons grâce ; nous sommes, pour ainsi dire, le commandant en chef chevauchant à la tête de toutes les armées. Nous gouvernerons par la force puissante parce que les restes d’un parti, puissant jadis, sont entre nos mains ; ce parti nous est aujourd’hui assujetti. Nous avons des ambitions illimitées, une convoitise dévorante, une vengeance impitoyable et une haine intense.
La source de la terreur
Nous sommes la source d’une terreur s’étendant au loin.
Nos serviteurs
Nous avons à notre service des gens de toute opinion et de tous les partis : des hommes désireux de rétablir les monarchies, des socialistes, des communistes et des partisans de toutes sortes d’utopies. Nous les avons tous mis sous le harnais ; chacun, à sa manière, mine le reste du pouvoir et essaye de détruire les lois existantes. Par ce procédé, tous les gouvernements sont torturés ; ils hurlent pour réclamer le repos ; et, pour l’amour de la paix, ils sont prêts à tous les sacrifices. Mais nous ne leur laisserons aucune paix jusqu’à ce qu’ils aient reconnu notre Supergouvernement international.
Le peuple réclama, en gémissant, la solution indispensable des problèmes sociaux par des moyens internationaux. Les dissensions de partis mirent ceux-ci entre nos mains, parce que, pour conduire l’opposition, il faut de l’argent, et l’argent est sous notre contrôle.
Conflit entre le pouvoir et le peuple
Nous avons redouté l’alliance de la puissance souveraine et expérimentée du Gentil avec la puissance aveugle de la foule, mais nous avons pris toutes les mesures nécessaires pour supprimer la possibilité d’une telle éventualité. Entre ces deux puissances nous avons élevé un mur, sous la forme de la terreur qu’elles éprouvent l’une pour l’autre. Ainsi la puissance aveugle de la populace reste pour nous un appui. Nous seuls serons ses chefs et la guiderons vers notre but.
Le contact avec les masses
Afin que la main de l’aveugle ne puisse se libérer de notre étreinte, nous devons être en contact permanent avec les masses, sinon personnellement, du moins par l’intermédiaire de nos frères les plus fidèles. Lorsque nous serons devenus un pouvoir reconnu, nous nous adresserons personnellement au peuple, sur les places publiques, et nous ferons son éducation politique dans le sens qui nous conviendra.
Comment pourrons-nous contrôler ce qui est enseigné au peuple dans les écoles de campagne ? En tout cas, il est certain que ce qui est dit par le délégué du gouvernement ou par le souverain lui-même ne peut manquer d’être connu de toute la nation, la voix du peuple le répandant aussitôt.
L’organisme libéral est entre nos mains
Afin de ne pas détruire prématurément les institutions des Gentils, nous les avons touchées de notre main expérimentée et nous avons saisi l’extrémité des ressorts de leur mécanisme. Ceux-ci fonctionnaient autrefois suivant un ordre sévère, mais juste ; nous y avons substitué un organisme libéral déréglé. Nous avons mis la main sur la juridiction, sur les manœuvres électorales, sur la direction de la presse, sur le développement de la liberté individuelle, et, ce qui est plus important encore, sur l’éducation, principal appui de l’existence libre.
Corrompre les Goïm et contourner leurs lois
Nous avons abêti et corrompu la génération actuelle des Gentils en lui enseignant des principes et des théories que nous savions entièrement faux mais que nous lui avons nous-mêmes inculqués. Sans amender, en réalité, les lois déjà en vigueur, mais simplement en les contournant et en les interprétant ainsi que ne l’avaient pas prévu ceux qui les ont conçues, nous avons obtenu un résultat extraordinairement utile.
Savoir interpréter les lois
On put, tout d’abord, constater les résultats dans le fait que notre interprétation cacha le sens réel des lois, et les rendit, par suite, si inintelligibles qu’il fut impossible au gouvernement de démêler un Code aussi confus.
De là est sortie la théorie de ne pas s’attacher à la lettre de la loi, mais de juger d’après sa conscience.
De l’utilité des voies souterraines
On nous objectera que les nations pourraient prendre les armes contre nous si nos plans étaient prématurément découverts ; mais, en vue de cette possibilité, nous pouvons nous reposer sur la mise en action d’une force si formidable qu’elle ferait frémir les hommes les plus braves. D’ici là, des chemins de fer métropolitains et des passages souterrains seront construits dans toutes les villes. De ces lieux souterrains, nous ferons sauter toutes les cités du monde, avec leurs institutions et leurs documents.

DIXIÈME PROTOCOLE

Nécessité du camouflage
Aujourd’hui, je commencerai par répéter ce qui a été dit précédemment, et je vous prie tous de vous souvenir qu’en politique les gouvernements et les nations sont satisfaits par le côté apparent de toute chose. Et comment auraient-ils le temps d’en examiner le côté intérieur, alors que leurs représentants ne songent qu’aux plaisirs ?
Il est de la plus haute importance pour notre politique de ne pas perdre de vue le détail ci-dessus mentionné qui nous sera d’un grand secours lorsque nous discuterons des questions telles que la répartition des pouvoirs, la liberté de la parole, la liberté de la presse et de la religion, le droit d’association, l’égalité devant la loi, l’inviolabilité de la propriété et du domicile, la question de l’impôt (l’idée d’un impôt secret) et la force rétroactive des lois. Toutes les questions analogues sont d’une nature telle qu’il ne serait pas prudent de les discuter ouvertement devant le peuple ; cependant, au cas où il deviendrait nécessaire d’en parler à la foule, il ne faut pas les énumérer, mais faire, sans entrer dans le détail, des exposés concernant les principes de droit moderne, comme étant reconnus par nous.
L’importance des réticences réside dans le fait qu’un principe non ouvertement proclamé nous laisse la liberté d’action, tandis que ce même principe, une fois déclaré, peut être considéré comme établi.
La fortune sourit aux audacieux
La nation tient en grand respect la puissance d’un génie politique ; elle supporte ses actes les plus hardis et les commente ainsi : « Quelle escroquerie, mais qu’elle a été bien faite, et avec quel courage ! »
Nous comptons, en attirant toutes les nations, travailler à construire les fondations d’un nouvel édifice dont nous avons fait les plans. Pour cela, il nous faut acquérir le concours d’agents hardis et audacieux, capables de surmonter tous les obstacles qui entraveraient notre marche.
Importance du mensonge et du vote
Quand nous ferons notre « coup d’État », nous dirons au peuple : « tout a très mal marché jusqu’ici, vous avez tous souffert ; nous détruisons, maintenant, la cause de vos souffrances, à savoir : les patries, les frontières et les valeurs financières nationales. Certes, vous serez libres de nous condamner, mais votre jugement sera-t-il juste, si vous le prononcez sans avoir expérimenté ce que nous pouvons faire pour votre bien ? »
Alors, dans un élan d’espoir et d’exultation, ils nous porteront en triomphe sur leurs épaules. La puissance du vote - dont nous avons investi les membres les plus insignifiants de l’humanité en organisant des réunions et des conventions réglées d’avance - jouera alors son dernier rôle ; cette puissance, au moyen de laquelle « nous sommes montés sur le trône », s’acquittera de sa dernière dette envers nous en témoignant de son anxiété de voir le résultat de notre proposition avant de prononcer son jugement.
Le suffrage universel, arme de choc
Pour obtenir la majorité absolue, il faudra que nous amenions tout le monde à voter, sans distinction de classes. On n’obtiendrait pas cette majorité par les seules classes instruites ou par une société divisée en castes.
La famille doit disparaître
Après avoir ainsi rempli l’esprit de l’homme de sa propre importance, nous détruirons la vie de famille des Gentils et son influence éducatrice ; nous empêcherons les hommes de valeur de percer, et, sous notre direction, la populace les tiendra sous le joug et ne leur permettra pas même d’exposer leurs plans.
La foule a l’habitude de nous écouter, nous qui payons son attention et son obéissance. Nous créerons, par ces moyens, une force si aveugle qu’elle ne sera jamais capable de prendre aucune décision sans l’avis de nos agents, placés par nous pour la guider.
La foule se soumettra donc à ce système, parce qu’elle saura que ses gages, ses gains et tous autres bénéfices lui viendront par ces guides.
L’unité de commandement est nécessaire
Le système de gouvernement doit être l’œuvre d’une seule tête, parce qu’il serait impossible de le consolider s’il était l’œuvre combinée de nombreuses intelligences. C’est pourquoi il ne nous est permis de connaître que le plan d’action, mais nous ne devons, en aucune façon, le discuter, sous peine d’en détruire l’efficacité, les fonctions de ses différentes parties et le sens pratique de chacun de ses points. Si de tels plans étaient mis en discussion et altérés par des passages répétés au scrutin de vote, ils seraient déformés par suite des conceptions erronées des électeurs qui n’auraient pas approfondi leur signification. Il est donc nécessaire que nos plans soient décisifs et logiquement conçus. C’est la raison pour laquelle il ne faut pas lancer à la foule, ni même à une petite coterie, pour qu’elle soit mise en pièces, la grande œuvre de notre chef. Ces plans ne bouleverseront pas pour l’instant les institutions existantes. Ils ne changeront que leur théorie économique, et, partant, toute la marche de leurs procédures qui suivront alors inévitablement le chemin prescrit par nos plans.
Saper les institutions de l’État
Les mêmes institutions existent dans tous les pays ; leurs noms seuls diffèrent : les Chambres, les Ministères, le Sénat, un Conseil privé, des Départements législatif et administratif.
Je n’ai pas à vous expliquer le mécanisme qui relie ces diverses institutions, il vous est déjà bien connu. Retenez seulement que chacune des institutions susnommées correspond à quelque fonction importante du gouvernement. (J’applique le mot « importante » non pas aux institutions, mais à leurs fonctions.)
Toutes ces institutions se sont partagé toutes les fonctions du gouvernement, c’est-à-dire le pouvoir administratif, le pouvoir législatif et le pouvoir exécutif. Et leurs fonctions sont devenues semblables à celles des différents organes du corps humain.
Si nous portons atteinte à quelque partie que ce soit de la machine gouvernementale, l’État tombera malade, comme le ferait un corps humain, et il mourra.
Le libéralisme, ce poison mortel
Lorsque nous eûmes injecté le poison du libéralisme dans l’organisation de l’État, sa complexion politique changea ; les États furent infectés d’une maladie mortelle : la décomposition du sang. Il ne reste plus qu’à attendre la fin de leur agonie.
Les tares des états constitutionnels
Le libéralisme donna naissance aux gouvernements constitutionnels qui prirent la place de l’autocrate - la seule forme de gouvernement saine pour les Gentils. Toute constitution, comme vous le savez par vous-mêmes, n’est autre chose qu’une école de dissensions, de mauvaise entente, de querelles et d’agitations inutiles de partis ; en résumé, c’est l’école de tout ce qui affaiblit la force du gouvernement. La tribune comme la presse tendirent à rendre les gouvernants inactifs et faibles, et, par conséquent, inutiles et superflus ; c’est pourquoi ils furent déposés dans bien des pays.
L’institution d’une ère républicaine devint alors possible, et nous remplaçâmes le souverain par sa caricature en la personne d’un président tiré par nous de la foule et choisi parmi nos créatures et nos esclaves.
C’est de cette manière que nous avons posé la mine sous les Gentils, ou, mieux, sous les nations des Gentils.
Des présidents responsables
Dans un avenir prochain, nous rendrons le président responsable.
Nous appliquerons hardiment alors, et sans scrupule, les plans dont notre « dummy » (celui qui fait « le mort » au whist) sera responsable. Que nous importe si les rangs des coureurs de places s’éclaircissent, s’il s’élève des troubles parce qu’on ne peut trouver de président - troubles qui finiront par désorganiser le pays ?
Réduits au rôle de pantins
Pour arriver à de tels résultats, nous prendrons nos mesures, afin qu’on nomme des présidents ayant à leur passif un scandale comme le « Panama », ou quelque autre affaire louche du même genre. Un président de cet acabit sera le fidèle exécuteur de nos plans, parce qu’il craindra d’être découvert, et sera dominé par cette peur qui s’empare toujours d’un homme parvenu au pouvoir et qui désire vivement conserver les privilèges et les honneurs que lui confère sa haute charge. La Maison des Représentants élira, protégera et masquera le président ; mais nous retirerons à cette chambre son pouvoir d’introduire et de modifier les lois.
Nous donnerons ce pouvoir au président responsable, qui sera comme une marionnette entre nos mains. Le pouvoir du président deviendra, en pareil cas, une cible exposée à toutes sortes d’attaques, mais nous lui donnerons un moyen de défense dans son droit d’appel au peuple par-dessus la tête des députés de la nation, c’est-à-dire qu’il en appellera directement au peuple composé de nos esclaves aveugles - la majorité de la populace.
De plus, nous conférerons au président le pouvoir de proclamer la loi martiale. Nous expliquerons cette prérogative par le fait que le président, étant le chef de l’armée, doit la tenir sous son autorité pour protéger la nouvelle Constitution républicaine ; il doit sa protection à cette Constitution dont il est le représentant responsable.
Contrôle de la législation
Il est clair que, dans de telles conditions, la clef de la situation intérieure sera entre nos mains, et nul autre que nous ne contrôlera la législation.
Pour une nouvelle Constitution démocratique
De plus, quand nous instaurerons la nouvelle Constitution républicaine, sous prétexte de secret d’État, nous priverons la Chambre de son droit de discuter l’opportunité des mesures prises par le gouvernement. Par cette nouvelle Constitution, nous réduirons également au minimum le nombre des représentants de la nation, diminuant ainsi du même coup, d’un nombre équivalent, les passions politiques, et la passion de la politique. Si, en dépit de tout, ils se montraient récalcitrants, nous supprimerions les derniers représentants en faisant appel à la nation. Le président aura la prérogative de nommer le président et le vice-président de la Chambre des députés et du Sénat. Nous substituerons aux sessions permanentes des Parlements des sessions de quelques mois seulement. En outre, le président, comme chef du pouvoir exécutif, aura le droit de convoquer et de dissoudre le Parlement, et, en cas de dissolution, de différer la convocation d’un nouveau Parlement. Mais, afin que le président ne soit pas tenu pour responsable des conséquences de ces actes, à proprement parler illégaux, avant que nos plans soient parvenus à maturité, nous convaincrons les ministres et les autres hauts personnages officiels qui entourent le président, de dénaturer ses ordres en lançant des instructions à leur guise, ce qui les obligera à assumer une responsabilité qui incombait au président. Nous recommanderions, tout particulièrement, de confier cette fonction au Sénat, au Conseil d’État ou au Conseil des Ministres, mais non à des individus. Sous notre direction, le président interprétera les lois qui pourraient être comprises de plusieurs manières.
De plus, il annulera les lois au cas où cela nous paraîtrait opportun. Il aura également le droit de proposer de nouvelles lois temporaires et même des modifications dans l’œuvre constitutionnelle du gouvernement, invoquant pour cela les exigences de la prospérité du pays.
L’autocratie juive
De telles mesures nous permettront de retirer graduellement tous les droits et toutes les concessions que nous aurions pu être tout d’abord contraints d’accorder en nous arrogeant le pouvoir. Nous aurons été obligés de les introduire dans la Constitution des gouvernements pour dissimuler l’abolition progressive de tous les droits constitutionnels, lorsque l’heure viendra de substituer notre autocratie à tous les gouvernements existants.
Vers le règne d’un souverain juif
Il est possible que notre autocrate soit reconnu avant l’abolition de Constitutions, autrement dit, la reconnaissance de notre gouvernement partira du moment où le peuple, déchiré par les discordes et souffrant de la faillite de ses dirigeants (faillite préparée par nous), vociférera : « Déposez-les, et donnez-nous un chef mondial qui puisse nous unir et détruire toutes les causes de dissensions, c’est-à-dire les frontières, les nationalités, les religions, les dettes d’État, etc., un chef qui puisse nous donner la paix et le repos que nous ne pouvons trouver sous le gouvernement de nos souverains et de nos représentants ».
Les Loges, instrument de contagion
Mais vous le savez parfaitement bien vous-mêmes, pour que la multitude en arrive à hurler cette requête, il faut que dans tous les pays on trouble continuellement les relations qui existent entre le peuple et les gouvernements, - les hostilités, les guerres, les haines, et même le martyre de la faim et du besoin, des maladies inoculées, et cela à un tel degré que les Gentils ne voient d’autre issue à leurs malheurs qu’un appel à notre argent et à notre complète souveraineté.
Mais si nous donnons à la nation le temps de se ressaisir, il est peu probable que pareille opportunité se représente.

ONZIÈME PROTOCOLE

Fondements de la nouvelle Constitution
Le Conseil d’État sanctionnera la puissance du souverain. En tant que corps législatif officiel, il sera, pour ainsi dire, un Comité destiné à lancer les ordres des gouvernants.
Voici donc un programme de la Constitution nouvelle que nous préparons au monde. Nous ferons les lois, définirons les droits constitutionnels et administratifs : 1° au moyen d’édits de la Chambre législative, proposés par le président ; 2° au moyen d’ordres généraux et d’ordres du Sénat et du Conseil d’État, et au moyen des décisions du Cabinet, et, 3° lorsque le moment opportun se présentera, au moyen d’un coup d’État.
Notre révolution
Ayant ainsi déterminé les grands traits de notre plan d’action, nous allons discuter les détails qui peuvent nous être nécessaires pour accomplir la révolution dans tous les rouages de la machine de l’État, suivant le sens que j’ai déjà indiqué. Par ces détails, j’entends la liberté de religion, l’élection des représentants du peuple, et bien d’autres droits qui auront à disparaître de la vie courante des hommes. S’ils ne disparaissent pas tous entièrement, ils devront être radicalement transformés dès le lendemain du jour où sera proclamée la Constitution nouvelle. Ce serait seulement à ce moment précis qu’il n’y aurait plus aucun danger pour nous à faire connaître toutes les innovations, et cela pour la raison suivante : tout changement apparent, en un autre temps, pourrait être dangereux, parce que s’il était introduit par la force, et mis en vigueur strictement et sans discernement, il tendrait à exaspérer le peuple qui redouterait de nouveaux changements dans des conditions semblables. D’autre part, si ces changements devaient nous obliger à accorder plus de concessions encore, le peuple dirait que nous reconnaissons nos erreurs, et cela pourrait ternir la gloire de l’infaillibilité du nouveau pouvoir. Il pourrait également dire que nous avons été effrayés et contraints de céder. Et si tel était le cas, le monde ne nous remercierait jamais, parce qu’il considère comme son droit d’obtenir toujours des concessions. Si l’une ou l’autre de ces impressions agissait sur l’esprit du public, ce serait un immense danger pour le prestige de la Constitution nouvelle.
Il est essentiel pour nous que, dès cette proclamation, tant que le peuple souffrira encore du brusque changement et sera dans un état de terreur et d’indécision, il se rende compte que nous sommes si puissants, si invulnérables, si pleins de force, qu’en aucun cas nous ne prendrons ses intérêts en considération. Nous tiendrons à ce qu’il soit convaincu que non seulement nous ignorons ses opinions et ses désirs, mais que nous serons prêts à tout moment et en tous lieux à réprimer énergiquement toute manifestation ou toute velléité d’opposition. Nous ferons entendre au peuple que nous avons pris tout ce que nous désirions et que nous ne lui permettrons jamais de partager le pouvoir avec nous. Alors, la crainte lui fermera les yeux, et il attendra patiemment la suite des événements.
Loups et moutons
Les Gentils sont comme un troupeau de moutons - nous sommes les loups. Et savez-vous ce que font les moutons lorsque les loups pénètrent dans la bergerie ? Ils ferment les yeux. Nous les amènerons à faire de même, car nous leur promettrons de leur rendre toutes leurs libertés après avoir asservi tous les ennemis du monde et obtenu la soumission de tous les partis. J’ai à peine besoin de vous dire combien de temps ils auront à attendre le retour de leurs libertés.
Ce que cachent les Loges
Pour quelle raison avons-nous été conduits à imaginer notre politique et à l’implanter chez les Gentils ? Nous la leur avons inculquée sans leur en laisser comprendre le sens intime. Qu’est-ce qui nous a poussés à adopter une telle ligne de conduite, sinon ce fait que, race disséminée, nous ne pouvions atteindre notre objet par des moyens directs, mais seulement par des moyens détournés ? Telle fut la cause réelle de notre organisation de la Maçonnerie, dont ces pourceaux de Gentils n’ont pas approfondi le sens, ni même soupçonné le but. Ils sont attirés par nous dans la multitude de nos Loges, qui paraissent être uniquement maçonniques pour jeter de la poudre aux yeux de leurs camarades.
Par la miséricorde de Dieu, son peuple élu fut dispersé, et cette dispersion, qui parut au monde comme notre faiblesse, a constitué toute notre puissance, laquelle nous a conduits au seuil de la souveraineté universelle.
Il nous reste peu de chose à ajouter à ces fondations pour atteindre notre but.

DOUZIÈME PROTOCOLE

La liberté
Le mot « liberté », qui peut être interprété de diverses manières, nous le définirons ainsi : « La liberté est le droit de faire ce qui est permis par la loi ». Une telle définition nous sera utile en ce sens qu’elle nous réserve de déterminer où il y a et où il n’y aura pas de liberté, pour la simple raison que la loi permettra seulement ce qui peut satisfaire nos désirs.
La presse
Envers la presse, nous nous conduirons de la manière suivante : - Quel est actuellement le rôle joué par la presse ? Elle sert à déchaîner sur les peuples les plus violentes passions, ou, quelquefois, des luttes égoïstes de partis qui peuvent être nécessaires à nos desseins. Elle est souvent creuse, injuste, fausse, et la plupart ne comprennent en rien ses intentions véritables. Nous la mettrons sous le joug et la conduirons avec des rênes solides ; nous devrons également nous assurer le contrôle de toutes les formes de publications. Il ne serait d’aucune utilité pour nous de contrôler les journaux, si nous restions exposés aux attaques des brochures et des livres. Nous ferons du produit de la publicité, actuellement si coûteuse, une ressource avantageuse pour notre gouvernement, en introduisant un droit de timbre spécial et en contraignant les éditeurs et les imprimeurs à nous verser une caution afin de garantir notre gouvernement contre toutes espèces d’attaques de la part de la presse. En cas d’attaque, nous répondrions de tous côtés par des amendes. Ces mesures, timbres, cautions, amendes, seront une importante source de revenus pour le gouvernement. Certainement, des organes de partis ne regarderont pas à payer de fortes amendes, mais, après une seconde attaque sérieuse contre nous, nous les supprimerons totalement. Nul ne pourra impunément toucher au prestige de notre infaillibilité politique. Pour interdire une publication, nous trouverons le prétexte suivant : - la publication qui vient d’être supprimée excitait, dirons-nous, l’opinion publique, sans aucune raison ou aucun fondement. Je vous prie de bien remarquer que, parmi les publications agressives, se trouveront celles qui auront été créées par nous dans ce dessein ; mais ces dernières n’attaqueront notre politique que sur les points où nous nous serons proposé un changement.
La censure
Aucune information n’atteindra la société sans passer par notre contrôle. Ceci est déjà pour nous un point acquis par le fait que toutes les nouvelles sont reçues de toutes les parties du monde par un petit nombre d’agences qui les centralisent. Lorsque nous serons arrivés au pouvoir, ces agences nous appartiendront entièrement et ne publieront que les nouvelles qu’il nous plaira de laisser paraître.
Si, dans les conditions actuelles, nous avons réussi à obtenir, sur la société des Gentils, un contrôle tel qu’elle n’entrevoie les affaires du monde qu’à travers des lunettes colorées que nous lui avons mises devant les yeux ; si, dès maintenant, aucune barrière ne peut nous empêcher de pénétrer les secrets d’État, ainsi que les nomme la stupidité des Gentils, quelle ne sera pas notre situation, lorsque nous serons officiellement reconnus comme les dirigeants du monde, dans la personne de notre Empereur mondial ?
Revenons à l’avenir de la presse. Celui qui voudra devenir éditeur, libraire ou imprimeur, devra obtenir un certificat et une licence qui, en cas de désobéissance, lui seraient retirés. Les canaux par lesquels la pensée humaine trouve son expression seront mis entre les mains de notre gouvernement, qui les utilisera comme organe éducateur et qui empêchera ainsi le public d’être dérouté par le « progrès » idéalisateur et par le libéralisme.
Le progrès
Qui d’entre nous ne sait que cet insigne bienfait mène tout droit à l’utopie d’où naquirent l’anarchie et la haine de l’autorité ? Et cela pour la simple raison que le « progrès », ou plutôt l’idée d’un progrès libéral, donne aux hommes des pensées différentes d’émancipation, sans leur assigner aucune limite. Tous les soi-disant libéraux sont des anarchistes, sinon dans leurs actes, du moins dans leurs idées. Chacun d’eux court après le fantôme de la liberté, pensant qu’il peut faire tout ce qui lui plaît, c’est-à-dire tombant dans un état d’anarchie pour autant qu’il fait de l’opposition par pur amour de l’opposition.
Littérature et journalisme
Discutons maintenant sur la publication des livres. Nous les taxerons de la même manière que les quotidiens - autrement dit par le moyen de timbres de régie et de cautions. Mais, sur les livres de moins de 300 pages, nous doublerons l’impôt. Nous rangerons cette sorte de livre parmi les brochures, de manière à restreindre la publication des périodiques qui constituent la forme la plus virulente du poison imprimé. Ces mesures obligeront également les écrivains à publier de si longs ouvrages qu’ils seront peu lus du public, surtout en raison de leur prix élevé. Nous-mêmes publierons des livres bon marché, afin d’instruire et de fixer l’esprit public dans le sens qui nous convient. L’impôt réduira la production de la littérature sans sujet spécial, purement récréative ; et le fait qu’ils seront responsables devant la loi mettra les auteurs entre nos mains. Celui qui voudrait nous attaquer avec sa plume ne trouverait pas d’éditeur.
Avant d’imprimer un ouvrage quelconque, l’éditeur ou l’imprimeur devra obtenir des autorités un permis de publier ledit ouvrage. Ainsi nous connaîtrons d’avance toute conspiration contre nous, et nous pourrons la frapper à la tête en prévenant le complot et en publiant une explication.
La littérature et le journalisme sont les deux puissances d’éducation les plus importantes ; pour cette raison, notre gouvernement achètera le plus grand nombre de périodiques. Nous neutraliserons ainsi la mauvaise influence de la presse indépendante, et nous acquerrons un empire énorme sur l’esprit humain. Si nous permettons dix périodiques privés, nous en lancerons trente nous-mêmes, et ainsi de suite.
Mais le public ne doit pas avoir de ces mesures le plus léger soupçon ; aussi, les périodiques par nous publiés devront paraître de vues et d’opinions contradictoires, inspirant ainsi confiance et présentant une forme attrayante à nos ennemis sans défiance, qui tomberont de la sorte dans notre piège et seront désarmés.
Au premier rang, nous placerons la presse officielle. Elle veillera constamment à la défense de nos intérêts, et, par suite, son influence sur le public sera relativement insignifiante. Au second rang, nous placerons la presse semi-officielle, dont le devoir sera d’attirer les tièdes et les indifférents. Au troisième rang, nous placerons la presse qui se donnera l’air de nous faire opposition et qui, dans l’une de ses publications, semblera notre adversaire. Nos véritables ennemis croiront à la sincérité de cette opposition et nous laisseront voir leurs cartes.
Tous les journaux défendront des partis différents - aristocratique, républicain, révolutionnaire et même anarchiste - mais, bien entendu, aussi longtemps seulement que dureront les Constitutions. Ces journaux, comme le dieu indien Vichnou, auront des centaines de mains dont chacune tâtera le pouls de la changeante opinion publique.
Quand le pouls s’accélérera, ces mains inclineront l’opinion publique vers notre cause, car un sujet nerveux est facilement conduit et subit aisément toutes sortes d’influences.
Si quelques bavards s’imaginent qu’ils répètent l’opinion de l’organe de leur parti, ils ne répètent, en réalité, que notre propre opinion ou celle que nous désirons. En pensant qu’ils suivent leur journal, ils suivront, en réalité, le drapeau que nous ferons flotter devant eux. Pour que notre armée de journaux puisse exécuter ce programme dans son esprit, à savoir soutenir les différents partis, il nous faudra organiser notre presse avec grand soin.
Sous le nom de « Commission centrale de la Presse », nous organiserons des meetings littéraires où nos agents, inaperçus, donneront le mot d’ordre et le mot de passe. En discutant et en contredisant notre politique, toujours superficiellement, bien entendu, sans toucher effectivement à aucune de ses parties essentielles, nos organes mèneront des débats simulés avec les journaux officiels, afin de nous donner un motif de définir nos plans avec plus d’exactitude que nous ne le pouvions faire dans nos programmes préliminaires. Mais ceci uniquement lorsqu’il y aura profit pour nous. Cette opposition de la presse nous servira également à faire croire au peuple que la liberté de la parole existe encore. A nos agents, elle donnera l’opportunité de montrer que nos adversaires portent contre nous des accusations dénuées de sens, puisqu’ils seront incapables de découvrir une base réelle pour réfuter notre politique.
De telles mesures, échappant à l’attention publique, seront les plus sûrs moyens de guider l’esprit du peuple et d’inspirer confiance en notre gouvernement.
Grâce à ces mesures, nous pourrons exciter ou calmer l’esprit public sur les questions politiques, lorsque cela nous deviendra nécessaire ; nous pourrons le persuader ou le dérouter en imprimant de vraies ou de fausses nouvelles, des événements exacts ou contradictoires, suivant la convenance de nos desseins. Les informations que nous publierons dépendront de la disposition actuelle du peuple à accepter telle sorte de nouvelles, et nous examinerons toujours soigneusement le terrain avant d’y mettre le pied.
Les restrictions que nous imposerons - comme je l’ai dit - aux publications privées nous permettront de rendre certaine la défaite de nos ennemis, parce qu’ils n’auront aucun organe de presse à leur disposition au moyen duquel ils pourraient donner libre cours à leurs opinions. Nous n’aurons même pas à faire une réfutation totale de leurs affirmations.
Les ballons d’essai que nous lancerons dans le troisième rang de notre presse seront, s’il est nécessaire, réfutés par nous d’une manière semi-officielle.
La franc-maçonnerie et la presse
Déjà il existe dans le journalisme français un système d’entente maçonnique pour donner les mots d’ordre. Tous les organes de la presse sont liés par des secrets professionnels mutuels, à la manière des anciens augures. Aucun de ses membres ne dévoilera sa connaissance du secret, si l’ordre n’a pas été donné de le rendre public. Pas un seul éditeur n’aura le courage de trahir le secret qui lui a été confié, car nul n’est admis dans le monde littéraire s’il ne porte la marque de quelque acte ténébreux dans son passé. Au moindre signe d’insoumission, la tache serait aussitôt révélée. Tant que ces marques restent connues du petit nombre seulement, le prestige du journaliste attire l’opinion publique à travers le pays tout entier. Le peuple le suit et l’admire.
Les provinces
Nos plans doivent principalement s’étendre à la province. Il nous est indispensable d’y créer des idées et des opinions telles qu’à un moment donné nous les puissions lancer contre la capitale, en les présentant comme les vues neutres des provinces.
Évidemment, la source et l’origine de ces idées ne seraient pas changées - elles seraient nôtres.
Il est pour nous de toute nécessité qu’avant notre prise de possession du pouvoir les grandes villes soient, pendant quelque temps, sous l’influence de l’opinion des provinces, c’est-à-dire qu’elles connaissent l’opinion de la majorité, opinion par nous préparée. Il nous est nécessaire que les capitales, au moment critique et psychologique, n’aient pas le temps de discuter un fait accompli, mais qu’elles l’acceptent simplement parce qu’il a été approuvé par une majorité dans les provinces.
Un régime infaillible
Lorsque nous arriverons à la période du nouveau régime - c’est-à-dire pendant la période transitoire qui précédera notre souveraineté -, nous ne permettrons à la presse de publier aucun compte rendu d’affaires criminelles ; il faut que le peuple pense que le nouveau régime est si satisfaisant que le crime même n’existe plus.
Là où le crime sera commis, il ne devra être connu que de la victime et de ceux qui, par hasard, en auront été les témoins, mais de ceux-là seuls.

TREIZIÈME PROTOCOLE

Nos serviteurs
Le besoin du pain quotidien obligera les Gentils à tenir leurs langues et à rester nos humbles serviteurs. Ceux des Gentils que nous pourrions occuper dans notre presse discuteront, sous nos ordres, les faits que nous ne jugerions pas à propos de discuter dans notre gazette officielle. Et, tandis que tous les genres de discussion et de débats auront lieu de la sorte, nous ferons passer les lois dont nous aurons besoin, puis nous les présenterons au public comme un fait accompli.
Nul n’osera demander que ce qui a été décidé soit abrogé, tout spécialement parce que nous aurons tout coloré de notre intention d’aider au progrès. Alors, la presse détournera l’attention du public par de nouvelles propositions. Vous savez vous-mêmes que nous avons toujours appris au peuple à rechercher de nouvelles émotions.
L’opinion publique
Des aventuriers politiques, sans cervelle, précipiteront la discussion de nouveaux problèmes, semblables à ceux qui, même de nos jours, ignorent ce dont ils parlent. Les problèmes politiques ne sont pas destinés à être connus du commun des mortels ; ils ne peuvent être compris, comme je l’ai dit plus haut, que des gouvernements qui ont, depuis des siècles, dirigé les affaires. De tout ceci, vous pouvez conclure que nous n’en déférerons à l’opinion publique que pour faciliter le travail de notre machinerie. Vous pouvez également remarquer que nous cherchons l’approbation sur les diverses questions non par des actes, mais par des paroles. Nous affirmons continuellement que, dans toute la mesure possible, nous sommes guidés par l’espoir et la certitude de servir le bien public.
Commerce et industrie
Afin de détourner les gens agités des questions politiques, nous leur fournirons de nouveaux problèmes, concernant le commerce et l’industrie, par exemple. Qu’ils s’excitent sur ces questions tant qu’ils voudront. Les masses ne consentent à s’abstenir et à se détacher de ce qu’elles croient être l’action politique que si nous leur procurons de nouveaux amusements : le commerce, par exemple, que nous essayons de leur faire passer comme question politique. Nous-mêmes avons amené les masses à prendre part à la politique pour nous assurer leur appui dans notre campagne contre les gouvernements des Gentils.
Distraire pour mieux tromper
Pour les empêcher de se découvrir une nouvelle ligne de conduite en politique, nous les distrairons également par toutes sortes de divertissements : jeux, passe-temps, passions, maisons publiques.
Nous allons bientôt lancer des annonces dans les journaux, invitant le peuple à prendre part à des concours de tout genre : artistiques, sportifs, etc. Ces nouveaux divertissements distrairont définitivement l’esprit public des questions qui pourraient nous mettre en conflit avec la populace. Comme le peuple perdra graduellement le don de penser par lui-même, il hurlera avec nous, pour cette raison bien simple que nous serons les seuls membres de la société à même d’avancer des idées nouvelles ; ces voies inconnues seront ouvertes à la pensée par des intermédiaires qu’on ne pourra soupçonner être des nôtres.
Crédulité des Goïm
Le rôle des idéalistes libéraux sera définitivement terminé quand notre gouvernement sera reconnu. Jusque-là, ils nous rendront grand service, et c’est pourquoi nous essayerons d’incliner l’esprit public vers toutes sortes de théories fantastiques qui pourraient être avancées ou libérales. C’est nous qui avons, avec un succès complet, tourné les têtes sans cervelle des Gentils vers le socialisme, par nos théories progressistes ; on ne trouverait pas parmi les Gentils un seul homme capable de s’apercevoir que, hors les cas où il s’agit de découvertes matérielles ou scientifiques, il y a toujours derrière le mot « progrès » un leurre quelconque. Car il n’existe qu’un seul enseignement vrai dans lequel le « progrès » n’a point de place. Le progrès, comme toute idée fausse, sert à cacher la vérité pour que personne ne la sache que nous, le Peuple élu de Dieu, pour en être le gardien.
Le monde aux mains des Juifs
Lorsque nous aurons le pouvoir, nos orateurs discuteront les grands problèmes qui ont bouleversé l’humanité que nous amènerons, enfin, sous notre joug béni.
Qui se doutera alors que tous ces problèmes furent lancés à notre instigation, pour servir un plan politique que nul n’aura saisi durant tant de siècles ?

QUATORZIÈME PROTOCOLE

La religion juive seule tolérée
Quand nous serons les maîtres de la terre, nous ne tolérerons aucune religion que la nôtre, c’est-à-dire une religion n’admettant qu’un seul Dieu à qui notre destin est lié par l’élection qu’il fit de nous, et par qui est également déterminé le destin du monde.
Il faut, pour cette raison, que nous abolissions toutes les professions de foi. Si, momentanément, le résultat obtenu est de faire des athées, notre but n’en sera pas contrarié, mais cela servira d’exemple aux générations futures qui écouteront notre enseignement sur la religion de Moïse, religion dont la doctrine ferme et bien réfléchie nous imposa le devoir de mettre toutes les nations sous nos pieds.
En agissant ainsi, nous insisterons également sur les vérités mystiques de l’enseignement mosaïque, desquelles dépend, dirons-nous, toute valeur éducative.
La paix dans l’esclavage
Puis, nous publierons, en toute occasion, des articles dans lesquels nous comparerons notre avantageuse autorité à celle du passé. L’état de bénédiction et de paix qui existera alors, bien qu’il sera le fruit de longs siècles de perturbation, mettra encore en relief le bienfait de notre nouveau gouvernement. Nous exposerons, sous les couleurs les plus vives, les erreurs commises par les Gentils dans leur administration. Nous soulèverons un tel dégoût pour l’ancien régime que les nations préféreront la paix dans l’esclavage aux droits que lui donnerait la liberté si haut exaltée, mais qui les a si cruellement torturés, qui a épuisé les sources de l’existence humaine et vers lesquels poussait seule, à vrai dire, une troupe d’aventuriers qui ne savaient pas ce qu’ils faisaient.
Les inutiles changements de gouvernement auxquels nous aurons poussé les Gentils, pour ruiner leur édifice gouvernemental, auront tellement fatigué les peuples, qu’ils préféreront tout endurer de nous dans la crainte d’avoir à souffrir, de nouveau, les tourments et les malheurs qu’ils auront subis. Nous attirerons une attention spéciale sur les erreurs historiques des gouvernements des Gentils, erreurs qui les conduisirent à martyriser l’humanité durant tant de siècles, parce qu’ils n’entendaient rien à ce qui concerne le vrai bonheur de la vie humaine, étant constamment à la recherche de plans fantastiques de bien-être social. Car les Gentils ne se sont pas aperçus que leurs plans, au lieu d’améliorer les rapports des hommes entre eux, n’ont servi qu’à les rendre de plus en plus mauvais. Cependant, ces rapports mutuels sont la base même de l’existence humaine. Toute la force de nos principes et des mesures que nous prendrons pour les appliquer consistera en ce que nous les interpréterons en les mettant en contraste lumineux avec le régime tombé des anciennes conditions sociales.
Notre religion et ses mystères
Nos philosophes exposeront tous les désavantages des religions des Gentils, mais personne ne jugera jamais notre religion de son vrai point de vue, parce que personne n’en aura jamais une connaissance complète, à part les nôtres, qui ne se hasarderont, dans aucun cas, à en dévoiler les mystères.
Littérature malsaine et littérature de l’avenir
Dans les pays soi-disant dirigeants, nous avons fait circuler une littérature malsaine, ordurière et dégoûtante. Nous continuerons à laisser prévaloir cette littérature pendant un court espace de temps, après l’établissement de notre gouvernement, afin qu’elle fasse ressortir d’une manière plus frappante le contraste des enseignements que nous donnerons du pinacle où nous serons élevés. Nos savants, instruits tout exprès pour diriger les Gentils, feront des discours, tireront des plans, ébaucheront des mots et écriront des articles au moyen desquels nous influencerons les esprits, les inclinant vers la science et les idées qui nous conviendront.

QUINZIÈME PROTOCOLE

Organiser la révolution mondiale
Quand nous aurons obtenu le pouvoir, par des coups d’État préparés par nous, de façon à ce qu’ils se produisent simultanément dans tous les pays, et aussitôt après que les gouvernements respectifs de ces derniers auront été officiellement proclamés incapables de gouverner le peuple - il pourra s’écouler un temps considérable, tout un siècle peut-être - nous ferons tous nos efforts pour empêcher les conspirations de se tramer contre nous.
La terreur n’épargnera pas les sociétés secrètes
Pour atteindre ce but, nous emploierons l’impitoyable moyen des exécutions contre tous ceux qui pourraient prendre les armes contre l’établissement de notre pouvoir.
L’institution d’une nouvelle société secrète quelconque tombera aussi sous le coup de la peine de mort ; quant aux sociétés secrètes qui existent actuellement et qui nous sont connues, celles qui servent et ont servi notre cause, nous les dissoudrons et enverrons leurs membres en exil au bout du monde.
Ce qui attend les francs-maçons non juifs
C’est de cette manière que nous agirons avec les francs-maçons Gentils qui pourraient en savoir plus long qu’il ne nous convient. Nous tiendrons dans une perpétuelle crainte de l’exil tels francs-maçons auxquels, pour une raison quelconque, nous ferions miséricorde. Nous ferons passer une loi qui condamnera tous les anciens membres des sociétés secrètes à être exilés d’Europe, où sera le centre de notre gouvernement.
Les décisions de notre gouvernement seront irrévocables et nul n’aura le droit d’en appeler.
Terreur et autocratie
Pour mettre sous la botte la société des Gentils, dans laquelle nous avons si profondément enraciné la discorde et les dogmes de la religion protestante, des mesures impitoyables devront être introduites. De telles mesures montreront aux nations que notre puissance ne peut être bravée. Nous ne devons tenir aucun compte des nombreuses victimes qui devront être sacrifiées afin d’obtenir la prospérité future.
Obtenir la prospérité, même au moyen de nombreux sacrifices, est le devoir d’un gouvernement qui comprend que les conditions de son existence ne consistent pas seulement dans les privilèges dont il jouit, mais aussi dans la pratique de son devoir.
Fortifier le prestige de son pouvoir est la condition principale de sa stabilité, et ce prestige ne peut s’obtenir que par une puissance majestueuse et inébranlable qui se montrerait inviolable et entourée d’un pouvoir mystique, par exemple, le pouvoir décrété par Dieu.
Telle fut, jusqu’à nos jours, l’autocratie russe, notre seule ennemie dangereuse, si nous ne comptons pas le Saint-Siège. Rappelez-vous le temps où l’Italie était inondée de sang ; elle ne toucha pas un cheveu de la tête de Sylla, bien que ce fût lui qui fit couler son sang.
Grâce à sa force de caractère, Sylla devint un dieu aux yeux du peuple, et son audacieux retour en Italie le rendit inviolable. La populace ne touchera pas celui qui l’hypnotise par son courage et sa force d’âme.
De l’utilisé des Loges
Tant que nous n’aurons pas atteint le pouvoir, nous tâcherons de créer et de multiplier les Loges de francs-maçons dans toutes les parties du monde. Nous attirerons dans ces Loges tous ceux qui peuvent revêtir la mentalité publique ou qui en sont déjà revêtus, car ces Loges seront les principaux lieux où nous recueillerons nos renseignements en même temps qu’elles seront des centres de propagande.
La direction des Loges aux mains des Juifs
Nous centraliserons toutes ces Loges sous une direction unique, connue de nous seuls et constituée par nos Sages. Ces Loges auront également leurs propres représentants, afin de masquer les véritables dirigeants. Et ces dirigeants auront seuls le droit de désigner les orateurs et de tracer l’ordre du jour. Dans ces Loges, nous resserrerons les liens de toutes les classes socialistes et révolutionnaires de la société. Les plans politiques les plus secrets nous seront connus, et, dès qu’ils seront formés, nous en dirigerons l’exécution.
L’espionnage, arme juive
Presque tous les agents de la police internationale et secrète seront des membres de nos Loges.
Les services de la police sont d’une extrême importance pour nous, car ils peuvent masquer nos entreprises, inventer des explications plausibles du mécontentement des masses, aussi bien que punir ceux qui refusent de se soumettre.
Les Juifs, seuls maîtres des sociétés secrètes
La plupart de ceux qui entrent dans les sociétés secrètes sont des aventuriers qui, pour une raison ou pour une autre, veulent se frayer un chemin dans la vie et qui ne sont point d’esprit sérieux.
Avec de tels hommes, il nous sera facile de poursuivre notre but et nous leur ferons mettre notre machine en mouvement.
Si le monde entier en est bouleversé, c’est qu’il nous était nécessaire de le bouleverser ainsi, afin de détruire sa trop grande solidité. Si, au milieu de ce bouleversement, éclatent des conspirations, cela voudra dire que l’un de nos plus fidèles agents est à la tête desdites conspirations. Il est bien naturel que nous soyons le seul peuple à diriger les entreprises maçonniques. Nous sommes le seul peuple qui sache les conduire. Nous connaissons le but final de toute action, tandis que les Gentils ignorent la plupart des choses concernant la maçonnerie et ne peuvent même pas voir les résultats immédiats de ce qu’ils font. Généralement, ils ne pensent qu’aux avantages immédiats du moment et sont contents si leur orgueil est satisfait par l’accomplissement de leurs intentions, et ils ne perçoivent pas que l’idée originale ne leur revient pas, mais fut inspirée par nous.
L’arrivisme des Goïm
Les Gentils fréquentent les Loges maçonniques par pure curiosité, ou dans l’espoir de recevoir leur part des avantages qu’elles procurent ; et quelques-uns d’entre eux, afin de pouvoir discuter leurs idées idiotes devant un auditoire. Les Gentils sont à l’affût des émotions que donnent le succès et les applaudissements ; nous les leur distribuons sans compter. C’est pourquoi nous les laissons remporter leurs succès et tournons à notre avantage les hommes possédés par la vanité et qui s’assimilent inconsciemment nos idées, convaincus de leur propre infaillibilité et persuadés qu’eux seuls ont des idées et ne sont pas soumis à l’influence d’autrui.
Vous ne vous doutez pas combien il est facile d’amener le plus intelligent des Gentils à un degré ridicule de naïveté, en flattant sa vanité, et, d’autre part, combien il est facile de le décourager par le plus petit échec, ou simplement en cessant de l’applaudir ; on le réduit ainsi à un état de sujétion servile par la perspective de quelque nouveau succès. Autant les nôtres méprisent le succès et sont seulement anxieux de voir leurs plans réussir, autant les Gentils aiment le succès et, pour son amour, sont prêts à lui sacrifier la réussite de tous leurs plans. Ce trait caractéristique des Gentils nous permet de faire aisément d’eux ce que nous voulons. Ceux qui paraissent être des tigres sont aussi stupides que des moutons et leurs têtes sont pleines de vide.
Nous les laisserons donc chevaucher, dans leurs rêves, sur le coursier des vains espoirs de détruire l’individualité humaine par des idées symboliques de collectivisme.
Ineptie du collectivisme
Ils n’ont pas encore compris et ne comprendront jamais que ce rêve fou est contraire à la loi fondamentale de la nature, qui, depuis le commencement du monde, créa les êtres différents les uns des autres, afin de donner à chacun son individualité.
Le fait que nous avons été capables d’amener les Gentils à une idée aussi erronée ne prouve-t-il pas, avec une clarté frappante, quelle conception étroite, en comparaison de la nôtre, ils se font de la vie humaine ? Là réside notre plus grand espoir de succès.
Massacres pour la cause
Combien clairvoyants étaient nos anciens Sages lorsqu’ils nous disaient que, pour atteindre un but réellement grand, nous ne devions pas nous arrêter devant les moyens, ni compter le nombre des victimes devant être sacrifiées à la réalisation de la cause ! Nous n’avons jamais compté les victimes de la race de ces brutes de Gentils, et, bien que nous ayons dû sacrifier un assez grand nombre des nôtres, nous avons déjà donné à notre peuple une situation dans le monde telle qu’il ne l’eût jamais rêvée. Un nombre relativement restreint de victimes de notre côté a sauvé notre nation de la destruction.
Les francs-maçons doivent payer
Tout homme doit inévitablement finir par la mort. Il vaut mieux hâter cette fin pour ceux qui entravent le progrès de notre cause, plutôt que pour ceux qui la font avancer. Nous mettons à mort les francs-maçons de telle manière que nul, en dehors de la Fraternité, n’en peut avoir le moindre soupçon. Les victimes elles-mêmes ne peuvent s’en douter à l’avance. Toutes meurent, quand il est nécessaire, d’une mort apparemment naturelle. Connaissant ces faits, la Fraternité n’ose protester contre ces exécutions.
Par ces moyens, nous avons coupé à sa racine même toute protestation contre nos ordres pour autant que les francs-maçons eux-mêmes sont en jeu. Nous prêchons le libéralisme aux Gentils, mais, d’autre part, nous tenons notre propre nation dans une entière sujétion.
La vérité sur les lois et la puissance des Gentils
Sous notre influence, les lois des Gentils furent obéies aussi peu que possible. Le prestige de leurs lois a été miné par nos idées libérales que nous avons introduites parmi eux. Les questions les plus importantes, aussi bien politiques que morales, sont résolues, par les Cours de Justice, de la manière que nous leur prescrivons. L’administrateur de la Justice des Gentils envisage ces questions à la lumière qu’il nous plaît de les lui présenter. Nous y parviendrons grâce à nos agents et à des hommes avec lesquels nous paraissons n’avoir aucune relation : opinions de la presse et autres moyens ; même des sénateurs, et d’autres personnages officiels, suivent aveuglément nos avis.
Le cerveau du Gentil, étant d’un caractère purement bestial, est incapable d’analyser et d’observer quoi que ce soit, et, plus encore, de prévoir les conséquences que peut avoir un cas présenté sous un certain jour.
Notre mission
C’est, précisément, dans cette différence de mentalité entre les Gentils et nous-mêmes que nous pouvons aisément voir le signe de notre élection par Dieu et de notre nature surhumaine ; il nous suffit de la comparer au cerveau instinctivement bestial des Gentils. Ils ne font que voir les faits, mais ne les prévoient pas, et sont incapables d’inventer quoi que ce soit, à l’exception, peut-être, de choses matérielles. De tout cela, il ressort clairement que la nature elle-même nous a destinés à conduire et à gouverner le monde.
Nos lois seront courtes et claires
Quand l’heure viendra pour nous de gouverner ouvertement, le moment sera venu aussi de montrer la douceur de notre régime et d’amender toutes les lois. Nos lois seront brèves et concises, ne demandant aucune interprétation ; tout le monde pourra les connaître dans leurs moindres détails.
Obéissance absolue
Leur trait essentiel sera d’exiger l’obéissance absolue à l’autorité, et ce respect de l’autorité sera porté à ses limites extrêmes. Alors cessera tout abus de pouvoir.
Châtiments impitoyables contre les abus de pouvoir
Chacun sera responsable devant l’unique pouvoir suprême, nommément celui du souverain.
L’abus de pouvoir, de la part de qui que ce soit, exception faite pour le souverain, sera si sévèrement puni qu’on perdra l’envie d’essayer sa force à cet égard.
Nous surveillerons attentivement chacune des décisions prises par notre Corps administratif, d’où dépendra le travail de la machine départementale, parce que si l’administration se relâche le désordre surgira partout. Pas un seul acte illégal, pas un seul abus de pouvoir ne restera impuni.
Tous les actes de dissimulation ou de négligence volontaire de la part des agents de l’administration disparaîtront dès qu’on aura vu les premiers exemples de châtiment.
Le prestige de notre puissance exigera que des châtiments convenables soient infligés, c’est-à-dire qu’ils soient durs, même dans le cas de la plus insignifiante atteinte portée à ce prestige, en vue d’un gain personnel. L’homme qui, par une peine même trop sévère, expie son crime sera comme le soldat mourant sur le champ de bataille de l’administration pour la cause de l’autorité, des principes et de la loi ; cause qui n’admet aucune déviation de la voie commune en faveur d’intérêts personnels, même pour ceux qui conduisent le char de l’État. Ainsi, nos juges sauront que, en essayant de montrer leur indulgence, ils violent la loi de la justice faite pour imposer un châtiment exemplaire, en raison des fautes commises, et non pour permettre au juge de montrer sa clémence. Cette heureuse qualité ne devra s’exercer que dans la vie privée et non dans l’exercice officiel des fonctions de juge, sans quoi la portée éducatrice de la vie politique perd toute son efficacité.
S’assurer la docilité des juges
Les magistrats, à cinquante-cinq ans, cesseront toutes fonctions pour les raisons suivantes :
1° Parce que des hommes âgés s’attachent plus fortement à des idées préconçues et sont moins capables d’obéir à des ordres nouveaux ;
2° Parce qu’une telle mesure nous permettra d’opérer de fréquents changements dans la magistrature qui, ainsi, sera docilement soumise à toute pression de notre part. Tout homme désirant conserver son poste devra, pour se l’assurer, nous obéir aveuglément.
Pas de juges et de fonctionnaires libéraux
En général, nos juges seront choisis parmi ceux qui comprennent que leur devoir est de punir et d’appliquer les lois et non de s’attarder à des rêves de libéralisme qui pourraient porter atteinte à notre plan d’éducation, comme c’est le cas pour les juges Gentils actuels. Notre système de renouveler les magistrats nous aidera, en outre, à détruire toutes les combinaisons qu’ils pourraient former entre eux ; aussi travailleront-ils uniquement dans l’intérêt du gouvernement dont leur sort dépendra. La génération future des juges sera formée de manière à empêcher, instinctivement, toute action qui pourrait entamer les relations existantes de nos sujets entre eux.
Actuellement, les juges des Gentils sont indulgents pour tous les genres de crimes, car ils ne se font pas une idée exacte de leur devoir, pour cette simple raison que les gouvernants, lorsqu’ils nomment les juges, ne leur inculquent pas cette idée.
Les gouvernants des Gentils, lorsqu’ils nomment leurs sujets à des postes élevés, ne se soucient pas de leur en expliquer l’importance et de leur faire comprendre dans quel but les postes en question ont été créés ; ils agissent comme les animaux lorsque ceux-ci envoient leurs petits à la recherche d’une proie. Ainsi les gouvernements des Gentils sont ruinés par leurs propres serviteurs. Nous tirerons une morale de plus des résultats du système adopté par les Gentils ; elle nous servira à édifier notre gouvernement.
Nous déracinerons toute tendance libérale de chacune des institutions de propagande importantes dans notre gouvernement, institutions dont peut dépendre la formation de tous ceux qui seront nos sujets. Ces postes importants seront exclusivement réservés à ceux qui furent spécialement formés par nous pour l’administration.
Tout l’or du monde entre nos mains
Observera-t-on que de retraiter prématurément nos fonctionnaires serait trop dispendieux pour notre gouvernement, je répondrai alors que, tout d’abord, nous essayerons de découvrir pour de tels fonctionnaires une occupation privée propre à compenser pour eux la perte de leur emploi, ou que, d’ailleurs, notre gouvernement étant alors en possession de tout l’argent du monde, les dépenses ne seront pas à considérer.
Notre autocratie sera logique dans tous ses actes ; aussi toute décision prise par le bon plaisir de notre gouvernement sera toujours traitée avec respect et obéie sans condition.
Despotisme absolu
Nous ne tiendrons aucun compte des murmures et des mécontentements, et nous punirons tout indice de mauvaise humeur si sévèrement, que chacun tirera de là un exemple applicable à soi-même.
Suppression du droit d’appel
Nous supprimerons le droit d’appel et le réserverons à notre seul usage, parce que nous ne devons pas laisser se développer parmi le peuple l’idée que nos juges sont capables de se tromper dans leurs décisions.
Au cas où un jugement exigerait la révision, nous déposerions immédiatement le juge en question, et le châtierions publiquement, afin qu’une telle erreur ne se reproduisît pas.
Je répète ce que j’ai déjà dit : l’un de nos principes les plus importants sera de surveiller nos fonctionnaires administratifs, et ceci dans le but exprès de satisfaire la nation, parce qu’elle peut, de plein droit, exiger qu’un gouvernement ait de bons fonctionnaires.
Sous des apparences patriarcales
Notre gouvernement aura l’apparence d’une mission patriarcale dévolue à la personne de notre souverain. Notre nation et nos sujets le regarderont comme un père qui prend soin de satisfaire tous leurs besoins, de surveiller tous leurs actes et de régler les relations de ses sujets les uns avec les autres, aussi bien que leurs relations avec le gouvernement.
Le roi juif du monde
Ainsi le sentiment de respect envers le souverain pénétrera si profondément dans la nation qu’elle ne pourra plus se passer de sa sollicitude et de sa direction. Elle ne pourra vivre en paix sans lui et, finalement, le reconnaître comme son maître absolu.
Le peuple aura pour lui un sentiment de respect si profond qu’il sera proche de l’adoration, spécialement lorsqu’il se convaincra que ses fonctionnaires exécutent aveuglément ses ordres et que, seul, il règne sur eux. Ils se réjouiront de nous voir organiser leurs vies comme si nous étions des parents désireux d’inculquer à leurs enfants un vif sentiment du devoir et de l’obéissance.
Sacrifier les individus
En ce qui concerne notre politique secrète, toutes les nations sont des enfants comme le sont leurs gouvernements. Ainsi que vous pouvez le voir vous-mêmes, je fonde notre despotisme sur le Droit et le Devoir. Le droit du gouvernement d’exiger que le peuple remplisse son devoir est, en lui-même, une obligation du souverain qui est le père de ses sujets. Le droit de la force lui est accordé, afin qu’il conduise l’humanité dans la direction voulue par les lois de la nature, c’est-à-dire vers l’obéissance.
Toute créature en ce monde est en sujétion, soumise tantôt à un homme, tantôt aux circonstances, tantôt à sa propre nature, en tous les cas à quelque chose de plus puissant qu’elle-même. Soyons donc les plus puissants dans l’intérêt de la cause commune.
Nous devons, sans hésitation, sacrifier les individus qui auraient violé l’ordre existant, parce qu’un châtiment exemplaire est la solution du grand problème de l’éducation.
Notre roi, patriarche du monde
Le jour où le roi d’Israël posera sur sa tête sacrée la couronne que lui offrira l’Europe entière, il deviendra le Patriarche du monde.
Le nombre des victimes qui devront être sacrifiées par notre roi n’excédera jamais le nombre de celles qui ont été immolées par les souverains Gentils dans leur poursuite de la grandeur et dans leurs rivalités.
Notre souverain sera en communication constante avec le peuple ; il lui adressera, du haut des tribunes, des discours qui seront immédiatement transmis au monde entier.

SEIZIÈME PROTOCOLE

L’enseignement
En vue de détruire toute espèce d’entreprise collective autre que la nôtre, nous annihilerons toute œuvre collective dès sa naissance ; en d’autres termes, nous transformerons les universités et les reconstruirons sur de nouveaux plans.
Les chefs et les professeurs des universités seront spécialement préparés au moyen de programmes d’action perfectionnés et secrets, dont ils seront instruits et ne pourront s’écarter sans châtiment. Ils seront désignés avec soin et dépendront entièrement du gouvernement. De notre programme, nous exclurons tout l’enseignement de la loi civile, comme celui de tout autre sujet politique. A un petit nombre d’hommes, choisis parmi les initiés pour leurs capacités évidentes, seront dévoilées ces sciences. Les universités n’auront pas le droit de lancer dans le monde des blancs-becs regardant les nouvelles réformes constitutionnelles comme si elles étaient des comédies ou des tragédies, ou se préoccupant de la question politique que leurs pères eux-mêmes ne comprennent pas.
Une mauvaise connaissance de la politique pour une foule de gens est la source d’idées utopiques, et en fait de mauvais citoyens. Vous pouvez vous en rendre compte vous-mêmes d’après le système d’éducation des Gentils. Nous y avions introduit tous ces principes afin de pouvoir, avec succès, détruire leur structure sociale, ainsi que nous y sommes parvenus. Lorsque nous serons au pouvoir, nous supprimerons des programmes d’éducation tous les sujets qui pourraient troubler le cerveau de la jeunesse ; nous en ferons des enfants désobéissants, aimant leur maître et reconnaissant dans sa personne le pilier principal de la paix et du bien public.
Aux classiques et à l’étude de l’histoire ancienne, qui contiennent plus de mauvais exemples que de bons, nous substituerons l’étude des problèmes de l’avenir. Nous effacerons de la mémoire humaine le passé qui pourrait nous être défavorable, ne laissant subsister que les faits où s’affirment indubitablement les erreurs des gouvernements Gentils. Les sujets traitant des questions de la vie pratique, de l’organisation sociale et des relations des hommes entre eux, comme aussi des conférences contre les exemples mauvais et égoïstes, qui sont corrupteurs et font du mal, et d’autres questions semblables où le raisonnement n’intervient pas, seront au premier plan de notre système d’éducation. Ces programmes seront spécialement tracés pour les classes et les castes différentes, dont l’éducation sera tenue strictement séparée.
Il est de la plus haute importance d’insister sur ce système spécial.
Des écoles pour chaque caste
Chaque classe ou caste sera instruite séparément, suivant sa situation particulière et son travail. Un génie a toujours su et saura toujours comment pénétrer dans une caste plus élevée, mais à part ce cas tout à fait exceptionnel, il n’est pas utile de mélanger l’éducation des différentes castes et d’admettre à des rangs supérieurs des hommes qui prendraient la place de ceux qui sont nés pour les occuper. Vous savez vous-mêmes combien il fut désastreux pour les Gentils d’émettre l’idée absolument idiote que nulle différence ne doit être faite envers les classes sociales.
L’école au service de notre souverain
Afin que le souverain s’assure une place solide dans le cœur de ses sujets, il est nécessaire que, durant son règne, on enseigne à la nation, aussi bien dans les écoles que dans les lieux publics, l’importance de son activité et les bonnes intentions de ses entreprises.
Plus de liberté d’enseignement
Nous abolirons toute espèce d’éducation privée. Les jours de congé, les étudiants et leurs parents auront le droit de se réunir dans leurs collèges, comme si ceux-ci étaient des clubs. A ces réunions, les professeurs prononceront des discours, qui passeront pour des conférences libres, sur des sujets tels que les rapports des hommes entre eux, les lois et les malentendus qui sont généralement le résultat d’une fausse conception de la situation sociale des hommes, et, finalement, ils exposeront les nouvelles théories philosophiques qui n’ont pas encore été révélées au monde.
Nos théories seront des dogmes de foi
De ces théories, nous ferons des dogmes de foi, nous en servant comme d’un marche-pied pour notre foi.
Quand j’aurai fini de vous exposer tout mon programme et quand nous aurons discuté tous nos plans pour le présent et pour l’avenir, je vous lirai le plan de cette nouvelle doctrine philosophique.
Liberté de pensée
Nous savons, par l’expérience de plusieurs siècles, que les hommes vivent et sont guidés par des idées, et qu’ils sont influencés par ces idées grâce à l’éducation ; celle-ci peut leur être donnée à tout âge avec le même résultat, mais naturellement, par des moyens différents.
Par une éducation systématique, nous nous chargerons de faire disparaître tout ce qui pourrait rester de cette indépendance de la pensée, dont nous nous sommes si largement servis, depuis un certain temps, pour aboutir à nos fins.
L’enseignement intuitif
Nous avons déjà établi un plan pour subjuguer les esprits, au moyen de l’enseignement intuitif (l’enseignement par les yeux), auquel on attribue la propriété de rendre les Gentils incapables de penser par eux-mêmes ; en sorte que, tels des animaux obéissants, ils attendent la démonstration d’une idée avant de chercher à la saisir. L’un de nos meilleurs agents, en France, est Bouroy [Les traductions allemande, américaine et polonaise donnent : Bourgeois.] ; il a déjà introduit dans ce pays le nouveau système de l’éducation intuitive.

DIX-SEPTIÈME PROTOCOLE

Enchaîner les avocats
La profession de légiste rend ceux qui l’exercent froids, cruels et obstinés ; elle leur enlève tout principe et les oblige à voir la vie sous un aspect inhumain, mais purement légal. Ils ont pris l’habitude de considérer les événements au seul point de vue de savoir ce qu’il y a à gagner en les défendant, au lieu de considérer quel serait l’effet de cette défense sur le bien-être général.
Un praticien ne refuse jamais de défendre un cas, quel qu’il soit. Il s’efforcera d’obtenir l’acquittement, à n’importe quel prix, en s’attachant à de petits détours de la jurisprudence, pour démoraliser la Cour.
Nous limiterons donc le champ d’action de cette profession en mettant les avocats sur le même pied que les magistrats chargés de faire exécuter la loi. Les avocats, comme les juges, n’auront pas le droit d’interviewer leurs clients et ne recevront leurs dossiers que lorsque lesdits clients leur auront été assignés par le tribunal ; ils n’étudieront ces dossiers que sur des rapports et des documents, et ils ne défendront leurs clients qu’après qu’ils auront été examinés par le tribunal, appuyant leur défense sur ce premier examen. Leurs honoraires seront fixes, sans égard au succès ou à l’insuccès de leur défense. Ils deviendront ainsi de simples rapporteurs au service de la défense, faisant contrepoids au plaignant qui sera un rapporteur pour le compte de l’accusation.
La procédure légale se trouvera ainsi considérablement abrégée. Par ce moyen nous obtiendrons aussi une défense honnête et impartiale, que ne guideront pas les intérêts matériels, mais l’intime conviction de l’avocat. Ceci aura encore l’avantage d’empêcher tout pot-de-vin ou corruption qui peuvent actuellement se glisser dans les tribunaux de quelques pays.
Le clergé non juif
Nous avons pris grand soin de discréditer le clergé des Gentils aux yeux du peuple, et nous avons ainsi réussi à nuire à sa mission qui aurait pu contrarier gravement nos desseins. L’influence du clergé sur le peuple diminue chaque jour.
La liberté de conscience
Aujourd’hui, la liberté religieuse est reconnue partout, et nous ne sommes éloignés que de quelques années du temps où le christianisme s’effondrera de toutes pièces. Il sera plus facile encore d’en finir avec les autres religions, mais il est trop tôt pour discuter sur ce point.
Nous réduirons le clergé et ses enseignements à un rôle si infime, et nous rendrons son influence si antipathique au peuple, que ses enseignements auront un effet contraire à celui qu’ils avaient jadis.
Contre le Vatican
Quand le moment sera venu pour nous de détruire complètement la Cour pontificale, une main inconnue indiquant le Vatican donnera le signal de l’assaut.
Lorsque, dans sa fureur, le peuple se jettera sur le Vatican, nous apparaîtrons comme des protecteurs pour arrêter l’effusion du sang. Par cet acte, nous pénétrerons jusqu’au cœur même de cette Cour pontificale, d’où rien au monde ne pourra nous chasser, jusqu’à ce que nous ayons détruit la puissance du Pape.
Le roi des Juifs, pape de l’Église universelle
Le roi d’Israël deviendra le vrai Pape de l’univers, le Patriarche de l’Église internationale.
Mais, jusqu’à ce que nous ayons réussi à faire la rééducation de la jeunesse, au moyen de nouvelles religions transitoires, pour aboutir à la nôtre propre, nous n’attaquerons pas ouvertement les églises existantes, mais nous les combattrons par la critique qui a déjà répandu des dissensions parmi elles et qui continuera à le faire.
Les buts de la presse juive
D’une manière générale, notre presse dénoncera les gouvernements, les institutions des Gentils, religieuses ou autres, par toutes sortes d’articles peu scrupuleux, écrits dans l’intention de les discréditer à un point tel que, seule, notre sage nation est capable d’atteindre.
La police
Notre gouvernement ressemblera au dieu hindou Vichnou. Chacune de nos cent mains détiendra un ressort du mécanisme social de l’État.
Nous saurons tout sans avoir recours à l’aide de la police officielle, que nous avons tellement corrompue pour nuire aux Gentils, qu’elle ne sert qu’à empêcher le gouvernement de voir les faits clairement. D’après notre programme, un tiers de la population sera amené à surveiller le reste, par pur sentiment du devoir, et pour obéir au principe du service volontaire rendu au gouvernement.
Il n’y aura rien de déshonorant alors d’être un espion ; au contraire, ce sera regardé comme honorable. D’autre part, les porteurs de fausses nouvelles seront sévèrement punis, pour empêcher l’abus du privilège de l’espionnage.
Nous choisirons nos agents dans les hautes et dans les basses classes de la société ; nous en prendrons parmi les administrations, les éditeurs, les imprimeurs, les libraires, les employés, les ouvriers, les cochers, les valets de pied, etc. Cette force policière n’aura aucune puissance d’action indépendante et n’aura le droit de prendre aucune mesure de son propre chef ; par conséquent, le devoir de cette impuissante police consistera uniquement à servir de témoin et à faire des rapports. La vérification de ces rapports et de ces arrestations éventuelles sera l’affaire d’un groupe d’inspecteurs de police responsables ; les arrestations seront effectuées par des gendarmes et par la police municipale. Si un délit ou un crime politique ne sont pas rapportés, celui qui aurait dû les signaler sera puni pour avoir volontairement caché ce crime ou ce délit, si l’on peut prouver la dissimulation.
Le Kahal
Nos frères sont tenus d’agir de la même manière, c’est-à-dire devront, de leur propre initiative, dénoncer à l’autorité compétente tous les apostats et tous les faits qui seraient contraires à notre loi. Dans notre gouvernement universel, ce sera donc un devoir, pour tous les sujets, de servir leur souverain en agissant comme je viens de le dire.
Pour corrompre les institutions des Gentils
Une organisation comme la nôtre déracinera tous les abus de pouvoir et tous les genres si variés de vénalité et de corruption ; elle détruira, en réalité, toutes les idées dont nous avons contaminé la vie des Gentils par nos théories sur les droits surhumains.
Comment pourrions-nous atteindre notre but de créer le désordre dans les institutions administratives des Gentils sinon par de tels moyens ?
Parmi les plus importants de ces moyens de corrompre leurs institutions, il faut compter l’emploi des agents qui sont susceptibles, étant donné leur activité destructive, de contaminer les autres en leur révélant et leur développant leurs tendances corrompues, comme l’abus de pouvoir ou l’achat sans pudeur des consciences.

DIX-HUITIÈME PROTOCOLE

Mise en vigueur du système soviétique
Quand viendra pour nous le moment de prendre des mesures spéciales en mettant en vigueur le système russe actuel de l’ « Okhrana » (le poison le plus dangereux qui puisse attaquer le prestige de l’État), nous soulèverons, grâce au concours de bons orateurs, des désordres fictifs parmi le peuple, ou nous l’exciterons à manifester un mécontentement prolongé. Ces orateurs rencontreront beaucoup de sympathies, et, grâce à eux encore, on nous excusera de perquisitionner chez les gens et de les soumettre à certaines restrictions, employant pour cela les serviteurs que nous avons dans la police des Gentils.
Mesures à prendre contre les conspirateurs
Comme la plupart des conspirateurs le sont par amour de l’art, ou par celui de bavarder, nous n’y toucherons pas, jusqu’au moment où nous verrons qu’ils sont prêts d’agir, et nous nous bornerons à introduire parmi eux ce que nous appellerons un élément de délation. Il faut se rappeler qu’une puissance perd de son prestige chaque fois qu’elle découvre une conspiration publique dirigée contre elle-même. Il y a dans une telle révélation un aveu de faiblesse, et, ce qui est plus dangereux encore, l’aveu de ses propres erreurs. Il faut qu’on sache que nous avons détruit le prestige des Gentils régnants au moyen d’un nombre considérable de meurtres secrets préparés par nos agents, moutons aveugles de notre bergerie, qu’on persuade facilement de commettre un crime, si ce crime revêt un caractère politique.
Nous obligerons les gouvernements à convenir de leurs propres faiblesses en employant ouvertement des mesures de police spéciales, comme l’ « Okhrana », et nous ébranlerons ainsi le prestige de leur puissance.
Surveillance du roi des Juifs
Notre souverain sera protégé par des gardes absolument secrètes, car jamais nous ne permettrons qu’on puisse penser qu’il est incapable de détruire à lui tout seul une conspiration quelconque ourdie contre lui et qui l’oblige à se cacher. Si nous laissions prévaloir une telle idée, comme elle prévaut parmi les Gentils, nous signerions, par le fait même, l’arrêt de mort de notre souverain, ou du moins celui de sa dynastie.
A s’en tenir aux seules apparences, notre chef n’emploiera sa puissance que dans l’intérêt de ses sujets et jamais pour son propre bien ou celui de sa dynastie.
En adoptant scrupuleusement cette mise en scène, ses sujets eux-mêmes honoreront et protégeront son pouvoir qu’ils vénéreront, sachant que le salut de l’État est attaché à l’existence d’un tel pouvoir dont dépendra l’ordre public.
Garder le roi ouvertement serait admettre la faiblesse de son pouvoir.
Notre chef sera toujours au milieu de son peuple ; on le verra entouré d’une foule curieuse d’hommes et de femmes qui occuperont toujours, comme par hasard, les rangs les plus rapprochés de lui et qui tiendront à distance la populace sans autre but apparent que celui de maintenir l’ordre pour l’amour de l’ordre. Cette attitude apprendra aux autres à savoir se posséder. Lorsqu’un pétitionnaire essayera de se frayer un passage à travers la foule pour présenter sa demande, les gens des premiers rangs prendront la pétition et la remettront au souverain, en présence du pétitionnaire. Chacun saura ainsi que toutes les pétitions lui parviennent et qu’il s’occupe lui-même de toutes les affaires.
Un pouvoir n’a de prestige que si les sujets peuvent se dire entre eux : « Si seulement le roi savait cela ! » ou : « Quand le roi le saura ».
Le mystère qui entoure la personne du souverain s’évanouit aussitôt qu’on voit une garde de police autour de lui. Devant une telle garde, un assassin n’a besoin que d’un peu d’audace pour se croire plus fort qu’elle ; il prend ainsi conscience de sa force et n’a plus qu’à guetter le moment favorable pour se lancer contre le roi.
Nous ne prêchons pas cette doctrine aux Gentils, et vous pouvez voir vous-mêmes les résultats qu’ils ont obtenus avec les gardes officielles.
Un simple soupçon doit suffire
Notre gouvernement arrêtera ceux qu’à tort ou à raison il soupçonnera coupables de crimes politiques. Il serait regrettable que, dans la crainte de commettre une erreur judiciaire, on donnât à de tels criminels l’occasion d’échapper. Nous ne leur témoignerons, certes, aucune pitié. Il sera peut-être possible, dans certains cas exceptionnels, d’admettre des circonstances atténuantes, lorsqu’il s’agira de crimes de droit commun ; mais il n’y aura pas d’excuse pour le crime politique, c’est-à-dire pour des gens mêlés à la politique que, seuls, les gouvernants ont le droit de comprendre. Et, à dire vrai, tous les souverains ne sont pas aptes à comprendre la vraie politique.

DIX-NEUVIÈME PROTOCOLE

Pétitions et propositions
Nous interdirons aux individus de se mêler de politique ; mais, d’autre part, nous encouragerons toute espèce de rapport ou de pétition concernant l’amélioration de la vie sociale et nationale, soumis à l’approbation du gouvernement. Car, par ce moyen nous serions tenus au courant des erreurs de notre gouvernement, d’une part, et des idéals de nos sujets, de l’autre. Aux demandes qui seraient ainsi présentées, nous répondrions, soit en les acceptant, soit en faisant valoir contre elles un argument frappant, pour bien prouver que leur réalisation est impossible, parce qu’elles reposent sur une mesquine conception des affaires.
Répression des troubles et des émeutes
On pourrait comparer les effets de la sédition à ceux que produisent, sur l’éléphant, les aboiements d’un roquet. Si le gouvernement est bien organisé, non pas au point de vue de sa police, mais à un point de vue social, le chien aboie sans se rendre compte de la force de l’éléphant ; mais que celui-ci montre une bonne fois sa force, et le chien se taira sur l’heure et il agitera sa queue dès qu’il apercevra l’éléphant.
Déshonorer les criminels politiques
Pour enlever au crime politique son auréole de bravoure nous placerons ceux qui l’auront commis au rang des autres criminels ; ils iront de pair avec les voleurs, les assassins et autres malfaiteurs du même genre odieux. L’opinion publique ne fera plus alors de différence entre les crimes politiques et les crimes vulgaires et les chargera d’égal opprobre.
Nous avons fait tous nos efforts pour empêcher les Gentils d’adopter cette méthode particulière de traiter les crimes politiques. Nous avons employé pour cela la presse, le public, la parole et des manuels classiques d’histoire habilement conçus. Nous avons inspiré l’idée qu’un condamné pour crime politique était un martyr, puisqu’il mourait pour l’idée du bien commun. Une telle réclame a multiplié le nombre des libéraux et grossi les rangs de nos agents de milliers de Gentils.

VINGTIÈME PROTOCOLE

La science financière et les impôts
Je vais traiter aujourd’hui de notre programme financier que j’ai gardé pour la fin de mon rapport parce que c’est la question la plus difficile, celle qui sera la dernière clause de nos plans. Avant de discuter ce point, je veux vous rappeler ce que j’ai déjà dit plus haut, à savoir que toute notre politique repose sur ces chiffres.
Quand nous arriverons au pouvoir, notre gouvernement autocratique évitera, dans son propre intérêt, de faire peser de trop lourds impôts sur le peuple et ne perdra jamais de vue le rôle qu’il doit jouer : celui de père protecteur.
L’impôt sur les fortunes
Mais, comme l’organisation du gouvernement absorbera des sommes d’argent considérables, il est de toute nécessité de se procurer les fonds indispensables pour y subvenir. Il nous faudra donc employer de grandes précautions en élaborant cette question et voir que la charge des impôts soit justement répartie.
Notre souverain sera, grâce à une fiction légale, propriétaire de tous les biens, ce qui est facilement réalisable. Il pourra lever les sommes nécessaires pour régulariser la circulation de l’argent dans le pays.
Dès lors, le meilleur moyen de faire face aux dépenses du gouvernement sera l’établissement d’un impôt progressif sur la propriété. Ainsi les impôts seront couverts sans opprimer ni ruiner le peuple, et la charge qui incombera à chacun sera proportionnée à ce qu’il possédera.
Il faudra que les riches comprennent qu’il est de leur devoir de céder au gouvernement une part du surplus de leurs richesses, puisque le gouvernement leur garantit la possession paisible du reste de leurs biens et leur donne le droit de s’enrichir par des moyens honnêtes. Je dis « honnêtes » parce que le contrôle de la propriété rendra le vol impossible au point de vue légal.
Comme cette réforme sociale est la principale garantie de la paix et qu’elle ne souffre aucun délai, nous devons la mettre au premier plan de notre programme.
Chaque fois que les impôts ont pesé sur les pauvres, la révolution s’en est suivie, au grand préjudice du gouvernement qui, en essayant de tirer de l’argent des pauvres, risque fort de n’en pas obtenir des riches.
L’impôt sur le capital diminuera l’accroissement de la fortune privée à laquelle, jusqu’ici, nous avons, à dessein, permis d’augmenter, pour qu’elle soit un contrepoids au gouvernement des Gentils et à leurs finances.
Un impôt progressif, réparti suivant la fortune de chacun, produira un revenu beaucoup plus important que ne le fait le système actuel de répartition égale pour tous. Ce système nous est, en ce moment, des plus favorables ; il engendre le mécontentement parmi les Gentils (Remarquer que cette conférence eut lieu en 1901.) (Note du texte.)
La puissance de notre souverain reposera principalement sur ce fait qu’il sera la garantie de l’équilibre du pouvoir et de la paix perpétuelle du monde. Pour obtenir une telle paix, il est naturel que les capitalistes cèdent une partie de leurs revenus pour sauvegarder le gouvernement dans son action.
Les dépenses du gouvernement doivent être fournies par ceux qui peuvent le mieux les supporter et dont on peut tirer de l’argent.
Cette mesure éteindra la haine des pauvres pour les riches en qui ils reconnaîtront les auxiliaires financiers indispensables de l’État et les soutiens de la paix et du bien public ; car les classes pauvres comprendront que les riches fournissent les moyens de leur procurer les avantages sociaux.
Pour que les classes intelligentes qui, seules, payeront l’impôt, n’aient pas lieu de se plaindre outre mesure du nouveau système de répartition, nous leur soumettrons des comptes détaillés, dans lesquels nous indiquerons de quelle manière on emploie leur argent, sans qu’il soit fait mention, cela va sans dire, de ce qui sera attribué aux besoins particuliers du souverain et aux nécessités de l’administration.
Le souverain n’aura aucune propriété personnelle, puisque tout lui appartiendra dans l’État, car si l’on admettait que le souverain pût posséder une propriété privée, il semblerait que tout dans l’État ne fût pas sa propriété.
Les parents du souverain - sauf son héritier qui sera entretenu par l’État - devront servir l’État, soit comme fonctionnaires, soit dans un emploi quelconque, afin de conserver le droit de posséder ; le privilège d’être de sang royal ne leur vaudrait pas celui de vivre aux frais de l’État.
Principe de l’impôt progressif du timbre
Il y aura un droit de timbre progressif sur toutes les ventes, les achats et les successions. Toute transaction qui ne porterait pas le timbre requis sera considérée comme illégale, et le premier propriétaire aura à payer à l’État un pourcentage sur ledit droit à compter du jour de la vente.
Toutes les reconnaissances de transactions devront être remises, chaque semaine, au contrôleur local des contributions, avec les noms et prénoms du nouveau et de l’ancien propriétaires, ainsi que leurs adresses permanentes.
Il sera nécessaire d’employer la même méthode pour toute transaction dépassant un certain chiffre, c’est-à-dire dépassant le chiffre moyen des dépenses quotidiennes. La vente des objets de première nécessité ne sera timbrée qu’avec un timbre ordinaire de valeur fixe.
Comptez seulement combien de fois le montant de cette taxe dépassera le revenu des gouvernements des Gentils.
L’argent doit circuler
L’État devra avoir en réserve un capital donné et, au cas où le produit des impôts excéderait cette somme, le surplus des rentrées serait mis en circulation. Ce reliquat sera employé à toutes sortes de travaux publics.
La direction de tels travaux serait confiée à un ministre d’État : les intérêts des classes ouvrières seraient ainsi intimement liés à ceux de l’État et du souverain. Une partie du reliquat servirait encore à distribuer des primes aux inventeurs et aux producteurs.
Il est absolument essentiel de ne pas laisser dormir l’argent dans les banques de l’État, du moins au-delà de la somme nécessaire pour faire face à une dépense spéciale. L’argent est fait pour circuler, et toute congestion monétaire est fatale à la marche des affaires publiques ; l’argent est, en effet, comme l’huile, dans les rouages de l’État ; si l’huile devient trop épaisse, le mécanisme s’encrasse et la machine s’arrête.
Le fait d’avoir substitué, pour une large part, le papier à la monnaie courante vient de créer le malaise dont nous parlons et dont il est facile de saisir les conséquences.
Rôle de la Cour des Comptes
Nous instituerons aussi une Cour des Comptes qui permettra au souverain de connaître exactement les dépenses et les revenus du gouvernement. Toute la comptabilité sera scrupuleusement tenue à jour - excepté pour le mois courant et celui qui précède.
La seule personne qui ne saurait avoir d’intérêt à voler l’État est le souverain, puisqu’il en est le propriétaire. C’est pourquoi son contrôle coupera court à toute possibilité de coulage et de gaspillage.
Suppression des réceptions protocolaires
Toutes réceptions purement protocolaires, qui sont pour le souverain une telle perte de temps si précieux, seront supprimées, afin de lui laisser davantage de loisirs pour s’occuper des affaires de l’État. Dans notre gouvernement, le souverain ne sera pas entouré de courtisans, qui, en général, font la cour au monarque par amour du faste, mais qui n’ont, au fond du cœur, que leur intérêt propre et non le désir du bien public.
L’origine des crises économiques
Nous n’avons réussi à faire éclore toutes les crises économiques, si habilement préparées par nous dans les pays des Gentils, qu’en retirant l’argent de la circulation. L’État se trouve obligé, pour ses emprunts, de faire appel aux grosses fortunes, qui sont congestionnées par le fait que l’argent a été retiré au gouvernement. Ces emprunts constituent une lourde charge pour les États qui sont obligés de payer des intérêts et qui se trouvent ainsi obérés.
La concentration de la production par le capitalisme a sucé jusqu’à la dernière goutte toute la force productrice, et, avec elle, toute la richesse de l’État.
La circulation de l’argent, problème vital
L’argent ne peut, actuellement, satisfaire tous les besoins des classes ouvrières, parce qu’il n’y en a pas assez pour circuler partout.
Il faut que l’émission de la monnaie courante corresponde à l’importance de la population : et, du premier jour de leur naissance, les enfants doivent être comptés comme des unités de plus à satisfaire. La révision de la quantité de monnaie mise en circulation doit être faite de temps à autre : c’est une question vitale pour le monde entier.
Condamnation de l’étalon-or
Vous savez, je pense, que l’étalon-or a été la perte de tous les États qui l’ont adopté, parce qu’il ne peut satisfaire tous les besoins des populations, d’autant plus que nous avons fait tous nos efforts pour obtenir son accaparement et le faire retirer de la circulation.
La monnaie future
Notre gouvernement mettra en circulation la quantité de monnaie en proportion avec la force ouvrière du pays, et cette monnaie sera en papier ou même en bois.
Nous émettrons une quantité de monnaie suffisante pour que chacun de nos sujets puisse en avoir suffisamment, ajoutant à chaque naissance et diminuant à chaque décès la somme correspondante.
Les comptes du gouvernement seront tenus par des gouvernements locaux séparés et par des bureaux provinciaux.
Faites ce que je dis
Pour qu’il ne puisse y avoir de retards dans le paiement des dépenses de l’État, le souverain lui-même donnera des ordres fixant les dates des paiements. Ainsi disparaîtra le favoritisme qui existe, dans certains ministères des finances, à l’égard d’autres ministères.
Les comptes des revenus et des dépenses seront tenus ensemble pour qu’ils puissent toujours être comparés.
Les plans que nous ferons pour réformer les institutions financières des Gentils seront présentés de telle manière qu’ils n’attireront jamais leur attention. Nous indiquerons la nécessité de réformes comme provenant de l’état de désordre auquel ont atteint les finances des Gentils. Nous montrerons que la première raison de ce mauvais état des finances provient de ce qu’au début de l’année financière on commence par faire une évaluation approximative du budget dont l’importance augmente chaque année, parce que, tel qu’il est, il suffit à peine pour aller jusqu’à la fin du premier semestre ; on propose une révision, on ouvre de nouveaux crédits, qui, généralement, sont absorbés au bout de trois mois ; on vote alors un budget supplémentaire, et, pour boucler le budget, il faut encore voter des crédits pour sa liquidation. Le budget de l’année est basé sur le chiffre des dépenses de l’année précédente ; or, il y a, chaque année, un écart de 50 % entre la somme nominale et la somme perçue, ce qui fait qu’au bout de dix ans le budget annuel a triplé. C’est à cette façon de procéder, tolérée par les gouvernements insouciants des Gentils, que leurs réserves ont été taries. Aussi, lorsque sont venus les emprunts, leurs caisses se sont vidées et ils ont été sur le point de faire banqueroute.
Vous comprendrez aisément que nous n’adopterons pas cette manière de conduire les affaires financières que nous avons conseillée aux Gentils.
Les emprunts, faiblesse de l’État
Chaque emprunt prouve la faiblesse du gouvernement et son incapacité de comprendre ses propres droits. Tout emprunt, comme l’épée de Damoclès, est suspendu sur la tête des gouvernants, qui, au lieu de lever directement l’argent dont ils ont besoin en établissant des impôts spéciaux, s’en vont, chapeau bas, chez nos banquiers.
Les emprunts étrangers sont comme des sangsues : on ne peut les détacher du corps de l’État, il faut qu’elles tombent d’elles-mêmes, ou bien que le gouvernement réussisse à s’en débarrasser. Mais les gouvernements des Gentils n’ont aucun désir de secouer ces sangsues ; bien au contraire, ils en accroissent le nombre, se condamnant ainsi à mort par la perte de sang qu’ils s’infligent. A tout prendre, un emprunt étranger est-il autre chose qu’une sangsue ? Un emprunt est une émission de valeurs d’État qui comporte l’obligation de payer les intérêts de la somme empruntée suivant un taux donné. Si l’emprunt est émis à 5 %, au bout de vingt ans l’État aura déboursé, sans aucune nécessité, une somme égale au montant de l’emprunt, et cela pour le simple paiement des intérêts. Au bout de quarante ans, cette somme aura été déboursée deux fois, et trois fois au bout de soixante ans, l’emprunt lui-même demeurant impayé.
D’après ce calcul, il est évident que de tels emprunts, sous le régime actuel des impôts (1901), arrache ses derniers centimes au pauvre contribuable, et cela pour payer les intérêts aux capitalistes étrangers, auxquels l’État emprunte l’argent. L’État ferait bien mieux de recueillir les sommes nécessaires en levant un impôt qui ne le grèverait pas d’intérêt à payer.
Tant que les emprunts furent nationaux, les Gentils faisaient tout simplement passer l’argent des pauvres dans la poche des riches ; mais, lorsque, à force de corruption, nous eûmes acheté les agents nécessaires, les emprunts étrangers furent substitués aux emprunts nationaux, et toute la richesse des États se rua dans nos coffres, si bien que les Gentils en vinrent à nous payer une sorte de tribut.
Par leur négligence dans la conduite des affaires de l’État, ou par la vénalité de leurs ministres, ou par leur ignorance des choses financières, les souverains des Gentils ont rendu leurs pays à tel point débiteurs de nos banques qu’ils ne pourront jamais payer leurs dettes. Vous devez comprendre quelles peines nous a coûté l’établissement d’un tel état de choses.
Les futurs emprunts d’État
Dans notre gouvernement, nous aurons grand soin qu’il ne puisse se produire d’arrêt dans la circulation de l’argent ; nous n’aurons donc pas de ces emprunts d’État, sauf un seul consistant en bons du Trésor, émis à 1 % ; ce faible pourcentage n’exposant pas l’État à être saigné par les sangsues.
Le droit d’émettre des valeurs appartiendra exclusivement aux sociétés commerciales. Celles-ci n’auront aucune difficulté à payer les intérêts sur leurs bénéfices parce qu’elles empruntent de l’argent pour leurs entreprises commerciales, tandis que l’État ne peut tirer aucun bénéfice de ses emprunts, puisqu’il ne les fait que pour dépenser l’argent qu’il en reçoit.
L’État deviendra créancier
L’État achètera, lui aussi, des valeurs commerciales ; il deviendra, à son tour, un créancier au lieu d’être débiteur et de payer tribut comme il le fait de nos jours. Ceci mettra fin à l’indolence et à la paresse qui nous rendaient service tant que les Gentils étaient indépendants, mais qui seraient honnies dans notre gouvernement.
La faillite, seule issue pour les non-juifs
Le vide qui existe dans le cerveau purement bestial des Gentils est suffisamment prouvé par le fait qu’ils ne comprennent pas qu’en nous empruntant de l’argent ils auront, un jour ou l’autre, à soustraire des ressources du pays le capital emprunté avec ses intérêts. Il aurait été plus simple de prendre, tout de suite, l’argent des leurs, auxquels ils n’auraient pas eu à payer d’intérêts. Voilà qui prouve notre génie et le fait que notre peuple a été choisi par Dieu. Nous avons si bien présenté les choses que les Gentils ont cru qu’il y avait pour eux un bénéfice à tirer des emprunts.
Nos calculs, que nous exposerons en temps voulu et qui ont été élaborés au cours des siècles, tandis que les Gentils gouvernaient, différeront des leurs par leur extrême clarté et convaincront le monde des avantages de nos plans nouveaux. Ces plans mettront fin aux abus qui nous ont permis de nous rendre maîtres des Gentils et que nous ne tolérerons pas sous notre règne. Notre budget sera compris de telle façon qu’il sera impossible au souverain, comme au plus petit employé, de distraire la moindre somme d’argent sans être vu, ou de lui donner un tout autre emploi que celui qui a été prévu.
Il est impossible de gouverner avec succès si l’on n’a pas un plan fixe bien défini. Les chevaliers et les héros eux-mêmes périssent s’ils s’aventurent dans un chemin sans savoir où il conduit et s’ils partent en voyage sans s’être convenablement approvisionnés.
Les souverains des Gentils, encouragés par nous à abandonner leurs devoirs, pour ne penser qu’à paraître, à recevoir fastueusement et à se divertir de toute manière, nous ont servi d’écran pour dissimuler nos intrigues.
Les rapports de leurs partisans, envoyés pour représenter le souverain en public, étaient faits, en réalité, par nos agents. Ces rapports étaient toujours rédigés de façon à plaire aux souverains à l’esprit borné.
On ne manquait pas de les assaisonner de projets variés d’économie future. Ils auraient pu demander : « Comment pourrait-on économiser ? Serait-ce par de nouveaux impôts ? » Mais ils ne posaient aucune question semblable aux lecteurs de nos rapports.
Vous savez vous-mêmes à quel chaos financier ils ont abouti, par leur propre négligence ; ils ont fait banqueroute, en dépit de tous les durs efforts de leurs sujets.

VINGT-ET-UNIÈME PROTOCOLE

Mécanisme des emprunts nationaux
Je veux maintenant reprendre le sujet de notre dernier entretien et vous donner une explication détaillée sur les emprunts nationaux. Je ne parlerai plus des emprunts étrangers, parce qu’ils ont rempli nos coffres de l’argent des Gentils, et encore parce que notre gouvernement universel n’aura pas de voisins à qui emprunter d’argent.
Nous avons employé la corruption des hauts fonctionnaires et la négligence des souverains des Gentils pour faire verser à l’État deux et trois fois l’argent par nous avancé, et dont, en réalité, il n’avait pas besoin. Qui pourrait en faire autant à notre égard ? Je passe donc aux détails sur les emprunts nationaux.
En annonçant l’émission d’un emprunt national, le gouvernement ouvre une souscription. Pour que les valeurs émises soient à la portée de tous, elles sont à très bas prix. Les premiers souscripteurs peuvent acheter au-dessous du pair. Le second jour, le prix augmente, pour donner l’impression que tout le monde se les arrache.
Quelques jours plus tard, les coffres du Trésor sont pleins de l’argent souscrit surabondamment. (Pourquoi continue-t-on de prendre l’argent lorsque l’emprunt est couvert et au-delà ?) La souscription est, évidemment, bien supérieure à la somme inscrite pour l’emprunt ; c’est là qu’est tout le succès : le public a toute confiance dans le gouvernement !
Les dettes d’État et les impôts
Mais, quand la farce est jouée, il ne reste plus que le fait d’une énorme dette à payer. Et, pour en servir les intérêts, il faut que le gouvernement ait recours à un nouvel emprunt qui n’annule pas la dette de l’État mais qui l’augmente, tout au contraire. Lorsqu’il ne lui est plus possible d’emprunter, l’État lève de nouveaux impôts pour arriver à payer les intérêts de ses emprunts. Ces impôts ne sont pas autre chose que des dettes qui couvrent d’autres dettes.
Les conversions d’emprunts
Nous arrivons alors aux conversions d’emprunts, mais ces conversions ne font que diminuer la somme d’intérêts à payer, sans éteindre la dette. De plus, on ne peut les faire qu’avec le consentement des créanciers. Lorsqu’on annonce ces conversions, on laisse le droit aux créanciers de les accepter ou non, et, dans ce dernier cas, ils peuvent retirer leur argent. Si tout le monde retirait son argent, l’État se trouverait pris dans ses propres filets et ne pourrait satisfaire toutes les demandes. Par bonheur pour les gouvernements, les Gentils n’entendent pas grand’chose aux questions financières, et ils ont toujours préféré consentir à une diminution de leurs valeurs et à une réduction des intérêts, plutôt que de risquer de nouveaux placements : c’est ainsi qu’ils ont souvent aidé l’État à se libérer de ses dettes s’élevant, dans certains cas, à plusieurs millions.
Les Gentils n’oseraient pas opérer de même pour les emprunts étrangers, sachant très bien que nous exigerions alors tous nos capitaux.
Ne pas éveiller la méfiance du peuple
En agissant de la sorte, le gouvernement admettrait ouvertement son insolvabilité, ce qui montrerait au peuple que ses intérêts n’ont rien de commun avec ceux de l’État. J’attire tout particulièrement votre attention sur ce point, comme sur le suivant.
La consolidation des emprunts nationaux
Tous les emprunts nationaux sont, actuellement, consolidés par ce qu’on appelle des emprunts provisoires, dont l’échéance est de courte durée. Ces emprunts sont couverts au moyen de dépôts dans les banques d’État ou à la Caisse d’épargne. Cet argent étant à la disposition de l’État pendant un temps considérable, il est employé à payer les intérêts des emprunts étrangers, et le gouvernement remplace l’argent qu’il prend dans ces banques par des valeurs d’État. Ce sont ces valeurs qui couvrent tous les déficits dans les coffres des gouvernements des Gentils.
Détruire le marché des valeurs
Toutes ces opérations frauduleuses disparaîtront lorsque notre souverain montera sur le trône universel. Nous détruirons également le marché des valeurs, parce que nous ne permettrons pas que notre prestige puisse être ébranlé par la hausse ou la baisse de nos fonds, dont la valeur nominale sera fixée par la loi, sans possibilité de fluctuation. La hausse est la cause de la baisse, et c’est par les hausses que nous sommes arrivés à discréditer les fonds publics des Gentils.
Monopoliser les affaires commerciales
Nous substituerons aux marchés des valeurs d’énormes administrations d’État, dont le service consistera à taxer, suivant les ordres reçus, les entreprises commerciales. Ces administrations seront à même de lancer sur le marché des millions d’actions commerciales ou de les acheter en un seul jour. Toutes les affaires commerciales seront ainsi entre nos mains.
Vous pouvez imaginer quelle force sera la nôtre !

VINGT-DEUXIÈME PROTOCOLE

Nos plans secrets
Dans tout ce que je vous ai dit jusqu’ici, j’ai cherché à vous faire un tableau exact du mystère des événements actuels et de ceux du passé ; tous voguent au gré des flots du Destin, et nous en verrons le résultat dans un avenir prochain. Je vous ai montré nos plans secrets mis à exécution dans nos rapports avec les Gentils, puis notre politique financière. Je n’ai plus que quelques mots à ajouter.
L’or est entre nos mains
La plus grande force des temps présents est concentrée entre nos mains : c’est l’or. En deux jours, nous pouvons en faire sortir de nos trésors secrets n’importe quelle somme.
Est-il nécessaire, après cela, de prouver que notre gouvernement est voulu par Dieu ? Est-il admissible qu’avec d’aussi vastes richesses nous ne soyons pas capables de prouver que tout l’or accumulé pendant tant de siècles ne nous soit une aide pour faire triompher notre vraie cause pour le bien, c’est-à-dire pour la restauration de l’ordre sous notre gouvernement ?
Peut-être faudra-t-il employer la violence, mais cet ordre sera définitivement établi. Nous prouverons que nous sommes les bienfaiteurs qui avons rendu au monde torturé la paix et la liberté perdues. Nous donnerons au monde l’occasion de ressaisir cette paix et cette liberté, mais à une condition expresse : celle d’adhérer strictement à nos lois. De plus, nous rendrons évident à tous que la liberté ne consiste pas dans la dissolution, ni dans le droit de faire tout ce qui plaît ; que la position de la puissance d’un homme ne lui confère pas le droit de proclamer des principes destructeurs comme la liberté de religion, l’égalité ou autres idées analogues. Nous démontrerons clairement que la liberté individuelle ne donne pas le droit de s’agiter ou d’exciter les autres par des discours ridicules adressés aux masses en délire. Nous enseignerons au monde que la vraie liberté consiste seulement dans l’inviolabilité de la personne et de la propriété de ceux qui adhèrent à toutes les lois de la vie sociale, que la position d’un homme dépendra de sa conception des droits d’autrui et que sa dignité lui défend d’avoir sur lui-même des idées fantastiques.
Ne céder devant aucun droit
Notre domination sera glorieuse parce qu’elle sera forte et qu’elle gouvernera et guidera, sans se mettre à la remorque des chefs de la populace ou d’orateurs, quels qu’ils soient, clamant des paroles insensées qu’ils appellent de grands principes et qui ne sont, en réalité, que des utopies. Notre puissance sera l’organisatrice de l’ordre, principe du bonheur public. Le prestige de cette puissance lui attirera une adoration mystique, en même temps que l’assujettissement de toutes les nations. Une vraie puissance ne doit céder devant aucun droit, pas même devant celui de Dieu. Personne n’osera s’en approcher avec l’intention de la diminuer, ne fût-ce que d’un fil.

VINGT-TROISIÈME PROTOCOLE

Combattre le luxe
Pour que les hommes s’habituent à nous obéir, il faut qu’ils soient élevés dans la simplicité ; c’est pourquoi nous réduirons la production des objets de luxe. De cette façon, nous imposerons aussi les bonnes murs que viennent corrompre les rivalités engendrées par le luxe.
Encourager le travail
Nous encouragerons le travail manuel pour faire du tort aux manufactures privées.
La nécessité de telles réformes se manifeste dans ce fait que les grands usiniers incitent souvent leurs ouvriers contre le gouvernement, peut-être même sans s’en douter.
Le problème du chômage
Le peuple employé dans les industries locales ne sait pas ce que c’est que le « chômage » ; c’est ce qui l’attache à l’ordre existant et lui fait soutenir le gouvernement ; mais il n’y a pas de plus grand danger pour le gouvernement que le chômage.
Pour nous, le chômage aura terminé son œuvre lorsque, par lui, nous aurons obtenu le pouvoir.
L’ivrognerie sera également prohibée comme un crime de lèse-humanité et punie comme tel, car l’alcool ravale l’homme au niveau de la bête.
Les nations ne se soumettent aveuglément qu’à un pouvoir fort, absolument indépendant, ayant en main une épée pour se défendre contre toute insurrection sociale. Pourquoi exigeraient-elles que leur souverain soit un ange ? Il faut qu’il soit la personnification de la force et de la puissance.
Le monde actuel sombrera dans l’anarchie
Un chef doit surgir : il supprimera les gouvernements existants que faisait vivre une foule dont nous avons amené la démoralisation en la jetant dans les flammes de l’anarchie. Le chef en question commencera par éteindre ces flammes qui jaillissent sans cesse de tous côtés.
Pour obtenir un tel résultat, il devra détruire toutes les sociétés capables d’allumer l’incendie, même s’il doit pour cela répandre son propre sang. Il devra former une armée bien organisée qui combattra, sans trêve, l’infection de l’anarchie, véritable poison pour un gouvernement.
Notre roi sera l’élu de Dieu
Notre souverain sera l’élu de Dieu, avec la mission de détruire toutes les idées provenant de l’instinct et non de la raison, de la brutalité et non de l’humanité. Ces idées sont à l’ordre du jour, couvrant de la bannière du droit et de la liberté leurs rapines et leurs violences.
De telles idées ont détruit toutes les organisations sociales, préparant ainsi le règne du roi d’Israël.
Mais leur rôle sera fini lorsque commencera le règne de notre souverain. C’est alors qu’il faudra les balayer pour purifier de toute souillure le chemin de notre roi.
Nous pourrons alors dire aux nations : « Priez Dieu et courbez-vous devant Celui qui est marqué du sceau des prédestinés et dont Dieu Lui-même guide l’étoile, afin que nul autre que Lui ne puisse libérer l’humanité de tout péché. »

VINGT-QUATRIÈME PROTOCOLE

Comment affermir la domination de la dynastie de David
Nous allons parler, maintenant, de la manière dont nous affermirons la dynastie de David pour qu’elle puisse durer jusqu’à la fin des temps.
Notre procédé consistera particulièrement dans les mêmes principes qui valurent à nos Sages le gouvernement des affaires du monde, c’est-à-dire la direction de l’éducation de toute la race humaine.
Plusieurs membres de la famille de David prépareront des rois et leurs successeurs, qui seront élus non par droit d’hérédité, mais d’après leur valeur. Ces successeurs seront initiés à nos mystères politiques secrets et à nos plans de gouvernement, en prenant toute précaution pour que nul autre ne puisse les connaître.
De telles mesures seront nécessaires, afin que tout le monde sache que seuls sont capables de gouverner ceux qui ont été initiés aux mystère de l’art politique. Ce n’est qu’à ces hommes seuls qu’on apprendra comment il faut appliquer nos plans dans la pratique, en se servant de l’expérience des siècles passés. On les initiera aux conclusions à déduire de toutes les observations qu’ils pourront faire sur notre système politique et économique et à toutes les sciences sociales. En un mot, on leur dira le véritable esprit des lois qui ont été établies par la nature elle-même pour gouverner l’humanité.
Plus d’hérédité naturelle
Les successeurs directs du souverain sont écartés si, pendant leur éducation, on s’aperçoit qu’ils sont frivoles ou trop sensibles, ou s’ils montrent quelque autre tendance susceptible de nuire à leur puissance ou de les rendre incapables de gouverner et d’être même un danger pour le prestige de la couronne.
Nos Sages ne confieront les rênes du gouvernement qu’à des hommes capables de régner avec fermeté, au risque peut-être d’être cruels.
En cas de maladie ou de perte d’énergie, notre souverain sera obligé de passer les rênes du gouvernement à tel membre de sa famille qui se serait montré plus capable que lui.
Les plans du roi pour le présent et, plus encore, pour l’avenir ne seront même pas connus de ceux que l’on appellera ses conseillers les plus intimes.
Notre roi et ses trois conseillers
Seul notre souverain et ses trois initiateurs connaîtront l’avenir.
Notre roi, incarnation du Destin
Le peuple croira reconnaître le Destin lui-même et toutes ses voies humaines dans la personne du souverain qui gouvernera avec une fermeté inébranlable, exerçant son contrôle sur lui-même et sur l’humanité. Personne ne connaîtra les intentions du souverain quand il donnera ses ordres ; nul n’osera donc entraver sa course mystérieuse.
Il faut, naturellement, que notre souverain ait un cerveau capable d’exécuter nos plans. Il ne montera donc sur le trône que lorsque ses facultés intellectuelles auront été vérifiées par nos Sages.
Pour s’assurer l’amour et la vénération de tous ses sujets, notre souverain devra souvent leur adresser la parole en public. Les deux puissances, celle du peuple et celle du souverain, s’harmoniseront au contact, au lieu de rester séparées, comme chez les Gentils, où l’une regardait l’autre avec terreur.
Il nous fallait maintenir ainsi ces deux puissances dans cet état de terreur mutuelle, pour qu’une fois séparées elles tombassent dans nos mains.
Notre souverain doit être irréprochable
Le roi d’Israël ne devra pas être dominé par ses passions, particulièrement par la sensualité. Il ne laissera pas dominer les instincts animaux qui affaibliraient ses facultés mentales. La sensualité, plus que toute autre passion, détruit, fatalement, toutes les facultés de l’intelligence et de la prévoyance ; elle dirige la pensée des hommes vers le plus mauvais côté de la nature humaine.
La Colonne de l’Univers, en la personne du Gouverneur du Monde, issu de la Sainte Race de David, doit renoncer à toutes passions pour le bien de son peuple.
Notre souverain doit être irréprochable.
FIN

Pourquoi les juifs et les arabes/musulmans se détestent-ils?

Pourquoi les juifs et les arabes/musulmans se détestent-ils?

Premièrement, il est important de comprendre que tous les arabes ne sont pas musulmans et que tous les musulmans ne sont pas arabes. Même si une majorité d’arabes sont musulmans, il y a de nombreux musulmans non-arabes. De fait, il y a significativement plus de musulmans non-arabes (dans des pays tels que l’Indonésie et la Malaisie) que d’arabes musulmans.

Deuxièmement, il est important de se souvenir que pas tous les arabes détestent les juifs et que pas tous les juifs détestent les arabes et les musulmans. Nous devons faire prendre garde à éviter les stéréotypes. Toutefois, cela dit, l’on peut affirmer que généralement les arabes et musulmans ont une méfiance et aversion envers les juifs et vice-versa.

Il est une explication biblique explicite pour cette animosité: elle remonte à Abraham. Les juifs sont les descendants du fils d’Abraham, Isaac. Les arabes sont descendants du fils d’Abraham, Ismaël. Ismaël étant le fils d’une esclave (Genèse 16:1-16) et Isaac étant le fils promis qui devait hériter des promesses de Dieu à Abraham (Genèse 21:1-3), il est évident qu’il y avait de l’animosité entre les deux fils. Parce qu’Ismaël s’est moqué d’Isaac (Genèse 21:9), Sarah convainquit Abraham de renvoyer Agar et Ismaël. Un ange prophétisa même à Agar qu’Ismaël vivrait en hostilité envers tous ses frères (Genèse 16:11-12).

La religion de l’Islam, à laquelle adhère une majorité d’arabes à rendu cette hostilité plus profonde encore. Le Coran contient des instructions quelque peu contradictoires aux musulmans envers les juifs. Dans des passages, il donne instruction aux musulmans de traiter les juifs comme des frères, dans d’autres, il commande aux musulmans de s’en prendre aux juifs qui refusent de se convertir à l’Islam. Le Coran met aussi en doute l’identité du fils de la promesse. Les Ecritures hébraïques disent que c’était Isaac. Le Coran dit que c’est Ismaël. IL enseigne qu’Abraham emmena Ismaël au sacrifice et non Isaac (en contradiction avec la Genèse chapitre 22). Ce débat pour savoir qui est le fils de la promesse contribue à l’hostilité d’aujourd’hui.

Mais cette ancienne racine d’amertume n’explique pas toute l’hostilité entre juifs et arabes aujourd’hui. En fait, pendant plusieurs millénaires de l’histoire du Moyen-Orient, les juifs et les arabes vécurent en relative paix ou indifférence entre eux. La causes principale de leur hostilité a une origine moderne. Près la Seconde Guerre Mondiale, quand les Nations Unies donnèrent une portion de la terre d’Israël au peuple juif, cette région était principalement habitée par des arabes (les palestiniens). La plupart des arabes protestèrent avec véhémence contre l’occupation de leur territoire par la nation d’Israël. Les nations arabes se liguèrent et attaquèrent Israël pour tenter de chasser la nation d’Israël de cette terre – mais ils furent battus. Et depuis, il y a une grande hostilité entre Israël et ses voisins arabes. Si vous regardez une carte, Israël n’est qu’une fine bande de terre, entourée par des voisins arabes bien plus larges: Jordanie, Syrie, Arabie Saoudite, Iraq et Egypte. Notre opinion est qu’Israël, du point de vue biblique, a un droite d’exister en tant que nation avec son territoire propre – que Dieu accorda la terre d’Israël aux descendants de Jacob, le petit-fils d’Abraham. Toutefois, nous croyons fermement qu’Israël devrait rechercher la paix et montrer du respect envers ses voisins arabes. Le Psaume 122:6 déclare : « Demandez la paix pour Jérusalem : Que ceux qui t'aiment, Jérusalem, jouissent de la tranquillité! »

La place de l'islam dans la France laïque est comparée à celle des juifs il y a deux siècles.

Paru le Mercredi 09 Juin 2004
   MONA CHOLLET    
Complexe de supériorité, obsession civilisatrice: l'historienne Esther Benbassa questionne la capacité de la France à intégrer ses minorités, juive hier, musulmane aujourd'hui.
L'un des obstacles à l'intégration de ces gens-là, c'est «le peu d'estime qu'ils ont toujours eu pour les personnes du sexe», car «le degré de civilisation d'une société se mesure à la place qu'y occupent les femmes». Qui parle? Un intellectuel français jugeant l'islam incompatible avec les valeurs de la République? Non: l'abbé Grégoire, dans son Essai sur la régénération physique, morale et politique des juifs, en 1788... Pour étayer son propos, l'abbé citait la prière que prononcent les hommes juifs pour remercier Dieu de ne pas les avoir faits femmes. Dans La République face à ses minorités1, qui montre les similitudes entre le traitement réservé aux musulmans et ce que fut le lot des juifs il y a deux siècles, l'historienne Esther Benbassa établit un parallèle systématique entre la prose de l'abbé Grégoire (qui avertissait du «danger de les (les juifs, ndlr) tolérer tels qu'ils sont») et le discours sur la laïcité récemment prononcé par Jacques Chirac: les deux textes concordent pratiquement en tous points.
C'est en 1808, sous l'impulsion de Napoléon, que fut créé le Consistoire central, censé organiser le culte juif sur le sol français, dans une logique de «régénération» de ses fidèles. Afin de doter son entreprise d'une légitimité indiscutable, l'empereur avait voulu que des notables juifs se constituent en un «Grand Sanhédrin», institution politico-religieuse remontant à l'Israël antique.
Difficile de ne pas penser à la création, en avril 2003, du Conseil français du culte musulman (CFCM), impulsée par le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, qui, quelques mois plus tard, cherchait lui aussi à doter son initiative d'une légitimité sacrée en se rendant à l'Université d'Al-Azhar au Caire: une démarche qu'Esther Benbassa condamne, car elle encourage ce phénomène de «communautarisme transnational» à l'oeuvre tant chez les juifs que chez les Arabo-musulmans, et accrédite l'idée que les musulmans ne seraient pas des Français à part entière. En outre, de même que la création du Consistoire avait été suivie de peu par le «décret infâme», qui restreignait les droits civiques des juifs, celle du CFCM a été suivie par le vote de la loi interdisant le voile à l'école.

«VISIONS DÉPASSÉES»

«On procède exactement de la même façon qu'il y a deux siècles, sans voir que le contexte a changé du tout au tout, commente l'historienne. A l'époque, il n'y avait pas d'identités revendicatrices, le pouvoir d'attraction des valeurs de la République était fort, la France était une puissance coloniale... Aujourd'hui, ses valeurs sont affaiblies, plus personne ne croit à la devise «liberté, égalité, fraternité», et la minorité visée par la «régénération» est issue d'une immigration post-coloniale, sans qu'on n'ait jamais vraiment affronté le contentieux né de la colonisation et de la décolonisation. On dirait que les politiques ne voient pas la société évoluer! Ils ne comprennent pas qu'il faut aujourd'hui adapter la laïcité pour lui permettre de fonctionner dans un pays qui est, de fait, multiculturel. Sans compter qu'on ne vit plus la religion comme autrefois: on peut porter une minijupe et faire le ramadan, manger hallal ou casher à la maison et pas au-dehors, jeûner à Kippour sans être pratiquant le reste de l'année... Même le voile peut être porté de mille façons différentes: certaines jeunes filles voilées font des études de médecine ou de droit, et dans mes conférences, il n'est pas rare que les questions les plus pertinentes viennent d'elles. Malgré cela, on s'accroche à ces visions monolithiques et dépassées.»
Constatant que la laïcité est devenue une religion à part entière («même véhémence, même foi, même soif de gagner le Paradis et de le faire gagner à ceux qui résistent»), l'historienne voit dans celle-ci un «retour du refoulé chrétien», et plus particulièrement catholique, puisque, fait-elle remarquer, les pays protestants, où le respect de la liberté de conscience est un principe fortement ancré, «gèrent mieux la multiconfessionnalité». Elle reste aussi perplexe devant l'incapacité française à intégrer la différence, y voyant l'expression d'un complexe de supériorité peut-être plus marqué que celui qui a longtemps caractérisé l'ensemble de l'Europe. Juive orientale, elle se souvient de ce jury qui, lors de ses études en France, exprimait la crainte que ses futurs élèves ne prennent son accent...

«RABBINS OBSCURANTISTES»

Elle ne croit pas à «l'alibi féministe» des débats hystériques autour du voile, qui ne font à ses yeux qu'envenimer les choses: «Peut-on vraiment croire que 3,7 millions de personnes «potentiellement» musulmanes, et parmi elles 1500 jeunes filles voilées, vont installer la théocratie en France? Ce n'est pas sérieux!» Cette obsession jugée disproportionnée lui rappelle celle du «fanatisme des juifs» et des «rabbins obscurantistes» qui caractérisait les Lumières: alors qu'au XVIIIe siècle, la France comptait à peine 40 000 juifs, relève-t-elle, «le mot «juif» revient dans l'Encyclopédie 2300 fois»...
Le révolutionnaire Clermont-Tonnerre clamait que si les juifs refusaient de devenir «individuellement citoyens», «alors qu'on les bannisse»: on y entend l'écho de l'ex-ministre délégué à l'Enseignement, Xavier Darcos, assénant il y a peu que «lorsqu'on n'aime pas la République, on va ailleurs». Esther Benbassa rappelle pourtant que l'attachement à sa communauté d'origine, outre qu'il est bien naturel, ne s'oppose pas forcément à l'intégration, mais peut même, au contraire, lui être un préalable indispensable.
«Il est absurde, estime-t-elle, que les musulmans ne regardent pas davantage l'expérience juive à partir de ce qu'ils sont en train de vivre.» Ils comprendraient alors qu'ils sont victimes, comme elle l'écrit, des «ultimes soubresauts du combat de la France contre la religion et de son fantasme «civilisateur.» Pour elle, la crainte de l'islam remplace dans les fantasmes majoritaires celle du «complot juif». L'idée d'interdire aux garçons le port de la barbe, au même titre que le voile aux filles, la fait bondir: cela lui rappelle le traitement humiliant infligé aux juifs des ghettos dont on coupait la barbe et les papillotes.

PAS QUE DES AMIS

De telles comparaisons ne lui valent pas que des amis à une époque où les porte-voix de la communauté juive tentent surtout de se démarquer à tout prix des Arabo-musulmans: «Nous, la Marseillaise, on ne la siffle pas, on la chante», clamaient les pancartes de la grande manifestation du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif) il y a deux ans – allusion aux sifflets qui avaient accueilli l'hymne national lors du match France-Algérie au Stade de France, en octobre 2001. Le 16 mai dernier, à Paris, SOS Racisme avait appelé – avec un succès mitigé – à une manifestation contre le seul antisémitisme, à l'exclusion des autres formes de racisme: une initiative qu'Esther Benbassa désapprouve, jugeant les violences dirigées contre les Arabo-musulmans tout aussi graves: «En Europe, vu les ravages qu'il a provoqués, l'antisémitisme domine l'idée même de racisme. Mais l'isoler des autres racismes est une erreur stratégique doublée d'une grave erreur éthique – au même titre que le fait de lier le combat contre l'antisémitisme au soutien inconditionnel à Israël. Dans un contexte aussi difficile, au contraire, il faudrait unir nos forces.»
Note : 1Esther Benbassa, La République face à ses minorités, les juifs hier, les musulmans aujourd'hui, Mille et une nuits. Autres publications: Histoire des juifs de France, Points Seuil. Les juifs ont-ils un avenir? (avec Jean-Christophe Attias), Lattès/Hachette Pluriel.


   MCt    
Née à Istanbul, ayant grandie en Israël, Esther Benbassa vit depuis plusieurs années en France. Elle partage un grand nombre de ses réflexions et de ses prises de position avec son compagnon Jean-Christophe Attias, comme elle directeur d'études en sciences religieuses à l'Ecole pratique des Hautes Etudes (EPHE), à Paris; tous deux ont également enseigné à la Faculté de théologie de l'Université de Lausanne. Elle est non croyante et non pratiquante: «Je suis juive en ce que j'observe certaines règles, une certaine conduite qui, bien que n'étant pas religieuses au sens strict, tirent leur origine d'un passé qui n'est plus mon présent, mais qui l'a marqué», expliquait-elle dans Les juifs ont-ils un avenir?. Elle y confiait aussi partager l'angoisse d'une disparition d'Israël, où elle a l'essentiel de sa famille, mais estimait qu'on ne dissiperait certainement pas cette crainte «en étant antipalestinien, en restant sourd à la souffrance, aux attentes, aux revendications palestiniennes». Depuis l'apparition en France des tensions entre juifs et musulmans, après la reprise de l'Intifada et les attentats du 11 septembre 2001, elle monte régulièrement au créneau pour protester contre les discours alarmistes tenus tant par Roger Cukierman, le président – réélu en mai – du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif)), que par certains intellectuels, à qui elle reproche de privilégier l'émotionnel au détriment de l'analyse politique: «Nous ne sommes pas des victimes», clamait-elle dès décembre 2001, avec Jean-Christophe Attias, dans les colonnes du Monde.
En avril dernier, dans Le Nouvel Observateur, elle fustigeait Elisabeth Schemla qui, sur son site Proche-Orient.info, s'était félicitée de la naissance d'un véritable «lobby juif» capable de faire pression sur les pouvoirs publics: «Voilà qui donnera des idées aux antisémites, au cas où ils en manqueraient, rétorquait-elle sèchement. A supposer qu'il y ait un lobby pro-israélien, où se retrouvent des juifs et des non-juifs, l'idée de «lobby juif» tient en revanche plus du mirage que de la réalité tant les juifs de France et même leurs institutions sont divisées.» Elle ne manque en effet jamais de rappeler que la communauté organisée ne représente que 30% environ de la communauté réelle.

«L'IGNORANCE EST TERRIBLE»

Le 13 mai dernier, avec Jean-Christophe Attias, elle a organisé à la Sorbonne et à l'Institut du monde arabe un colloque sur «le dialogue à construire entre juifs et musulmans» (lire Le Courrier des 15 et 16). «Parce qu'ils étaient en terrain neutre, des gens qui ne se parlaient plus, ou qui s'invectivaient, comme Pascal Boniface et Meir Waintrater de L'Arche, ont pu à nouveau dialoguer calmement», se félicite-t-elle. Ce fut l'occasion de constater combien était forte la demande pour ce genre d'initiatives: «Non, les gens n'ont pas tous le couteau entre les dents! Des professeurs avaient amené leurs classes, où on voyait bien que les origines étaient mélangées, et ces adolescents avaient des foules de questions. Ils étaient très perturbés, par exemple, de découvrir que juifs et musulmans avaient vécu ensemble. L'ignorance est terrible.»
Elle prépare avec Jean-Christophe Attias un livre sur l'enseignement du fait religieux, non pas dans un but prosélyte, mais comme fait de civilisation: «Pourquoi, dans les programmes scolaires, n'ajoute-t-on pas des figures juives, arabes, etc., aux références purement franco-françaises? Je ne prétends pas qu'il faille donner de l'histoire une vision idyllique uniquement pleine de grands poètes, mais l'histoire arabo-musulmane ne se réduit ni à la colonisation, ni à l'immigration, ni au fondamentalisme – de même que l'histoire des juifs ne se réduit pas à la Shoah; ce n'est pas qu'une histoire de mort! C'est très bien de créer des commissions interministérielles contre l'antisémitisme, mais pourquoi, à l'école, n'apprend-on pas sa propre culture et la culture de l'autre?» MCt



§  1 mai 2009 kl.15:43 i Politique
Entre Bible et Coran, qui peut dire qui est le plus sioniste?

Tout d'abord existe-t-il entre judaïsme et islam un conflit d'ordre théologique ? La réponse est sans ambiguïté : un tel conflit n'existe pas. Depuis toujours, l'islam est compris par les Juifs comme un monothéisme strict, un monothéisme d'une pureté parfaite, l'antithèse par excellence de tout paganisme. Le judaïsme a toujours su distinguer christianisme et polythéisme. Il n'empêche que l'idée de l'incarnation divine, du moins dans sa connotation réaliste, est profondément étrangère à notre tradition et détermine un fossé qui ne peut être comblé. Un tel problème ou d'autres analogues n'existent pas dans nos relations avec l'islam.

Le fait suivant, rapporté par Léon Askenazi1, l'illustre parfaitement :

Un peu avant la création de l'Etat d'Israël, le Rav Kook avait été appelé à des discussions par les Anglais. Ils lui ont dit : «Comment vous, les sionistes, vous voulez revenir à Jérusalem ? Que va-t-on faire avec les musulmans ?» Il a répondu: «Quoi ? Il y a une mosquée. Et alors ? Grâce à Dieu, dans une mosquée, il n'y a pas d'idole et s'il y avait la paix entre les Juifs et les musulmans, nous les Juifs d'Israël, de Jérusalem, nous pourrions dire nos prières dans la mosquée, sur la montagne du Temple. Ce serait parfaitement casher. Les musulmans sont de vrais monothéistes.»
Il est frappant de constater que la quasi-totalité des grands théologiens juifs, notamment Saadia Gaon, Maïmonide, Ibn Gabirol, Juda Halévy, sont tous issus de pays musulmans et ont étudié et discuté les doctrines islamiques, reprenant éventuellement à leur compte certaines notions ou arguments, quitte à indiquer avec telle ou telle doctrine des points de divergence. Historiquement tout s'est passé comme si la connaissance de la théologie islamique était utile à la formulation propre de la pensée juive, au même titre que la connaissance et la discussion des doctrines de Platon et d'Aristote2.

Il faut toutefois faire état d'une certaine différence dans l'interprétation du monothéisme entre judaïsme et islam. La notion de monothéisme a deux significations que l'on peut fixer respectivement par les termes d'unicité et d'unité du divin. La première version du monothéisme consiste à professer dans toute sa clarté et toute sa simplicité l'unicité de l'être divin. Telle est la pierre angulaire du credo islamique qui énonce : il n'y a pas d'autre divinité que Dieu. A partir de cette notion pure s'édifie une théologie rationnelle établissant les attributs positifs de cet unique Etre Suprême, lequel est rigoureusement exempt de toute représentation imagée. Rien dans cette conception ne peut choquer un tenant du judaïsme et la théologie juive se présente souvent en première approximation sous une forme semblable.

Cependant, à cette idée d'unicité, le judaïsme en superpose une autre, plus complexe, celle d'unité du divin, qu'il me faut maintenant introduire. Le point de départ en est un saut théologique, en vertu duquel la notion même d'Etre Suprême muni de ses attributs est dépassée, sinon même abandonnée. Dans le Guide des Egarés, Maïmonide a donné de ce saut théologique une formulation sans ambiguïté : en dernière analyse, rien ne peut être positivement énoncé de Dieu. Toute affirmation sur Dieu est une manière de parler excluant son contraire. L'ultime théologie du judaïsme, dit fermement Maïmonide, est négative. La théologie négative définie par Maïmonide place la notion de Dieu dans une transcendance qui non seulement échappe à toute représentation imagée, mais, plus que cela, échappe à toute détermination conceptuelle. Une expression nette de la différence qui apparaît ici entre pensée juive et pensée islamique a été également énoncée par le Rav Kook : le Dieu de l'islam se présente comme un Infini conçu, atteint conceptuellement ; le Dieu du judaïsme comme un Infini non conçu. Une autorité majeure du 18-ème siècle, le Gaon de Vilna, ira même encore plus loin dans cette radicalisation en énonçant : «de l'Infini, on ne peut rien dire ni penser, on ne peut même pas le définir comme l'Existant nécessaire 3.»

Conséquence de ce saut théologique, la relation à l'Infini ne saurait conserver son caractère de simplicité immédiate et directe. Elle se produit à travers les multiples figures où nous rencontrons l'Infini selon une détermination partielle. Pour le dire schématiquement, c'est à travers un monde de valeurs, qui, elles, sont tout à la fois infinies et concevables que s'effectue la relation à l'Infini. Dès lors le principe monothéiste prend une nouvelle signification : il consiste en l'affirmation de l'unité ultime des valeurs, et en conséquence leur conciliation possible, par delà la variété ou les contradictions dans lesquelles nous les saisissons. Telle est l'inspiration centrale de la loi juive : construire un modèle d'existence prenant en compte les nécessités concrètes et au sein duquel chaque aspiration humaine, chaque idéal, chaque transcendance, puisse trouver sa place. Il ne s'agit plus tant d'affirmer l'unicité de l'Etre suprême que l'unité dernière des formes de notre relation à l'Infini, laquelle ne peut se produire qu'à travers une multiplicité de valeurs4. Voici comment Léon Askénazi, à la suite de Jacob Gordin et d'Elie Benamozegh, résume cette conception du monothéisme :


La "sainteté", pour la Torah, c'est l'unité de toutes les valeurs. Chaque peuple, chaque nation, chaque tradition, chaque doctrine, chaque religion à la limite a, semble-t-il, pour tâche dans l'histoire de mettre en évidence, de façon spéciale, telle ou telle valeur en particulier. Le cas du judaïsme est à part. Son idéal, c'est l'unité des valeurs. Jacob Gordin, mon maître, citait le rabbin Elie Benamozegh, qui dans Israël et l'humanité écrit : Chaque nation, chaque tradition a une perle ; mais Israël est le fil du collier5.
Cette conception ne signifie pas relativisme, absence de toute hiérarchisation. Au sein de la constellation des transcendances qui se dévoilent avec l'apparition de l'humain, le judaïsme a des préférences nettes. Pour lui l'éthique, visée d'un perfectionnement personnel bien sûr mais surtout souci des obligations envers autrui et réalisation collective de la justice sociale, tient une place centrale ou en tout cas une place de choix. Le judaïsme privilégie une relation à l'Infini dont l'action morale est à la fois l'accomplissement et le témoignage. Voici comment s'exprime Emmanuel Levinas :

La relation morale réunit donc à la fois la conscience de soi et la conscience de Dieu. L'éthique n'est pas le corollaire de la vision de Dieu. Elle est cette vision même.... Dans l'Arche Sainte d'où Moïse entend la voix de Dieu, il n'y a rien d'autre que les tables de la Loi... ``Dieu est miséricordieux'' signifie ``Soyez miséricordieux comme lui''... Connaître Dieu, c'est savoir ce qu'il faut faire... Le pieux, c'est le juste6.
De même le Rav Kook écrit :

Cela ne nous chagrine pas si telle ou telle structure de justice sociale s'établit sans la moindre mention de Dieu, car nous savons que la seule exigence de justice, sous quelque forme que ce soit, constitue par elle-même l'épanchement divin le plus lumineux...7
Cependant hiérarchiser la constellation des valeurs ne signifie en aucune façon exclusion de l'une quelconque d'entre elles. Il suffit pour le judaïsme que soient respectés certains principes tenus par lui pour universels qui, pour la plupart, sont commandés par la raison ou se trouvent à la base de toute civilisation humaine. Le judaïsme fixe ces principes dans ce que le Talmud appelle les lois noachides, les lois des fils de Noé. Or il est facile de montrer que l'islam satisfait amplement aux exigences de ces lois noachides. En conséquence, nous avons la réponse à la question qui nous est posée : on ne saurait par définition associer à la relation entre judaïsme et islam la notion de choc des valeurs. Ce serait d'emblée contraire à l'idée monothéiste telle qu'elle est comprise par le judaïsme, unité ultime à la fois déclarée et construite de la multiplicité des accès à l'Infini, chacun de ces accès ayant sa pleine légitimité. C'est, entre autres, et peut-être même à une place privilégiée, le cas de l'islam.

Tant que nous nous maintenons sur ce plan théorique, toute divergence entre judaïsme et islam a donc vocation à se concrétiser dans une confrontation d'idées menée sur un mode amical, voire même fraternel. Mais un problème grave apparaît lorsque le monothéisme de l'unicité de l'islam se traduit de façon mécanique dans la vie sociale et politique. En effet, corollaire de la notion d'unicité, la ligne de plus grande pente de cette traduction tend à l'instauration d'une société religieusement homogène, éventuellement même totalitaire. Cette ligne de plus grande pente a souvent été suivie dans le monde islamique, avec notamment pour conséquence pour la communauté juive une situation de soumission institutionnelle accompagnée d'humiliations juridiquement formalisées. Cependant je ne prétends pas qu'il doive obligatoirement en être ainsi. Assurément l'islam peut être interprété sur un mode nuancé et tolérant et cela s'est effectivement produit à certaines périodes heureuses.

A partir du 20e siècle, la tendance hégémonique de l'islam, en corrélation avec la transformation de l'existence juive, a conduit à un nouveau conflit qu'il me faut maintenant décrire. Avec la naissance du mouvement sioniste, le peuple juif est entré dans une nouvelle phase de son histoire. Tout se passe comme si le peuple juif, considéré comme un tout, avait décidé de mettre un terme à des siècles de dispersion et d'absence d'indépendance politique en rétablissant sa souveraineté sur tout ou partie de la terre de Palestine. Or cette terre étant considérée comme une terre musulmane, la réalisation d'un tel processus est inadmissible pour un islam à tendance hégémonique. D'où la naissance d'un conflit de type très spécial. Ce n'est pas un conflit entre deux peuples, tel le conflit israélo-palestinien, où deux peuples se disputent une même terre. Ce n'est pas une guerre de religion, telles ces guerres qui ont opposé dans le passé l'islam et la chrétienté. Ce n'est pas non plus le choc de deux empires ou de deux systèmes sociaux. Dans tous ces exemples classiques les protagonistes, les entités qui s'opposent, relèvent d'un concept commun, peuple, religion, empire, système social. Alors qu'ici nous nous trouvons en face d'un conflit dont les protagonistes sont d'un côté une religion, un monothéisme à visée hégémonique, l'islam, et de l'autre un peuple, le peuple juif, l'essence du conflit étant la contestation religieuse d'une souveraineté nationale.

Cette hétérogénéité entre les parties en cause donne au conflit un caractère d'extrême rigidité. Les termes dans lesquels ce conflit se pose, religion à vocation hégémonique contre peuple aspirant à son indépendance, privent un dialogue de tout objet possible et même d'un langage commun et semblent ne pouvoir conduire qu'à la violence. Comment concilier l'eau et le feu ? Avant de revenir sur ce point dans un instant, je veux souligner deux éléments qui se combinent pour aggraver encore de façon non négligeable la rigidité issue de cette difficulté conceptuelle.

Le premier élément est la dispersion du peuple juif, dispersion en premier lieu géographique mais aussi culturelle. Qu'y a-t-il de commun entre des Juifs intégrés à des nations et à des cultures différentes ? Dans un opuscule célèbre de 1913, Staline avait établi les cinq critères constitutifs de toute identité nationale, et, sur la base de cette analyse, il avait logiquement conclu que les Juifs ne sauraient prétendre à une telle identité. Sans reprendre le détail de la construction stalinienne, les autorités islamiques utilisent souvent une argumentation voisine qui n'accorde à l'existence juive que l'unité d'une religion. Qu'importe si cette argumentation est effectuée de bonne foi ou non ? Dans tous les cas elle contribue à la rigidité du conflit.

Un deuxième élément tient au fait que le processus historique en cours est loin d'être achevé. La majorité du peuple juif vit toujours en diaspora et il n'est pas besoin d'être prophète pour prévoir que, sauf circonstances inattendues, son rassemblement en Israël ne sera pas accompli avant plusieurs dizaines d'années. La nécessité d'une telle durée conduit tout naturellement à nier non seulement la légitimité mais la réalité même du processus. Ne doit-il pas être interprété comme une pure utopie à laquelle les dures lois de l'histoire finiront par mettre un terme ?

Les deux éléments que je viens de mentionner, dispersion du peuple juif et longueur inévitable de son rassemblement, peuvent se réunir en un même argument auquel il est malaisé de répondre. L'histoire ne fournit aucun exemple d'un peuple exilé de sa terre, dispersé pendant des siècles, se rassemblant à nouveau et retrouvant sa souveraineté nationale.

Dès lors quelle valeur peut-on accorder à une revendication qui n'a aucun précédent ? N'est-ce pas tout simplement une chimère ? Le refus islamique jouit donc d'une cohérence et d'un attrait spéculatif indéniable.

On ne sera cependant pas étonné d'apprendre que la tradition juive prend ici le contre-pied de la position islamique. Dans son ouvrage l'Eternité d'Israël, le Maharal de Prague, une autorité talmudique incontestée du 16ème siècle, établit le caractère inéluctable d'une fin de l'exil. Voici, succinctement résumé, le schéma de son argumentation. Le point de départ en est l'évidence de l'existence d'un peuple juif. Or, dit le Maharal, il n'est pas conforme à la nature des choses qu'un peuple soit dispersé, qu'il ne réside pas sur sa terre et même qu'il soit soumis à la souveraineté d'autres nations. Une situation aussi anormale ne saurait subsister toujours et, tôt ou tard, l'histoire du peuple juif retrouvera un cours normal. La dispersion, l'exil et la dépendance politique ne peuvent être que provisoires.

Partis d'une grande proximité théologique, nous voici donc en face de deux logiques antagonistes. Il faut donc nous demander si ce conflit irréductible doit nécessairement conduire à la violence et si, à plus long terme, on ne peut quand même espérer qu'il trouvera sa solution. A partir de maintenant, c'est surtout ma conviction personnelle que je vais présenter.

Il est concevable que le conflit entre l'islam et le peuple juif subsiste dans sa version théorique sans être accompagné de violence. Il ne manque pas de part et d'autre d'esprits pragmatiques qui, comme Jean de La Fontaine, savent que « patience et longueur de temps font plus que force ni que rage.» La patience et le pragmatisme sont des principes acceptables aussi bien par le peuple juif que par l'islam et ils ont souvent été mis en pratique. Dès lors, on peut concevoir un arrangement provisoire, une sorte de hudna prolongée ou cote bien taillée, permettant à chacun de rester fidèle à sa conception tout en repoussant à une date ultérieure indéterminée son plein accomplissement, excluant par là même le recours à la violence. Mais peut-être n'est-ce qu'un rêve !

Et pour finir, une solution proprement dite du conflit est-elle pensable ? La réponse serait assurément négative si nous n'avions été les témoins en notre temps de la résolution d'un conflit similaire qui apparaissait, si l'on peut dire, encore plus irréductible, je veux parler du conflit millénaire entre le peuple juif et le christianisme ou, plus précisément, l'Eglise catholique. En moins de cinquante ans, il a trouvé sa solution, ce qui était au sens littéral impensable auparavant8. Il est très éclairant d'en décrire les étapes que je ramènerai à trois principales.

Dans un premier temps, sur l'initiative de Jean XXIII, avec le concile Vatican II, l'Eglise catholique a coupé avec son antisémitisme traditionnel. Il suffit de se reporter aux documents diffusés à l'époque par l'opposition au concile pour mesurer l'importance de cette révolution.

Puis, dans les décennies qui ont suivi, nous avons assisté à une révolution cette fois proprement théologique, l'abandon par l'Eglise de la doctrine de la substitution. Le peuple juif n'est plus une branche morte dont l'obstination à refuser le message chrétien explique ou même justifie les malheurs qui l'accablent. Le maintien à côté de l'Eglise d'un peuple juif fidèle à sa foi est désormais reconnu comme absolument légitime, sinon même nécessaire. On attribue souvent à Jean-Paul II le mérite de cette transformation. Il me semble que c'est autant au Cardinal Ratzinger, devenu Benoît XVI et trop vite qualifié de prélat conservateur, que nous la devons. J'ai nettement l'impression qu'il a en tout cas participé directement à la construction théorique de la nouvelle théologie. Enfin dernière étape, grâce avant tout à une décision de Jean Paul II, la reconnaissance par l'Eglise de l'Etat d'Israël. Qu'il puisse subsister telle ou telle divergence plus ou moins importante ne doit pas occulter l'essentiel : sauf retournement improbable, le conflit entre le peuple juif et l'Eglise catholique appartient désormais au passé.

Je n'aurai pas la naïveté de croire qu'il faut s'attendre dans un délai rapproché à une évolution similaire de l'islam. L'espérance d'une solution n'a pas encore de contenu concret mais du moins peut-elle être soutenue en tant qu'idée par l'existence d'un précédent. Je ne peux cependant occulter l'anxiété qui accompagne cette idée et n'ose même pas nommer ce qui a conduit au précédent qui l'a rendue pensable.
DOSSIER SUR LES PRINCIPES D’ACTION DU GOUVERNEMENT MONDIAL


Voici un dossier sur le gouvernement mondial. Je ne suis pas forcément d'accord sur de nombreux points. Néanmoins, je pense qu'il y a de nombreuses informations intéressantes. A lire avec prudence donc.

Le gouvernement mondial
Le gouvernement mondial ne représente aucun pays. Ceux qui le composent sont derrière tous les pays. Ce sont eux qui font élire les dictateurs et les présidents.
Ce sont eux qui décident des conflits, des épidémies, …
Genève est un point central pour eux, un point parmi d'autres, avec Londres, Bruxelles et New York.

"Le gouvernement (en arrière des gouvernements) qui influence en ce moment votre planète est composé d'un groupe de familles, de quelques milliers d'individus au total. Ces gens contrôlent les banques, les médias, l'éducation et l'information sur l'ensemble du globe."
(Famille de Lumières, Barbara Marciniak, Ed. Ariane)

Le gouvernement illustre parfaitement l'axiome : si vous dites un mensonge suffisamment gros, suffisamment longtemps, ce mensonge deviendra la " vérité ".
(Conversation avec Dieu, tome 2, Neale Donald Walsch)
 Protocoles des Sages de Sion
(Sur le net, on ne trouve le texte intégral que sur les sites islamiques, en particulier radio-islam / fermé actuellement) ·Nous n’en produirons ici que de très courts extraits, largement parlants pour notre propos, tout en protestant de vouloir en attribuer l’origine à qui que ce soit d’autre que les Illuminati, et en sachant que les premières victimes de ces derniers sont les juifs, sans aucune illusion non plus qu’elles visent surtout les messianiques et les chrétiens.
Pour s'en convaincre, et constater la permanence historique de cet état d'esprit chez les illuminatis associés aux Sionistes, allez sur le site du juif de bonne volonté Israel Shamir sur ce lien :
http://www.israelshamir.net/French/zionists.shtml...
Les juifs sionistes sont les uniques responsables de la tuerie invraissemblable de leur race en
Europe; les archives sont officielles, les sources vérifiables, les faits incontournables.
Hitler se faisait l’interprète de ce que nous pouvons attribuer aux profondes intentions cachées des auteurs de ce texte de camouflage volontaire : "les juifs catholiques : nos pires ennemis !", l’holocauste juif en cachait un autre, à venir, et bien plus souhaitable, il fallait en finir avec les catholiques et il fallait bien commencer par attaquer les racines pour pouvoir réussir à anéantir l’arbre qui en était sorti.
Et les racines c'est le Peuple vivant des juifs de bonne volonté, en puissance à la Messianité du messie d'Israel, qui doivent se convertir un jour en masse comme l'explique la Sainte Ecriture ( voir surtout l'épitre
aux Romains 10 et svts )

Le regroupement sionisto-illuminati en Israel aurait-il pour but d'enfermer et garder sous contrôle le maximum de juifs de bonne volonté, pour pouvoir les liquider facilement en cas de trahison du Pacte avec le volet "Synagogue de Satan", et d'un retour en masse vers leur Sauveur et vers leur Dieu!
Pourquoi un "Mur" sinon pour les enfermer dans un nouveau camp d'extermination immense où les nouveaux Kapos seront les illuminatis inconditionnels serviteurs de l'AntiChrist? Telle est la solution finale à notre sens, et l'hypothèse n'est pas sans fondements irréfutables!



· Leur origine
"Les protocoles des Sages de Sion" ne sont pas nés au congrès de Bâle de 1897. Ils se présentent comme un programme de domination planétaire à partir d'un groupe d'individus déterminés à imposer un ordre nouveau.
Bien qu'il ait servi aux antisémites, il n'a pas été écrit dans ce but car il est écrit dans un langage tout autre.
(L'énigme sacrée, Michael Baigent, Richard Leigh, Henry Lincoln)

Les Protocoles ont été créés vers 1770. Leur but est la destruction de tous les gouvernements, et de toutes les religions.
Ils utilisent la corruption.
Les "Protocoles des Sages de Sion" existent depuis très longtemps. L'original a été trouvé en 1785. Les Illuminatis l'ont modifié en 1893 pour faire croire que ce sont les juifs qui l'ont créé et l'ont mis entre les mains d'un historien et écrivain russe Sergyi Nilus.
(Le gouvernement mondial de l'Antéchrist, Tome I, Serge Monast)




· Leur découverte
Comment les protocoles ont ils été vus puisque c'est secret ?
Ils ont été mis à jour grâce à un incident ayant eu lieu en 1785 :
"En 1785, le Courrier voyageant de Frankfort à Paris, et transportant sur lui les détails des "Plans" destinés aux Mouvements Révolutionnaires en général, ainsi que des instructions concernant la Révolution Française déjà préparée... fut frappé par un éclair en traversant Rastibon, et mourut sur le champ. Les documents qu'il transportait tombèrent ainsi entre les mains de la Police qui les remit, peu après, au Gouvernement Bavarois de l'époque. Les instructions transportées par le Courrier, provenaient des Illuminatis Juifs d'Allemagne et étaient adressés au Grand Maître des Maçons du Grand Orient de France."
(Le gouvernement mondial de l'Antéchrist, Tome I, Serge Monast)




· Leur fondement
- Contrôle de l'argent
- Contrôle de la presse
- L'extension du pouvoir : faire croire qu'ils sont les amis de tous
- Le contrôle de la foi : ôter la vraie foi, pensée matérialiste.
- Le moyen d'amener la confusion dans les esprits.
- L'aspiration du luxe
- Le politique utilisé comme instrument
- Le contrôle de la nourriture : ceux vivant en zone rurale est un problème car ils peuvent vivre en autarcie (pour contrer cela, les charges sont augmentées)
- Rôle de la guerre
- Contrôle des loges franc-maçonniques
- La mort : y conduire tous ceux qui font obstacle
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)

Exemple de contenu des protocoles : (extrait d'un discours du grand maître de la loge B'nai B'rith, en 1897, au congrès de Bâle,  qui a été retrouvé dans une loge maçonnique à Budapest, après la fuite de Bela Kuhn.)

    Remarque :     Il y a beaucoup d'écrits positifs ou négatifs sur les "
Protocoles des Sages de Sion". Il est interdit de les reproduire ou de les vendre en Allemagne, et même de le posséder chez soi en France sous peine de poursuites pénales ( vive la liberté de presse et d'opinion ). Cela vient certes du fait qu'Hitler s'est servi des Protocoles pour justifier son "génocide". Il devrait nous être indifférent que ce soient les Rothschild ou des falsificateurs racistes qui utilisent les Protocoles de nos jours. Par contre, il s'agit de voir que ses principes sont de fait appliqués. Nous avons un plan sous les yeux qui montre ce qu'il faut faire pour réduire notre monde à l'esclavage. Savoir qui se sert de ces Protocoles EST PLUS IMPORTANT que savoir qui en est l’origine.
Ainsi que le décrit Rudolf Steiner dans son livre "L'exigence sociale fondamentale de notre époque", il faut se demander pourquoi on fonctionne sans cesse avec des confrontations de deux blocs.
¶ 1- Rien ne serait plus erroné et nocif pour le bien de notre peuple que d'attendre l'élimination de notre ennemi, avant qu'il n'ait été reconnu, qu'il soit célèbre, et que ses paroles puissent influencer la jeunesse. Nous devons surveiller la jeunesse chez nos ennemis. Quand nous voyons le plus infime signe de résistance à notre puissance, nous devons le détruire, avant qu'il ne devienne dangereux pour notre peuple.
¶ 2- Comme nous contrôlons la presse, notre devoir primordial est d'empêcher que des personnes dangereuses aient accès à des postes, d'où ils pourraient exercer une influence favorable à nos ennemis, par la parole ou par les actes. Nous devons garder le silence et être attentifs, quand nous voyons un homme dangereux s'élever parmi nos ennemis. La plupart en seront détournés dès leur plus jeune âge par l'insuccès de leurs entreprises, ils devront gagner leur pain dans un métier qui les empêche de commettre des actes nuisibles à notre peuple élu.
¶ 3- Si un individu devait persister dans son entreprise nuisible, il serait temps d'agir contre lui avec plus de détermination, pour faire échouer ses plans. Nous lui proposerons du travail et un bon salaire, pour qu'il arrête ses actions nuisibles et qu'il travaille pour nous. Quand il aura connu la solitude et la faim, l'or et les belles paroles que nous lui donnerons le détourneront de ses mauvaises pensées. Et quand il connaîtra soudain le succès et la richesse, l'apparat et les honneurs, il oubliera son inimitié et apprendra à paître sur les pâturages que nous tenons à la disposition de ceux qui suivent notre voie et se soumettent au pouvoir du peuple élu.
¶ 4- Si cela ne sert toujours à rien et qu'il persiste encore dans son opposition rigide, nos hommes veilleront à ce que le déshonneur le poursuive et à ce que ceux pour qui il se bat et se sacrifie se détournent de lui dans la haine et le mépris. Il sera seul et comprendra l'inutilité de ses actions. Il finira par désespérer de son combat sans fin contre notre peuple, et il périra.
 
 

¶ 5- Si cela ne nous conduit pas à notre objectif, s'il est assez fort pour poursuivre son chemin en poursuivant des buts qui nous sont hostiles, nous disposons toujours d'un moyen efficace de le paralyser et d'anéantir ses projets. Esther n'a-t-elle pas vaincu le roi des Perses, Judith n'a-t-elle pas tranché la tête de l’ennemi de notre peuple? N'y a-t-il pas assez de filles d'Israël qui sont assez intelligentes et séduisantes, pour gagner leur coeur et entendre leurs pensées, afin qu'aucune parole ne puisse être dite, aucun plan mûri, qui ne vienne à temps aux oreilles de notre peuple?
    S'il a une position sociale, la confiance de ses amis et de tout un peuple, et que nous lui envoyions une fille d'Israël, pour l'enjôler, son plan nous sera livré et son pouvoir annihilé. Car là où les filles de notre peuple sont les reines de nos ennemis, les entreprises nuisibles seront détruites avant qu'elles ne se réalisent.
¶ 6- S'il découvrait nos stratagèmes et échappait à nos filets, si son esprit mauvais devait trouver des disciples parmi nos ennemis, il doit disparaître définitivement de ce monde. La mort est le passage obligé pour tout le monde. Il vaut mieux l'accélérer pour ceux qui nous sont nuisibles, plutôt que d'attendre qu'ils nous touchent, nous les créateurs de l'Oeuvre.
    Dans les loges maçonniques, nous procédons aux punitions de telle façon, que personne, en dehors de nos frères de pensée, ne puisse avoir le moindre soupçon, pas même les victimes elles-mêmes; elles meurent s'il le faut, mais de mort apparemment naturelle. Les membres de la loge le savent, mais ils n'osent rien dire. Ce type de punition sans pitié a permis de tuer dans l'oeuf toute opposition à l'intérieur de nos loges. Tout en continuant à prêcher la libre parole pour ceux qui ne sont pas Juifs, nous tenons notre peuple et ses hommes de confiance en parfaite obéissance.
¶ 7- Comme nous vivons une époque instable, que le crime et les pillages ont rendu la vie incertaine, il ne sera pas dur pour nos frères d'éliminer l'ennemi le plus dangereux, par une attaque à l'improviste par exemple. N'avons-nous pas à notre disposition une armée d'indigents chez nos ennemis, qui sont prêts à tout pour de l'or et un secret qu'ils garderont? Si nous voulons éliminer l'ennemi, répandons des rumeurs sur l'endroit où il se trouve et là où il réside, pour qu'il vive dans la peur et le danger, et que sa vie soit menacée à chaque instant du jour et de la nuit. Si nous voulons sa mort, organisons des pillages là où il habite, et répandons des rumeurs de danger permanent dans son entourage. Quand le jour de sa disparition sera venu, les gens que nous payons travailleront parfaitement, quand il sera mort, ils le dépouilleront de ses richesses et pilleront le cadavre. Jamais l'auteur ne sera retrouvé, et le monde entier pensera qu'il a été victime d'un accident. Nos ennemis ne sauront jamais que c'est par la volonté de nos frères qu'il a péri, pour que le nom de notre Dieu ne soit jamais désacralisé et traîné dans la boue.
 
 

¶ 8- Pour que le nom de notre Dieu ne soit pas traîné dans la boue, les sages de notre peuple ont fait ce qu'il fallait, depuis des siècles. Nos frères russes ont trouvé des moyens en interrogeant la science, pour détruire nos ennemis sans que ceux-ci ne s'en rendent compte. N'ont-ils pas trouvé un gaz qui tue instantanément, et un autre que l'on répand juste après, et qui se mélange à lui pour effacer toute trace? Ne connaissons-nous pas les propriétés des courant sans fil, qui mettent en péril l'esprit de la personne dangereuse? Nos médecins n'ont-ils pas découvert les effets des poisons invisibles à travers leur microscope, et le moyen de les dissimuler dans le linge de notre ennemi, afin qu'il agisse sur son cerveau et détruise son esprit? Ne pouvons-nous pas nous charger également de l'autopsie, par la qualité de notre savoir, de sorte que personne ne puisse savoir de quoi il est mort? N'avons-nous pas appris à l'approcher, par un serviteur, par un voisin ou comme invité à sa table? Et ne sommes-nous pas omniprésents et tout-puissants, unis ensemble par le silence, prêts à travailler jusqu'à la destruction complète de l'ennemi? Quand nous venons avec nos paroles douces et un discours inoffensif, un seul des peuples de la Terre a-t-il réussi à découvrir nos réelles intentions et à empêcher nos décisions?
¶ 9- Si toutefois, il arrivait à échapper aux pièges que nous lui tendrons et aux stratagèmes de nos frères, et qu'il connaisse et sache déjouer nos plans, vous ne devez pas désespérer et succomber à la peur, devant le regard clair du « méchant ». Car celui qui ose parler dans ce pays de nos actions secrètes et de la destruction imminente, ne trouve-t-il pas sur son chemin des hommes qui connaissent l'art d'espionner tous ceux à qui il parle pour connaître leurs intentions? Avant qu'il ne parle à nos ennemis, nous l'aurons fait. Nous les mettrons en garde, contre son esprit perturbé et le désordre qui règne dans ses sens. Quand il viendra raconter sa souffrance et décrire les dangers qu'il vient de surmonter, ceux que nous aurons mis en garde l'écouteront, souriants et pleins de condescendance et de mépris, et ils seront convaincus de sa folie. Nous travaillerons pas à pas, jusqu'à ce que les portes de l'asile se referment derrière lui. Quand il sortira et qu'il cherchera à mettre en garde le monde contre nous, nous lui aurons ôté la confiance des siens, il sera honni et maudit, ses paroles et ses écrits n'auront plus aucun poids. Ainsi, le peuple élu peut vaincre même le plus dangereux ennemi.
¶ 10- Si tout cela ne sert à rien, et que l'ennemi déjoue, contre la volonté de notre Dieu, toute entreprise qui le menace, ne désespérez toujours pas, enfants d'Israël, d'être sans pouvoir, nous sommes partout pour détruire ses actions mauvaises et empêcher que les Goyim ne se libèrent du joug que notre Dieu leur a imposé. N'avons-nous pas mis tous les moyens de notre côté, pour surprendre notre adversaire et lui couper la respiration. Si les siens commencent à croire en lui et à s'approcher de lui, nous l'empêcherons et couperons les liens qu'il aura tissé dans le monde. Les lettres qu'il recevra seront lues, pour qu'il n'ait pas d'encouragement et qu'il ne lui reste que de fausses amitiés et des relations perfides; Les enfants du peuple élu se dissimuleront derrières ces actes. S'il veut utiliser le fil qui transmet les messages dans le monde, nous écouterons ses paroles, quand l'ennemi lui parlera nous ferons avorter ces projets. Il voudra se défendre, mais ses va-et-vient seront comme ceux d'une bête sauvage, enfermée derrière les barreaux de sa cage.
 
 

¶ 11-Si malgré tout, la foi en cet homme grandit chez les quelques faibles d'esprit, nous saurons empêcher que son pouvoir n'augmente et que sa parole ait une portée sur la masse de nos ennemis. Si son nom trouve une bonne résonance, nous enverrons quelqu'un qui prendra son nom et il sera démasqué comme étant l'ennemi de notre ennemi, traître et escroc, quand son nom sera prononcé, nous dirons qu'il est un traître, le peuple nous croira, et ses paroles résonneront dans le vide, grâce à la toute puissance de notre Dieu ...
¶ 12- Il a prédit que notre peuple produira des hommes qui ne sont pas de notre sang et qui ne penseront pas avec notre esprit. Ils mettront en danger la victoire de notre peuple, car ils connaîtront nos ruses, éviteront nos filets et échapperont à tous les dangers. Mais n'ayez crainte, mes frères, de ces damnés, car s'ils sont là maintenant, mais il est trop tard, le pouvoir du monde est solidement entre nos mains. Là où nos ennemis se rencontrent et conspirent contre nous, il y en aura toujours un qui sera de notre côté, par la brillance de notre or et le charme de nos femmes. Si le renégat parle à notre ennemi, notre messager élèvera la voix pour s'indigner. Et quand il viendra avec amour et sacrifice pour sauver les ennemis de notre domination, ils le mettront à l'écart et ne croiront pas à ses paroles, ses actions seront inutiles.
    Notre plus grand art et notre premier devoir est d'empêcher que beaucoup ne connaissent les objectifs secrets que nous poursuivons. Quand beaucoup entendront la vraie parole, notre défense sera anéantie et le danger sera grand que les peuples se libèrent de notre joug. C'est pourquoi je vous recommande d'être vigilants, mes frères. Agissez partout, endormez l'ennemi, fermez ses oreilles et rendez ses yeux aveugles, pour que jamais ne vienne le jour de la destruction du royaume de Sion, que nous avons fait croître jusqu'à la perfection, et qui doit nous mener à la victoire et à la vengeance finale sur les peuples asservis du monde entier.
    Nous ajoutons à cet endroit que pour chaque délit il y a une façon appropriée de mourir. Que ce soit dans une baignoire, dans une voiture, par pendaison (Calvi), par défenestration, chaque type de punition illustre la raison pour laquelle la personne devait mourir. « Il est impératif d'entretenir l'esprit de révolte parmi les travailleurs, car c'est par eux que nous opérerons les révolutions dans tous les pays. Les travailleurs ne doivent jamais être à court d'exigences, parce que nous aurons besoin de leur mécontentement, pour mettre en pièces la société chrétienne et encourager l'anarchie. Nous devons en arriver au point où ce sont les chrétiens qui implorent les Juifs de prendre le pouvoir ».



Quelques thèmes en flash tirés des Protocols :
1- Le contrôle de l'argent
"Le contrôle des nations sera assuré par la création de gigantesques monopoles privés qui seront les dépositaires d'immenses richesses dont dépendront même les Gojim (les non-juifs). (....)
   C'est ainsi que le jour qui suivra l'effondrement politique verra leur anéantissement en même temps que celui du crédit accordé aux États. (....)
   Des crises économiques porteront atteinte aux États ennemis en leur soustrayant l'argent mis en circulation. En accumulant de grands capitaux privés qui sont ainsi soustraits à l'État, ce dernier va être obligé de s'adresser à nous pour emprunter ces mêmes capitaux. Ces emprunts consentis avec des intérêts seront une charge pour les États qui en deviendront les esclaves, sans volonté propre. Ils s'adresseront à nos banquiers pour leur demander l'aumône au lieu d'exiger des impôts du peuple. Des emprunts étrangers sont comme des sangsues, il n'y a aucune possibilité de les éloigner du corps d'État, car elles ne peuvent que se détacher d'elles-mêmes ou être rejetées par l'État. Cependant, les États Goim ne les rejetteront pas, ils s'en attireront sans cesse d'autres, ce qui les conduira à une fin inexorable.
    Les dettes de l'État rendront les hommes d'État corruptibles, ce qui les mettra encore plus à notre merci. (....)"
 

2- Le contrôle de la presse
"Nous procéderons de la façon suivante avec la presse :
    Son rôle est d'exciter et d'enflammer les passions chez le peuple (...) et le public est tellement loin de pouvoir imaginer qui est le premier bénéficiaire de la presse (....) Parmi tous les journaux, il y en aura aussi qui nous attaqueront mais comme nous sommes les fondateurs de ses journaux, leurs attaques porteront exclusivement sur des points que nous leur aurons précisés auparavant. (....)
    Aucune nouvelle ne sera publiée sans avoir reçu notre accord. C'est déjà le cas maintenant, car toutes les nouvelles du monde sont regroupées dans seulement quelques agences. Ces agences étant sous notre contrôle, elles ne publient que ce que nous avons approuvé. (...)
    Nos journaux seront de toutes les tendances, aristocratique, socialiste, républicaine, voire même anarchiste, tant qu'existera la Constitution. (....)
    Ces idiots qui croiront que le texte d'un journal reflète leur propre opinion n'auront fait, en réalité, que répéter notre opinion ou celle que nous souhaitons voir exprimée. (...)
 

3- L'extension du pouvoir
   "Nous serons pour le public l'ami de tous. (...)
    Nous les soutiendrons tous, les anarchistes, les communistes, les fascistes (...) et particulièrement les ouvriers. Nous gagnerons leur confiance et ils deviendront ainsi, pour nous, un instrument très approprié. (...)
 

4- Le contrôle de la foi
    "Nous ôterons aux hommes leur vraie foi. Nous modifierons ou supprimerons les principes des lois spirituelles. (...) L'absence de ces lois affaiblira la foi des hommes puisque les religions ne seront plus capables de donner quelconque explication. (...)
    Nous comblerons ces lacunes en introduisant une pensée matérialiste et des supputations mathématiques. (...)"
 

5- Le moyen d'amener la confusion dans les esprits
    " Pour avoir la mainmise sur l'opinion publique, il nous faut les amener à un certain niveau de confusion. (...)
     ainsi, ils en viendront à la conclusion que le mieux est de ne pas avoir d'Opinion (politique). (...)
 

6- L'aspiration au luxe
     "Pour accélérer la ruine de l'industrie des non-juifs, nous susciterons chez eux une soif de luxe. Le commun des mortels n'en aura, cependant, pas jouissance, car nous ferons en sorte que les prix soient toujours en hausse. Ainsi, les travailleurs devront autant travailler qu'auparavant pour satisfaire leurs désirs. (...)
    Ils seront piégés dans le système avant d'avoir pu l'identifier."
 

7- La politique utilisée comme instrument
    "En distillant un souffle de libéralisme dans les organismes d"État, nous modifierons tout leur aspect politique. (...)
    À "l'époque des républiques", nous remplacerons les dirigeants par une caricature de gouvernement avec un président élu par nos marionnettes, nos esclaves que sont le peuple. (...)
    Les élections seront, pour nous, un moyen d'accéder au trône du monde tout en faisant croire au modeste citoyen qu'il contribue à façonner l'État par sa participation à des réunions et par son adhésion è des associations. (...)
   Dans le même temps, nous réduirons à néant l’impact de la famille et son pouvoir éducatif. Nous empêcherons aussi l'émergence de personnalités indépendantes. (...)
    La puissance de la populace est une force aveugle, absurde, irraisonnée, ballottée sans cesse de droite ou de gauche. Mais un aveugle ne peut pas en conduire un autre sans tomber dans le précipice. Seul celui qui, dès sa naissance, est éduqué pour devenir un souverain indépendant a la compréhension de la politique. (...)
   Notre succès, en traitant avec les hommes dont nous avons besoin, sera facilité par notre façon de toucher toujours le côté le plus sensible de la nature humaine, c'est-à-dire la cupidité, la passion et la soif insatiable de biens humains et matériels. (...)"
 

8- Le contrôle de la nourriture
    "Notre puissance réside aussi dans la pénurie permanente de nourriture. Le droit du capital, en affamant les travailleurs, permet sur eux une mainmise plus que ne pouvait le faire la noblesse avec son roi. (...)
    Nous agirons sur les masses par le manque, l'envie et la haine qui en résulte. (...)
   mais tout propriétaire rural peut être un danger pour nous puisqu'il peut vivre en autarcie. C'est la raison pour laquelle il nous faut à tout prix le priver de ses terres. Le moyen le plus sûr pour y arriver est d'augmenter les charges foncières, (...) d'accabler de dettes les propriétaires rurales (...)"
 

9- Le rôle de la guerre
    "Nous mettrons en rivalité toutes les forces pour amener ceux qui ont soif de pouvoir à abuser de leur pouvoir. Il nous faut fomenter des dissensions, des inimitiés dans toute l'Europe et par l'intermédiaire de l'Europe dans d'autres parties de la Terre. (...)
    Il faut que nous soyons capables d'anéantir toute opposition provoquant des guerres avec les pays voisins. Au cas où ces voisins oseraient nous tenir tête, il nous faut leur répondre par une guerre mondiale. )"
 

10- Le contrôle au moyen de l'éducation
    "On n'incitera pas les Goim à tirer une application pratique de leur observation impartiale de l'histoire mais on les invitera à des réflexions théoriques, sans faire de relations critiques avec les événements qui vont suivre. (...)
    Dans ce jeu, sachez que la chose principale est de les avoir convaincus d'accepter les nécessités de la science. (...)
     Le peuple perdra, de plus en plus, l'habitude de penser par lui-même et de se forger sa propre opinion, il en viendra à prononcer les mots que nous désirons entendre prononcer. (...)"
   
 

11- Le contrôle des loges franc-maçonniques
    (...) "Nous créerons dans tous les pays de la Terre des loges franc-maçonniques, nous les multiplierons et y attirerons des personnalités qui sortent des rangs.
    (...) Nous mettrons toutes ces loges sous la domination de notre administration centrale que nous serons seuls à connaître et que les autres ignoreront complètement.
    (...) Qui ou qu'est-ce qui peut vaincre une puissance invisible? Voilà où se trouve notre pouvoir. La franc-maçonnerie non juive nous sert de couverture à leur insu. Mais le plan d'action de notre puissance reste pour tout le peuple et même pour le reste de la confrérie un secret."
12- La mort
    "La mort est la fin inévitable pour tous, par conséquent, il est préférable d'y conduire tous ceux qui nous font obstacle."

... En exécutant les criminels et les lunatiques après qu'ils aient réalisés la préparation de notre "Règne de Terreur" nous pourrons alors nous montrer en tant que "Sauveurs" des opprimés, et champions des travailleurs.
( cité dans Le gouvernement mondial de l'Antéchrist, Tome I, Serge Monast)

· Leur authenticité
Henry Ford, interview avec le New York World du 17/02/1921 au sujet de l'authenticité des protocoles :
"La seule chose que je peux dire est qu'ils correspondent tout à fait à ce qui se passe. Il est sûr que les protocoles existent depuis au moins 16 ans (ils ont été publiés en 1905 en Russie). Ils ont jusqu'à maintenant bien décrit la situation dans le monde et ils continuent à le faire."
(Le Livre Jaune N° 6, Editions Félix)

Ford (d'après un reportage paru sur la Chaîne Histoire visant à démontrer que les protocoles sont faux) qui avait entre les mains ce document a dit que le document est peut être faux mais tout ce qu'il dit est vrai !






Noms donnés au gouvernement mondial :
Les
Illuminati (illuminés, ceux qui savent), Big Brother, Gouvernement invisible, les hommes gris, le gouvernement de l'ombre, le gouvernement secret, l'establishment.
Depuis 3000 avant Jésus Christ, il y a aussi la Fraternité du serpent.
George Orwell (ex illuminati) a décrit dans son livre en 1984 comment les Illuminati se représentent le monde.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)

Les
Illuminati sont formés par des banquiers internationaux, industriels, hommes de science, politiques, militaires, ...
Ils veulent le contrôle du monde.
Pour cela, ils divisent les populations.
Ils appartiennent aux loges maçonniques depuis le XVIIIè siècle (1776).
(Le gouvernement mondial de l'Antéchrist, Tome I, Serge Monast)

Les Illuminati tiennent le monde dans leur filet par l'intermédiaire des banquiers internationaux qui sont en liaison avec les sociétés d'élite déjà mentionnées et par les empires qu'ils ont construits. Ils sont sur le point de renforcer encore plus leur mainmise sur cette planète. Leur contrôle principal s'exerce grâce aux dettes nationales des pays. En outre, il existe une force de police internationale qui maintient "dans les rangs" les États indépendants, tels que la Libye et l'Iran: ce sont les troupes de l'ONU. La Libye qui manifeste son indépendance par rapport au contrôle international représente un défi pour le Nouvel Ordre mondial. Mu'ammar al Kadhafi est présenté dans les médias comme un terroriste, ce qui permet de justifier les agressions contre son pays. Voilà encore ce qui s'appelle un bel exemple de lavage de cerveau.
    GEORGE BUSH fut un des meilleurs partenaires que les Illuminati aient jamais eu, et il devra le rester j'usqu'à son dernier souffle, car il est fortement impliqué dans le trafic illégal de la drogue (#8 des Protocoles).
     George Bush est un ex-chef de la CIA, 33ème degré de la Loge d’Ecosse,  ex-chef du CFR, membre de l'Ordre "Skull & Bones", membre de la "Commission trilatérale" et membre du "Comité des 300". (Jan van Helsing, Éditions EWERTVERLAG).

ORIGINE :    Une organisation secrète très influente rivalisait de zèle pour exercer un contrôle sur l'Angleterre. Les riches rabbins juifs qui étaient les dirigeants politiques et religieux du peuple juif anéanti unirent leur force dans un groupe connu sous le nom de "SAGES DE SION" (les sionistes se considèrent comme l'élite "messianique" du judaïsme et attendent que tous les juifs du monde soient solidaires de leurs buts). Livre de Manfred Adler "Die Söhne der Finsternis", 2. Teil ("Les fils des ténèbres, 2e partie).
    De 1640 à 1689, Les SAGES DE SION projetèrent la "révolution anglaise" en Hollande (la chute des Stuarts du trône britanique) et prêtèrent de l'argent aux différents petits partis. Ils se servirent de leur influence pour que GUILLAUME II, duc allemand de la dynastie Orange-Nassau, devienne le stathouder de l'armée hollandaise et, plus tard, ils firent de lui GUILLAUME PRINCE D'ORANGE.
    Ils arrangèrent une recontre entre lui et Marie, la fille aînée du DUKE OF YORK et soeur du roi Charles II d'Angleterre. Le frère de celui-ci, successeur de Jacob II, était également présent. Guillaume II épousa Marie et ils eurent un fils, Guillaume III qui se maria, plus tard, avec Maria II, la fille de Jacob II. Les maisons royales hollandaise et britanique étaient, dès lors, apparentées. Les WHIGS, parti composé d'anglai et d'écossais influents, les aidèrent à destituer les Stuarts de leur trône en 1688, et GUILLAUME iii d'Orange fut nommé ROI D'ANGLETERRE en 1689.
    Guillaume III, que l'on dit avoir été franc-maçon, fonda, la même année, l'"ORDRE D'ORANGE" qui s'opposait au catholicisme et visait à consolider le protestantisme en Angleterre. Cet ordre existe encore aujourd'hui, il est surtout représenté en Irlande, où il a environ 100 000 membres et où il attise violemment la guerre des religions.
    Le roi Guillaume III enrôla très vite l'Angleterre dans des guerres coûteuses contre la France catholique, ce qui causa de fortes dettes à l'Angleterre. Puis ce fut la revanche de Guillaume envers les SAGES DE SION : il persuada le Trésor britanique, avec l'aide de l'agent william paterson, d'emprunter 1,25 millions de livres britaniques aux banquiers juifs qui l'avaient mis dans cette position. La dette de l'État grandissant très vite, il ne resta plus au gouvernement d'autre possibilité que d'acquiescer aux conditions exigées.
    Les conditions de prêt étaient les suivantes:
    1- les noms des prêteurs restaient secrets, ils avaient la garantie de pouvoir fonder une "Banque d'Angleterre" (banque centrale);
    2- on garantissait aux directeurs de cette banque de fixer la mesure de l'or par rapport au papier-monnaie;
    3- il leur était permis de prêter 10 livres de papiers-monnaie par livre d'or déposée;
    4- il leur était permis de consolider les dettes nationales et d'en assurer le montant par des impôts directs sur le peuple.
 

    C'est ainsi que fut érigée la première BANQUE CENTRALE privée, la "BANQUE D'ANGLETERRE".
    Ce genre de transactions permettait à la banque de faire une plus-value de 50% en investissant 5%. Et c'était au peuple anglais de payer. Les prêteurs ne tenaient pas à ce que les prêts soient remboursés, car l'endettement leur permettait d'avoir une influence sur le déroulement de la politique. La dette nationale de l'Angleterre augmenta de 1 250 000 livres en 1694 à 16 000 000 livres en 1698.
    Après Guillaume III, la DYNASTIE DE HANOVRE prit en charge la maison royale britannique, ce qui est le cas aujourd'hui encore puisque les WINDSOR descendent en ligne directe de la maison royale de Hanovre. (Jusqu'en 1901, tous les monarques furent issus de la dynastie de Hanovre mais lorsque Édouard VII épousa la princesse danoise Alexandra, le nom de HANOVRE fut remplacé par "SAXE-COBOURG-GOTHA", nom du père allemand d'Édouard. Il fut de nouveau changé en "WINDSOR" le 17 juillet 1917, il est tel quel aujourd'hui encore.) Il est compréhensible que beaucoup d'Anglais ne se réjouissaient pas de la souveraineté allemande. Beaucoup d'organisations se formèrent pour amener de nouveau les STUARTS sur le trône. À cause de ce danger, la dynastie de Hanovre n'autorisa pas d'armée permanente en Angleterre, ils recrutèrent les troupes nécessaires dans leur principauté et parmi leurs amis allemands. Ceux-ci étaient payés, évidemment, par le Trésor britannique, ce qui profitait aux banquiers juifs. Le PRINCE GUILLAUME IX DE HESSE-HANAU qui était aussi un ami de la dynastie de Hanovre mit à leur disposition la plupart des mercenaires.
    Après avoir élaboré ce projet pour dominer le monde (le "Nouvel Ordre mondial" = "Novus Ordo Seclorum"), la banque ROTHSCHILD aurait chargé le bavarois ADAM WEISHAUPT de fonder "L'ordre secret des illuminés de bavière".
 



Rockefeller,
CFR, Trilatérale, Groupes Bilderberger : regroupent les plus riches.
Ils sont mondialistes et n'ont de loyauté dans aucun pays.
Le
Nouvel Ordre Mondial a, à sa tête, trois différents rangs de famille :
1er tiers :
Rothschild et noblesse européenne
2è tiers : Famille Morgan, Rockefeller, et Harriman
3è tiers : Famille Bush
(Le contrôle de l'information à l'échelle mondiale, Agence Internationale Presse Libre Nord Américaine)

Ø Mise en garde
Albert Einstein a dit en 1946 :
"Il faut prévenir les hommes qu'ils sont en danger de mort... la science devient criminelle."

Autres propos d'Albert Einstein :
"Le monde est dangereux à vivre non à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire."


Théodore Roosevelt disait en 1912 dans son programme électoral :
"Derrière le gouvernement visible siège un gouvernement invisible qui ne doit pas fidélité au peuple et ne se reconnaît aucune responsabilité. Anéantir ce gouvernement invisible, détruire le lien impie qui relie les affaires corrompues avec la politique, elle-même corrompue, tel est le devoir de l'homme d'Etat."


Abraham Lincoln a dit :
"On peut tromper tout le monde pendant un certain temps et certains pour toujours, mais on ne peut pas tromper tout le monde éternellement.
(Le Livre Jaune N° 6, Editions Félix)

Ce qui est important pour l'homme n'est pas la vérité mais l'idée qu'il s'en fait. On adulera une encyclopédie même si elle dit des contre vérités (surtout historiques) alors qu'il reniera un texte disant des vérités historiques uniquement parce que l'encyclopédie correspond à l'idée qu'il se fait du monde...




Ø Leurs alliés
Les services secrets ont engagé les concepteurs des programmes de manipulation (hitlérien) après la guerre.
(Le Secret Défense, Edward Mielwik)

Ø Leurs méthodes
q Principes de base
- Provoquer des conflits
- Ne pa se montrer comme le principal instigateur
- Soutenir tous les partis en conflit
- Passer par une instance bienveillante qui pourrait mettre fin au conflit.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)

Le monde est un brasier : il y a partout des braises.
Mais qui est le responsable ? Celui qui ranime ces braises
ou les braises elles-mêmes ?
Si elles n'étaient pas ranimées, elles pourraient s'éteindre.
Le gouvernement mondial maintient ces braises, les ranime et bientôt va mettre le feu partout.
Ensuite, ils viendront mettre de l'eau et se feront passer pour les sauveurs.

"Plan" des illuminati :
Article IV, paragraphe 2 :
Qui ou quoi est en position pour renverser une force invisible ? Et c'est précisément ce qu'est notre Force.
Leur but :
- abolition de tous les gouvernements nationaux
- abolition de tout héritage, tout patrimoine
- abolition de la propriété privée
- abolition du patriotisme
- abolition de la maison unifamiliale et de la vie familiale en tant que cellule de laquelle provient toutes les civilisations.
- abolition de toutes les religions établies et existantes, de sorte que l'idéologie Luciférienne du Totalitarisme puisse être imposée à toute l'humanité.
Moins de 30% de la population femelle et 5% de la population mâle sera utilisée pour la reproduction pour combler les besoins de l'Etat.
(Le gouvernement mondial de l'Antéchrist, Tome I, Serge Monast)

Le contrôle des Illuminati s'effectue grâce aux dettes des pays.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)




q Leur méthode
Pour contrôler les gens, tous les moyens sont bons.
Entres autres :
- Messages subliminaux
- Micros ondes pulsées en ultra haute fréquence
- Implants
- Guerres
- Manipulation de la pensée
· Messages subliminaux
Des messages subliminaux sont utilisés dans les films, et dans la musique (messages enregistrés à l'envers).
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)

Des messages subliminaux sont constamment insérés dans la télévision pour manipuler la population.
(Messagers de l'Aube, Barbara Marciniak)




· Images holographiques
Des insertions d'images holographiques sont utilisées pour manipuler les gens et les influencer.
Certaines visions d'OVNI sont des images holographiques.
(Messagers de l'Aube, Barbara Marciniak)


Signal de Moscou :
En 1962, en cherchant des "micros" dans l'ambassade américaine en URSS, les américains ont découvert un rayon d'ondes microélectriques dirigé sur l'ambassade. Ce dernier affecte le système nerveux, crée des maux de tête, une faiblesse générale, de la fatigue, des nausées, une irritabilité, des angoisses, des dépressions, une inhibition des capacités intellectuelles.

...
La fréquence de résonance de l'ionosphère est presque identique à celle du cerveau humain. L'ionosphère est donc une onde porteuse parfaite à partir de laquelle on peut atteindre le cerveau sans changer la fréquence d'émission. C'est ce lien entre la sphère électromagnétique de la Terre et les fréquences de résonances du cerveau qui est à la base des armes stratégiques.
Richard Helms (ancien responsable de la CIA), a fait une déposition devant la commission Warren le 19/06/1964 :
"les soviétiques développent des armes sophistiquées qui leur permettront d'influencer le comportement de citoyens soviétiques, de façon à les mettre en harmonie avec les exigences du système politique.
Cette technologie donne également accès au "codage" d'informations, dont le but est de manipuler la pensée du citoyen."
Charles Oleszycki, conseiller au ministère des affaires étrangères, département du contrôle des armes et du désarmement révèle dans son livre que le Département d'Etat a menti, qu'il est en réalité en possession de document sur les armes invisibles. Il ne pouvait ignorer les paragraphes secrets de l'accord SALT II, dans lesquels les soviétiques proposent d'interdire des armes à infrason, "les rayons de la mort" et toute arme électromagnétique dont le but est la manipulation biologique. Pourquoi interdire si ce n'est que ça existe ?

· Implants
Les implants cérébraux (transmetteurs cérébraux) sont mis dans des patients depuis plus de 30 ans.
(Dossier d'Enquête Journalistique, La Presse Libre Nord Américaine)

Joe Delgado, physiologue ayant fait partie de la CIA :
"ce qui nous attend est plus dangereux que la destruction nucléaire. Nos connaissances sur le cerveau nous permettent d'envisager les pires scénarios; le danger qui nous menace est la possibilité d'intervenir directement sur les fonctions cérébrales pour les manier à notre guise, c'est à dire faire de l'homme un vrai robot sans même que celui-ci s'en rende compte". Il a mis au point des procédés (avec des psychiatres) qui permettent de "téléguider" des êtres humains par signal radio, à l'aide de puces implantées dans le cerveau".
(Tesla, l'énergie Libre)

Depuis le 19/10/1977 (finalisé en 1994) le système S.W.I.F.T a été mis en place. Il relit toutes les banques. Celui-ci ressence sur un seul ordinateur (appelé "La Bête") un numéro de carte de crédit distinct (se composant de 3 séries de 6 chiffres) qui sera tatouée au laser invisiblement soit sur le revers de la main droite, soit sur le front.
Cela a été révélé par Larry Goshorn (Président Directeur de la General Automation Inc. (Californie) choisie pour créer ce concept).
En ce moment des puces électroniques sont utilisées pour retracer, contrôler et identifier les vaches, moutons, chevaux, porcs, chiens, chats, oiseaux, poissons et produits manufacturés.
La puce est grosse comme un grain de riz et est appelé TRANSPONDER. Elle est en cours d'expérimentation depuis 1993 sur des êtres humains...
(Le gouvernement mondial de l'Antéchrist, Tome I, Serge Monast)

Comment s'utilisent les implants ?
Après introduction de mini appareils (récepteurs émetteurs) dans des zones précises du cerveau humain, ces appareils, nommés Transpondeurs (puce), sont prévus pour servir à long terme de moyen de paiement et de carte de sécurité sociale. Ils ne sont pas plus grands qu'un grain de riz.
Ces transpondeurs se fixent au poignet. Ils seront passés comme protection contre les enfants disparus.
Injection de " cristaux liquides " par voie intraveineuse sous forme de vaccins.
Injection directe de cristaux ayant des propriétés électromagnétiques pouvant être contrôlés à partir de satellites et déjà programmés pour se loger d'eux-mêmes dans les zones de la mémoire du cerveau humain.




· Guerres
Les Russes meurent de faim malgré les sommes énormes versées par les US. Tout passe dans les armes et les services secrets.
La guerre de Yougoslavie fait parti du scénario pour créer un deuxième Proche Orient au sud de l'Europe pour empêcher un ordre Eurasien.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)




· Tatouage
Le tatouage à laser a été testé pendant 15 ans à Disney land. Ceux qui voulaient y passer plusieurs jours peuvent choisir entre une carte d'abonné ou un tatouage au laser sur la main gauche.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)

Avez vous remarqué que sur tous les codes barre se trouvent trois barres correspondant au chiffres 6.
Vous rappelez vous de cette phrase de l'Apocalypse :
"Nul ne pourra rien acheter ni vendre s'il n'est marqué au nom de la Bête ou au chiffre de son nom." (Ap. 13-17).
Le chiffre de la bête est justement 666.
· Manipulation de la pensée
"La plus grande force de notre ordre est la dissimulation, son vrai nom ne doit jamais apparaître ouvertement, il doit toujours être dissimulé derrière un autre nom et pour un autre but que celui que nous recherchons en fait. Rien n'est plus adapté pour ce faire que les trois premiers degrés de la franc maçonnerie... ensuite, nous avons besoin d'une société de lettrés, qui seront nos meilleurs instruments... Introduisons des sociétés de lecture, des bibliothèques où l'on s'abonne, que nous contrôlerons en y faisant travailler nos amis, et ainsi nous pourrons influencer l'opinion publique..."
(Adam Weishaupt)
(Le Livre Jaune N° 6, Editions Félix)


Certaines drogues permettent de rendre des humains esclaves et incapables de penser par eux-mêmes. Ils deviennent des "zombies".
L'ingestion de sel est l'antidote pour les faire sortir de leur état de latence.

En se servant de drogues et de l'hypnose (projet Orion) la CIA agit sur les instincts de malades mentaux pour qu'ils tuent des enfants.
Bientôt on fera croire à une attaque de terroriste, possédant l'arme nucléaire et qui menacera notre existence.
Cela permettra d'instaurer un état de guerre, avec suspension de la constitution.
Le peuple deviendra alors esclave.
(Le Livre Jaune N° 6, Editions Félix)




Ø Personnalités
Kennedy
Il voulait informer le public Il fut tué le 22/09/1963 à Dallas.
Le premier coup de fusil vint du toit de l'entrepôt mais était non mortel. Le coup mortel vint de son propre chauffeur, l'agent de la CIA William Greer.
Lee Harvey Oswald (membre de la CIA) travaillait au moment de l'attentat. Tous les témoins de l'attentat furent tués ou moururent d'un cancer qui leur a été injecté. Le chauffeur mourut trois semaines après l'attentat.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)

...
Un jour, Kennedy a découvert une partie de la réalité sur les aliénigènes (….) Il a menacé de révéler la présence d'aliénigènes à la population. Il est le seul Président des USA à avoir été assassiné, avec LINCOLN. Les deux seuls Présidents catholiques. Tous deux venaient de décider de taxer les capitaux à l’étranger, pour dégager la dette extérieure des USA, et ainsi en peu de temps faire en sorte que les Etats Unis deviennent indépendants des Banques privées internationales qui asservissent leur autonomie de gouvernement par l’asservissement de dettes « obligatoires ». Ces BANQUES sont au contrôle des ILLUMINATIS .
KENNEDY inspiré ou prévenu, s’était confessé, et avait communié à la messe à Dallas le matin même, dans une petite communauté de religieuses contemplatives…

C'est pourquoi il a été tué par le chauffeur (Greer). Tous les témoins oculaires sont morts dans les 2 ans.
(Le Livre Jaune N° 6, Editions Félix)

Un film où il est visible que Kennedy a été tué par son chauffeur se trouve à European Archive, à Sneek, Pays Bas.
William Greer, l'agent secret qui conduisait la limousine du président Kennedy est celui qui a tiré sur Kennedy.
Dans les livres d'école japonais, on peut apprendre que J.F. Kennedy a été assassiné parce qu'il voulait dévoiler des secrets sur les extra terrestres.
(Le Livre Jaune N° 6, Editions Félix)
 Bill Cooper
Né le 06/05/1943, agent secret ayant révélé des informations sur l'assassinat de J.F. Kennedy.
Il a subi des filatures, des écoutes téléphoniques, des dénonciations, des menaces de mort et a été victime de deux accidents de la route (il a perdu une jambe au deuxième).
(Le Livre Jaune N° 6, Editions Félix)




 Pape Jean XXIII
En 1963, Jean XXIII s'aperçut du "complot des Illuminatis" et voulut retourner en arrière. Il mourut.
(Le complot des Nations Unies contre la Chrétienté, RINF, Mai Juillet 95)
Il est décédé le 03/06/1963 à 19 h 49.
Sa mort parut dans le journal El Informator le 03/06/1943, publié par la grande loge des francs maçons de l'ouest du Mexique, comme s'ils savaient qu'il allait être tué !
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)
Son corps a été retrouvé intact et incorrompu 35 ans plus tard





 Le pape Jean Paul Ier
Il a été tué peu de temps après son élection. Il fut assassiné. Il avait refusé une liste d’ordinations d’évêques présentés par  le « cardinal » Veuillot, des membres …affiliés




 Le pape Jean Paul II
Il y eut une tentative d'assassinat contre lui car il était contre le "contrôle des Naissances", ...
(Le complot des Nations Unies contre la Chrétienté, RINF, Mai Juillet 95)
Moi, je pense que c’est plutôt parce qu’il créait un centre de gravité mondial inattendu, un centre d’attention et d’attraction morale, et en plus une action qui pouvait être efficace dans la construction d’une Europe à deux poumons, latine et slave, catholique et orthodoxe, de l’Atlantique au Pacifique, bref, la mort du centre de gravité anglo-saxon …




 Juge Falcone
Juge anti mafia.
A la question "à t-il peur ?", il a répondu :
" Le lâche meurt plusieurs fois par jour, le courageux, une seule. L'important n'est pas de savoir si l'on a peur ou pas, c'est de savoir vivre avec sa peur, ne pas la laisser vous dominer, c'est cela le courage sinon, c'est de l'inconscience.
… Je pense que certaines choses demandent un certain type d'engagement et certaines un engagement maximal. C'est celui-là que j'ai choisi. "
Peu de temps après le juge a été tué.

de Serge Monast , Journaliste ayant révélé de nombreuses exactions commises par le Gouvernement Mondial.
 Reine d'Angleterre
Le Times Londonien du 27/08/1993 a fait un article sur la Reine d'Angleterre et l'opium.
Le Times a découvert que la Reine d'Angleterre fait du trafic d'opium.
... Le Comité des 300, créé en 1729, est dirigé par la Couronne britannique. Il soutient le trafic d'opium.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)

 Bill Clinton
Il fait parti du CFR, de la Trilatérale, des Bilderberger, et est franc maçon de De Molay.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)
 

Ø Commission trilatérale
Créée en Juin 1972 car les Nations Unies ne vont pas assez vite pour faire le gouvernement mondial.
La Trilatérale est composée des Etats Unis, Japon, Europe de l'Ouest. Elle réunit la pointe des géants de l'industrie et de l'économie.
Elle contrôle avec le CFR toute l'économie des USA, la politique, l'appareil militaire, le pétrole, l'énergie, les médias.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)




Ø CFR (Council On Foreign Relations)
Société semi secrète composée des Rockefeller et de la Société Européenne Comité des 300..
Elle a été fondée par la Round Table en 1921 (nommée establishment, gouvernement invisible, ministère Rockefeller des affaires étrangères). Ses membres sont uniquement des citoyens américains.
Le CFR préside la banque mondiale.
Son but est la création d'un gouvernement mondial.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)




Ø Skull & Bones
Nommé The Order (l'Ordre).
Il a été créé en 1833 et forme l'élite du CFR.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)




Ø Round Table
Elle a été créée le 05/02/1981 en Angleterre. Sa structure est calquée sur la société de Jésus, l'Ordre des Jésuites.
Son but est d'élargir la domination britannique et l'utilisation de la langue anglaise dans le monde entier.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)




Le Prieuré de Sion est une organisation qui, selon une politique soigneusement calculée, active, manipule et exploite les archétypes.
(Le Message, Michael Baigent - Richard Leigh - Henry Lincoln)
 

Le but du Club de Rome est de créer un gouvernement mondial en s'appuyant sur l'élite. Il a élaboré une religion unique et a fait croire aux médias à une crise de l'énergie et à un surpeuplement de notre planète. Il a développé le SIDA (avec l'antidote) pour assainir les races.
Les Nations Unies ont été créées en 1919, à Genève. Son premier nom était Société des Nations.
En 1945 à San Francisco, elles ont pris le nom de Nations Unies.
Elles composent la plus grande loge franc maçonnique du monde. Ses fondateurs furent les instigateurs des guerres menées durant les deux derniers siècles.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)




Ø Conseil des 13
C'est un Grand conseil des druides.
Treize grands druides forment le clergé privé des Rothschild.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)




Ø Conseil des 33, Comité des 300, Bilderberger
Le Conseil des 33 :
"Y sont représentés les francs maçons des rangs les plus élevés du monde de la politique, de l'économie et de l'Eglise. Ils sont l'élite du "Comité des 300". (d'après Todd et Coralf)
Le Comité des 300 :
Créé en 1729 par la British East India Merchant Compay (BEIMC ) pour s'occuper des affaires bancaires et commerciales internationales et soutenir le trafic d'opium, il est dirigé par la Couronne britannique. Il représente le système bancaire mondial dans sa globalité et compte, en plus, les représentants les plus importants des nations occidentales. Toutes les banques sont reliées aux Rotschild par le "Comité des 300".
Les Bilderberger ont été créés pour dissimuler les contacts établis avec les extra terrestres. Ils ont pris naissance en 1954 à l'hôtel de Bilderberg en Hollande. Son principal but est l'institution d'un gouvernement mondial d'ici l'an 2000.
(Le Livre Jaune N° 5, Editions Félix)




NOUVEAU TESTAMENT DE SATAN :    Nous apprenons quelle était vraiment l'idéologie de Weishaupt par un document qui fut connu sous la désignation  "NOUVEAU TESTAMENT DE SATAN",  sévèrement gardé par les Illuminés de Bavière. C'est intentionnellement que je présente ici ce document, car il y en a toujours qui doutent de la véracité des Protocoles des Sages de Sion. Peut-être est-il plus facile pour ceux-là d'accepter mon plan et la progression du livre si je n'emploie pas le mot "JUIF". Ce document n'est devenu accessible au grand public qu'en 1875: un messager des Illuminés de Bavière, alors qu'il chevauchait de Francfort à Paris, fut frappé par la foudre; cet incident permit de prendre connaissance d'une partie de ces informations relatives à une conspiration mondiale.
    Voici le contenu de ce document:
    Le premier secret pour diriger les hommes et être maître de l'opinion publique est de semer la discorde, le doute et de créer des points de vue opposés, le temps nécessaire pour que les hommes, perdus dans cette confusion, ne s'y retrouvent plus et soient persuadés qu'il est préférable de ne pas avoir d'opinion personnelle quand il s'agit des affaires de l'État. Il faut attiser les passions du peuple et créer une littérature insipide, obscène et répugnante. Le devoir de la presse est de prouver l'incapacité des non-Illuminés dans tous les domaines de la vie religieuse et gouvernementale.
    Le deuxième secret consiste à exacerber les faiblesses humaines, toutes les mauvaises habitudes, les passions et les défauts jusqu'à ce que règne une totale incompréhension entre les hommes.
    Il faut surtout combattre les fortes personnalités qui sont le plus grand des dangers. Si elles font preuve d'un esprit créatif, elles ont plus d'impact que des millions d'hommes laissés dans l'ignorance.
    Envies, haines, disputes et guerres, privations, famines et propagation d'épidémies (par ex. du SIDA, note de l'auteur) doivent épuiser les peuples à un point tel que les hommes ne voient plus d'autre solution que de se soumettre pleinement à la domination des Illuminés.
    Un état épuisé par des luttes intestines ou qui tombe au pouvoir d'ennemis extérieurs à la suite d'une guerre civile, est, en tout cas, voué à l'anéantissement et finira par être en leur pouvoir.
    Il faudra habituer les peuples à prendre les apparences pour argent comptant, à se satisfaire du superficiel, à ne poursuivre que leur propre plaisir, à s'épuiser dans leur quête éternelle du nouveau et , en fin de compte, à suivre les Illuminés. Ceux-ci parviendront à leur but en rémunérant bien les masses pour leur obéissance et leur écoute. La société une fois dépravée, les hommes perdront toute foi en Dieu.
    En ciblant leur travail par la parole et par la plume et en faisant preuve d'adaptation, ils dirigeront le peuple selon leur volonté.
    Il faudra déshabituer les hommes à penser par eux-mêmes: on leur donnera un enseignement basé seulement sur du concret et on occupera leur esprit à des joutes oratoires qui ne sont que simulacres. Les orateurs parmi les Illuminés galvauderont les idées libérales des partis jusqu'au moment où les hommes en seront tellement lassés qu'ils prendront en dégoût tous les orateurs, de quelque bord qu'ils soient. Par contre, il faudra rabâcher aux citoyens la doctrine d'État des Illuminés pour qu'ils restent dans leur profonde inconscience.
    La masse étant aveugle, insensée et incapable de juger elle-même, elle n'aura pas droit au chapitre dans les affaires de l'État mais devra être régie d'une main de fer, avec justesse mais aussi avec une impitoyable sévérité.
    Pour dominer le monde, il faudra emprunter des voies détournées, chercher à démanteler les piliers sur lesquels repose toute vraie liberté - celle de la jurisprudence, des élections, de la presse, la liberté de la personne et surtout de l'éducation et de la formation du peuple - et maintenir le secret le plus strict sur tout ce qui est entrepris.
    En minant intentionnellement les pierres angulaires du pouvoir de l'État, les Illuminés feront des gouvernements leurs souffre-douleur jusqu'à ce que, de guerre lasse, ils renoncent à tout leur pouvoir.
    Il faudra exacerber en Europe les différences entre les personnes et les peuples, attiser la haine raciale et le mépris de la foi afin que se creuse un fossé infranchissable, si bien qu'aucun État chrétien ne trouve de soutien: tout autre État devra redouter de se liguer avec lui contre les Illuminés, de crainte que cette prise de position le desserve.
    Il faudra semer discordes, troubles et inimitiés dans d'autres parties de la Terre pour que les peuples apprennent à connaître la crainte et qu'ils ne soient plus capables d'opposer la moindre résistance.
    Toute institution nationale devra remplir une tâche importante dans la vie du pays pour que la machine d'État soit paralysée dès qu'une institution bat de l'aile.
    Il faudra choisir les futurs chefs d'État parmi ceux qui sont serviles et soumis inconditionnellement aux Illuminés et aussi parmi ceux dont le passé est entaché d'un coin secret. Ils seront des exécuteurs fidèles des instructions données par les Illuminés. Ainsi, il sera possible à ceux-ci de contourner les lois et de modifier les constitutions.
    Les Illuminés auront en main toutes les forces armées si le droit d'ordonner l'état de guerre est conféré au président.
    Par contre, les dirigeants "non-initiés" devront être écartés des affaires de l'État. Il suffit de leur faire assumer le cérémonial et l'étiquette en usage dans chaque pays.
    La vénalité des hauts fonctionnaires d'État devra pousser les gouvernements à accepter des prêts extérieurs qui les endetteront et les rendront esclaves des Illuminati; la conséquence: les dettes de l'État augmenteront sensiblement!
    En suscitant des crises économiques et en retirant soudainement de la circulation tout l'argent disponible, il faudra provoquer l'effondrement de l'économie monétaire des "non-Illuminés".
    La puissance monétaire doit remporter de haute lutte la suprématie dans le commerce et l'industrie afin que les industriels agrandissent leur pouvoir politique moyennant leurs capitaux. Outre les Illuminés, dont dépendront les millionnaires, la police et les soldats, tous les autres ne devront rien posséder.
    L'introduction du suffrage universel doit permettre que seule règne la majorité. Habituer les gens à l'idée de s'autodéterminer contribuera à détruire les sens de la famille et des valeurs éducatives. Une éducation basée sur une doctrine mensongère et sur des enseignements erronés abêtira les jeunes, elle les pervertira et fera d'eux des dépravés.
    En se reliant aux loges franc-maçonniques déjà existantes et en créant de-ci de-là de nouvelles loges, les Illuminés atteindront le but souhaité. Personne ne connaît leur existence ni leurs buts, encore moins ces abrutis que sont les non-Illuminés qui sont amenés à prendre part aux loges franc-maçonniques ouvertes où l'on ne fait que jeter de la poudre aux yeux.
    Tous ces moyens amèneront les peuples à prier les Illuminés de prendre en main le monde. Le nouveau gouvernement mondial doit apparaître comme protecteur et bienfaiteur pour tous ceux qui se soumettent librement à lui (L'ONU, note de l'auteur). Si un État se rebelle, il faut inciter ses voisins à lui faire la guerre. Si ces derniers veulent s'allier, il faut déchaîner une guerre mondiale. (...)
  EXEMPLE D’APPLICATION, les Serbes :    La campagne de conquête entreprise par les Serbes n'aurait pas été possible si ces derniers n'avaient pas été couverts par Moscou et par l'administration Bush. LAWRENCE EAGLEBURGER, à l'époque adjoint au ministre des Affaires étrangères et partenaire éminent de l'entreprise consultante des "Kissinger Associates", veilla, récemment, avec un autre partenaire Kiss-Ass, LORD CARRINGTON, à ce que Belgrade ait les mains libres pour accomplir les nettoyages ethniques et le génocide actuel. Afin de financer cette campagne, ils créèrent les structures nécessaires pour faciliter illégalement une arrivée massive d'argent à Belgrade, ce qui devait permettre aux Serbes de faire face aux frais d'importations d'armes, de pétrole et d'autres marchandises.
    Dans les derniers dix-huit mois (avant 1995), des banques privées de Belgrade proposèrent, à l'étonnement de tous, un taux d'intérêt mensuel (180 % par année) sur le dépôt de devises et 200% (2400 % par année) sur le dépôt de dinars eu égard au taux d'inflation annuel de 25 000 %. Étant donné le chômage important et le grand nombre de personnes sans revenus, ces prestations d'intérêts furent une manoeuvre politique pour contrecarrer l'insatisfaction croissante du peuple causée par les conditions économiques difficiles entraînées par la guerre. Un observateur déclarait à ce sujet: "Cette tactique sert à financer discrètement un système d'aide sociale."
    On découvrit des aspects de ces stratagèmes lorsque le banquier de Belgrade Jesdomir Vasiljevic, directeur de la "JUGO-SKANDIC-BANK", se retira, en mars 1993, en Israël. Cette banque avait, selon les communiqués de la presse, jusqu'à 4 millions de comptes avec des dépôts d'épargne en devises qui s'élevaient à presque 2 milliards de dollars. D'où sortait cet argent? Certes, la Yougoslavie disposait avant-guerre d'une branche de tourisme florissante et d'une industrie d'armement qui produisait surtout des armes légères pour l'exportation mais après avoir remboursé rapidement 14 milliards de dollars de dettes à l'étranger, il ne restait pas grand-chose. Entre-temps, le tourisme a cessé et la production d'armes a été affectée principalement à la guerre.
    Le gouvernement serbe bénéficie, de surcroît, du butin de guerre pris aux régions conquises mais c'est peu eu égard aux besoins actuels du pays. Des livraisons d'armes et de pétrole russes se font, en règle générale, contre paiement comptant. Sur le marché noir, les prix du pétrole occidental, comme celui de la "Mobil-Oil-Raffinerie" à Thessalonique en Grèce, s'élèvent jusqu'à 400% du prix courant.
    La source d'argent est à rechercher à Belgrade qui joue un rôle dans le trafic de drogue passant par les Balkans, ce qui lui donne accès au système internationale de blanchiment de l'argent. Les activités croissantes en Europe de l'Ouest de la "MAFIA SERBE" dirigée par Belgrade sont, sûrement, une des sources d'argent. Il y a une école à Belgrade pour vols avec effraction qui jouit, manifestement, de la protection des services de renseignements: ses anciens élèves sont affectés dans toute l'Europe où ils transmettent les biens volés à des réseaux de receleurs bien organisés. Malgré cela, il est difficile de concevoir que ces ressources soient suffisantes pour couvrir les frais de la guerre serbe, même si la mafia serbe prend de plus en plus d'importance sur le marché occidental de la drogue.
    Des commentateurs simplets ont comparé à maintes reprises les stratagèmes de la "JUGOSKANDIC" et de son plus important institut
de concurrence, la "DAFIMENT BANK", avec les opérations véreuses de certaines entreprises d'investissement qui soutirent de l'argent à leurs clients en leur promettant qu'ils vont toucher régulièrement des intérêts élevés grâce à des placements dans l'immobilier ou ailleurs.

    Cela se passe, en fait, autrement. Ce n'est pas la petite Serbie qui a soutiré le capital aux grands joueurs sur les marchés financiers "chauds" internationaux. ce sont les mêmes puissances qui donnèrent le feu vert à la Serbie pour déclencher la guerre et qui la financèrent. Ce n'est pas la Serbie qui règle ce flot d'argent, elle n'en est que le bénéficiaire. Il y a, entre autres, des arrangements où certaines banques de Belgrade ou des filières étrangères servirent pour blanchir chaque mois, contre paiement de taxes correspondantes, une partie des revenus en liquide issus du marché international de la drogue. Belgrade n'y était pas perdante. Les intérêts courant pour blanchir l'argent se situent entre 3% et 7% mais en considérant les gains gigantesques réalisés sur le marché mondial des stupéfiants, les trafiquants peuvent payer jusqu'à 30% sans en pâtir.
    Defina Milanovic est directeur de la "DAFIMENT BANK" à Belgrade, Israël Kelman de Tel Aviv détient 25% des actions. Vasiljevic de la Jugoskandic s'est retiré à Tel Aviv, ce qui laisse supposer qu'il a joué un rôle clé dans la technique de financement de guerre inspirée par les intérêts anglo-américains.
    C'est en employant la même tactique que certaines banques des États-Unis ont échappé à la banqueroute lors de la crise causée par les dettes des pays de l'Amérique latine en 1983: grâce à de puissantes injections d'argent procuré par la drogue. Cela n'a pas grand-chose à voir avec l'économie libre de marché. Selon les dires de la police allemande, celle-ci s'est rendu compte en enquêtant sur des mafiosi serbes que la police de Belgrade n'est pas prête à collaborer au niveau international et qu'à Belgrade, l'argent est donc probablement encore plus facilement blanchi qu'en Suisse. C'est à Chypre, centre bancaire très développé, que les banquiers de Belgrade font la plupart de leurs opérations.
    Le succès évident du financement de la guerre, qui fut effectué par EAGLEBURGER et CARRINGTON (Comité des 300) par intérêt financier, n'est pas la conséquence d'un secret bien gardé mais d'une inertie de l'Europe de l'Ouest. Après avoir observé un an et demi les stratagèmes des banques de Belgrade, chacun savait bien, y compris les diplomates, que quelque chose clochait. O savait aussi qu'il y avait des représentants des banques à Chypre. Rien ne fut entrepris, pourtant les sanctions des Nations Unies auraient dû s'appliquer aussi au transfert des finances vers la Serbie tant qu'il n'était pas destiné à des buts médicaux ou humanitaires. Ce n'est qu'en avril 1993 que la commission des sanctions des Nations Unies reconnut qu'on avait oublié de consulter les autorités chypriotes sur les relations bancaires des Serbes. Il y aurait eu "trop peu d'informations concrètes"
    Le banquier Vasiljevic a vécu 15 à 20 ans à l'étranger, surtout en Australie où il fut connu pour ses transactions dans les "pays en guerre d'Extrême-Orient", ainsi que le rapporte l'Observer britannique. Peut-être est-il un ancien ami de "Theodore Shackley"?
(LES SOCIÉTÉS SECRÈTES, ET LEUR POUVOIR AU 20E SIÈCLE, par Jan van Helsing, Éditions EWERTVERLAG)




Ø Pactes avec les gouvernements
Un pacte a été fait entre le gouvernement d'Afrique noire et le gouvernement mondial pour effectuer différentes expérimentations sur les Africains. En échange, le gouvernement d'Afrique reçoit une contribution financière.




Ø Le but du gouvernement mondial
 Contrôle des pensées
Extrait d'une revue monétaire, économique, de mars 1993, écrit par un financier :
Recette du " Code des Illuminati " :
" Afin que les masses n'aient pas le temps de penser et de se rendre compte, leurs esprits doivent être occupés par l'industrie et le commerce. Ainsi toutes les nations seront avalées par l'appât du gain et dans cette course ils ne verront pas leur ennemi commun. "


La pensée uniformisée, la surveillance accrue, les implants sous forme de vaccins, de cartes ou autres, instaurent une peur en nous.
...




 3 Alternatives
En 1957, a eu lieu un symposium à Huntsville réunissant les scientifiques de l'époque.
Leur conclusion était que vers l'an 2000, étant donné l'augmentation de la population et l'exploitation de l'environnement, notre planète ne pourra éviter la destruction sans une intervention divine ou extra terrestre.
3 recommandations (alternatives) ont été faites :  trois alternatives qui prévoyaient une réduction de la population. Y compris, le contrôle des naissances, la stérilisation de masse, et l'introduction de microbes mortels (le SIDA en fait parti parmi d'autres).



Contrôle des naissances : 
En 1992, un scandale a éclaté au Brésil. 60% des femmes ont subi un traitement qui les a rendu stériles. Le docteur Guerra (ministre de la Santé à cette époque) a qualifié ces stérilisations de "programme le plus criminel du monde en relation avec un contrôle des naissances.". Il a porté plainte contre plusieurs organisations telles que la Rockefeller Foundation, la Ford Foundation, l'AID et le Population Council
P366 : Article.
(Celui qui vient Tome 2, Anne Meurois Givaudan, Ed. Amrita).
(Le Livre Jaune N° 6, Editions Félix)

 
Ø Comment lutter contre le gouvernement mondial
Albert Einstein a dit :
" Le monde est dangereux à vivre non à cause de ceux qui font le mal mais à cause de ceux qui regardent et laissent faire "

La force nait de la faiblesse. Ce qui permettrait de lutter contre le gouvernement mondial (ou plutôt d'agir pour une plus grande liberté et transparence sur Terre) serait d'utiliser la faiblesse de leur système. Ils sont obligés de laisser un temps soi peu de liberté pour faire fonctionner leur système (du moins encore un certain temps) et c'est ça qui les perdra si des hommes ont le courage de les défier.
Si on nous ment sur l'Histoire, si on nous ment sur la Santé, si on nous ment sur tout…, est ce parce que nous sommes gouvernés par des pourris ?
Non, car si on est assez stupide pour croire tout ce qu'on nous dit alors que nous avons tout autour de nous pour découvrir la vérité alors, on ne peut s'en prendre qu'à nous même…

D'après Kryeon, "le gouvernement secret ne peut rien contre les êtres éclairés. Leurs efforts s'affaibliront peu à peu."
(Alchimie de l'esprit humain, Kryeon)
Dans un autre ouvrage, il dit "le gouvernement secret (illuminati) progresse en direction de son but (contrôler la Terre). Ses membres sont obligés de se battre contre la vérité. Ce groupe est en train d'échouer." (Messages de notre famille, Kryeon)
Mais pour que ce groupe échoue, il faut que des hommes osent les affronter (non pas physiquement car la violence n'entraîne que la violence) mais par les idées en refusant de penser comme ils veulent que nous pensons, mais au contraire décider de penser par nous-mêmes.

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